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La. question de la souveraineté et du nationalisme africain face aux processus d'intégration sous régionale en Afrique subsaharienne: le cas de l'Afrique centrale

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par Willy MUKADI SABUE
Université Officielle de Mbujimayi - Licence en Relations Internationales 2016
  

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INTRODUCTION

1. Présentation du sujet

Depuis les heures des indépendances, les dirigeants africains ont toujours aspiré à l'émergence et au développement intégral du continent. Cette raison a été matérialisée trop tôt au lendemain de la décolonisation dans la mise en place d'une structure internationale, l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA) chargée de promouvoir l'émancipation totale du continent et de la promotion du développement.

Indépendance acquise, il faut dès lors penser à l'intégration régionale et la création d'un marché commun africain afin de concilier les tendances mondiales en matière du commerce et des relations économiques, sociales, politiques et le renforcement accru du processus d'intégration. Dans la plupart des pays, les efforts d'intégration se sont multipliés donnant ainsi naissance à des nombreux regroupements sous régionaux d'intégration.

En effet, la mise sur pied du plan d'action de Lagos (PAL) de 1980 et la signature du Traité d'Abuja en 1991, ont démontré la volonté commune des pays africains de créer la Communauté Economique Africaine (CEA) instituée par ce traité comme base du processus d'intégration régionale en Afrique. Cette communauté est dès lors le mécanisme incontournable du processus d'intégration africaine.

Dans une appréhension plus sémantique, l'intégration régionale en Afrique obéit au schéma classique fondé sur la proximité géographique, le voisinage immédiat des pays et la coopération politique à travers la coopération économique.1(*) Cela étant, des forces internes et externes puissantes commencent à modifier profondément les relations économiques au sein de l'Afrique et avec le reste du monde.

Au nombre de ces forces figurent le nouveau partenariat pour le Développement de l'Afrique (NEPAD), la nouvelle géographie économique où les pays riches cherchent une plus grande intégration avec les pays pauvres par le trais des accords commerciaux bilatéraux, et de nouvelles institutions du commerce international, à l'image de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC).

Cependant, la multiplicité des Organisations sur le continent brouille l'analyse sur le régionalisme africain. Un trait commun à la politique étrangère des Etats africains au lendemain des indépendances a été l'activisme diplomatique. En effet, l'Etat nouvellement indépendant a besoin d'affirmer et de consolider sa souveraineté internationale à laquelle il vient d'accéder. Cet état de chose a laissé ces pays dans une psychose bidimensionnelle : d'abord de nouer les relations amicales avec ses voisins et d'autres pays pour consolider sa paix et sa sécurité ; et enfin de faire face à la puissance coloniale.

De ce fait, dans la plupart des cas, les pays africains se sont comportés comme des bifaces. Donc, pris dans l'agir collectif, ces pays se comportent comme partisans au processus d'intégration régionale enclenché sur le continent. De ce point de vue, tous les pays africains ont affirmé leur engagement à faire de l'intégration régionale un moyen par excellence d'amener le continent au développement durable.2(*)

Ensuite, l'agir ensemble des africains se heurte toujours à leur désir engagé contre toute tentative tendant à amenuiser leur souveraineté internationale acquise au prix du sang, et considérée comme domaine réservé de tout Etat digne de ce nom, indépendant et souverain.

De ce point de vue, le nationalisme couplé à la promotion de la souveraineté semblent les moyens adéquats du renforcement de la puissance de ces Etats dans un environnement où les plus forts ont tendance à assujettir les faibles et les exploiter. Cet état de chose est à la base de la résurgence des conflits armés interminable qui ont fondé leur foyer de tension en Afrique centrale.

Ce bidimensionalisme dans l'analyse de la question du développement de l'Afrique fait naitre ces deux volontés contradictoires qui couplées à d'autres problèmes qui guettent l'Afrique constitue un lot majeur des défis qui sapent tous les efforts ménagés pour le décollage du continent noir.

Face à ce tableau lugubre sur la situation de l'Afrique, nous avons estimé convenable de circonscrire notre réflexion sur la thématique suivante : `'La question de la souveraineté et du nationalisme africain face au processus d'intégration sous régionale en Afrique Subsaharienne : « le cas de l'Afrique Centrale ».

* 1CEA, Etat de l'intégration régionale en Afrique : rationalisation des communautés économiques Régionales, Addis-Abeba, 2006, p. 34

* 2CEA, Op.cit., p.36.

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