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La coopération sino-africaine et le processus d'intégration en en Afrique subsaharienne cas cas de la RDC, du Nigeria et du Congo Brazzavillee

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par Willy MUKADI SALUE
Université Officielle de Mbujimayi  - Graduat  2013
  

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I.1.1 La Chine et l'Afrique, un passé commun des dominées coloniales

Dans leur histoire, la Chine et l'Afrique ont en commun été à un moment donné, dominées ou colonisées par d'autres peuples. C'est le passé commun qu'évoquait JIANG ZEMIN, ancien président de la République Populaire de la Chine, lors qu'il déclare que « Les peuples chinois et africains ont lutté sans fléchir et avancé par vagues successives à la conquête de l'indépendance ».

En effet, dans son passé, la Chine a été colonisée au XIXème siècle par la Grande-Bretagne, la France, les Etats-Unis et le Japon. Alors de son côté, l'Afrique a été pendant longtemps sous le joug de la colonisation européenne après avoir subi la traite négrière et l'esclavagisme. Entre 1880 et 1960, le continent africain était concédé aux puissances européennes, notamment la France, l'Italie, l'Allemagne, l'Espagne, le Portugal, la Belgique et la Grande-Bretagne, ceci suite à la Conférence Internationale du Congo à Berlin de 1884-1885 et la Conférence Géographique de Bruxelles de 1890.

Ayant donc connu une histoire commune, de la colonisation, la Chine et l'Afrique se sont témoignées une sorte de solidarité dans les malheurs et ont eu la commune volonté de lutter contre l'impérialisme. Cette solidarité a été exprimée officiellement pour la première fois à la Conférence de Bandoeng en avril 1955.

Convoquée par cinq pays asiatiques dont la Birmanie, le Ceylan, l'Indonésie, l'Inde et le Pakistan, cette conférence a connu la participation de six pays africains en l'occurrence l'Egypte, l'Ethiopie, le Soudan, le Ghana, le Libéria et Lybie. Celle-ci est de nos jours le mobile au progrès de deux parties.

Donc, Bandoeng a ouvert à la Chine et à l'Afrique une nouvelle voie de coopération qui sera concrétisé par le soutien réciproque qu'elles se sont accordé. En effet, Bandoeng a appuyé le continent africain à sa décolonisation. C'est ainsi que le feu premier ministre indien NEHRU lança la fameuse main tendue à l'Afrique au nom du continent asiatique en ces termes : « Il appartient à l'Asie d'aider l'Afrique au mieux de ses possibilités car nous sommes des continents frères »14(*). Alors, le grand soutien mutuel est celui que la Chine a accordé aux mouvements de libération nationale tels que celui de l'Angola (UNITA, MPLA), du Mozambique (FRELIMO), du Zimbabwe (ZANU) et de l'Afrique du Sud (ANC). La Chine a été le premier pays non arabe à reconnaitre le gouvernement provisoire d'Algérie créé en 1958. Elle a manifesté sa solidarité à l'Egypte nassérienne durant son bras de fer avec la coalition franco-britannique dans la crise du canal de Suez15(*).La Chine a utilisé toutes les tribunes internationales pour dénoncer et renoncer au colonialisme et à l'impérialisme européens.

De son côté, le continent noir a appuyé la Chine à l'ONU lors de la question taïwanaise. A partir de ce soutien, cette dernière a convaincu les Nations-Unies pour ne pas reconnaitre la souveraineté internationale du Taiwan qui reste jusqu'à ce jour une ile de la Chine.

Certes, cette coopération connait son point culminant en 2000, lors de la première conférence Chine-Afrique qui a abouti à la création du Forum sur la Coopération Sino-africaine (FOCAC) qui est le mécanisme permanent de suivi de cette relation. En plus, cette dernière sera fondée sur les besoins de deux coopérants en l'occurrence la Chine et l'Afrique.

* 14 NEHRU. J., Discours à la Conférence de Bandoeng, Indonésie, avril 1955

* 15 TSHIAM K., Op.cit, p. 17

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