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Analyse de la chaà®ne de valeur des produits de pêche dans la cité d'Uvira: cas de stelothrissa tanganicae "ndagala"

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par Gabriel Bushiri Sunza
Université Évangélique en Afrique /UEA/BUKAVU - Licence en économie rurale  2015
  

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ABSTRACT

The analysis of the value chain of fishing product in the city of Uvira whose Stelothrissa Tanganicae "Ndagala" is the main of it, constitute an essential activity for the well-being of the population. The artisanal fishing of Ndagala practiced on the Tanganyika Lake, constitute therefore, a source important of food, of animal protein and assure some incomes also in the surrounding local communities and give some jobs to the sinners in the city of Uvira and to several people working the activities of post-capture. Her durability is and hinders the quality of the final product.

This study aims to analyze the value chain of Ndagala to determine the mechanisms of creation and distribution of the value added in light of the model of organization and governance that regulates the relationship between the actors of the aforesaid chain in the city of Uvira. The methodology is based on the approach value chain and on the SWOT approach and the investigations on the land targeted the main actors of the aforesaid value chain. To verify the hypotheses, statistics of Chi-Square and the T - Student have been used. The coefficient of correlation is also calculated to determine the degree of every actor's contribution in the value added total.

The results of this study permitted to identify that the value chain of Ndagala is in majority dominated by the women that by the men. The absence of institutional financing (or external) in this value chain makes birth to an internal financing letting a dependence between the actors. The model of most frequent governance structure in this value chain is related to «network directed» with two situations differences (the balanced network and the directed network). The value chain of Ndagala is profitable for all actors because the values added and the profits are all positive. The fishermen are the main creators of value added; but, these are the tradesman that dominates the value chain and capture the biggest part of the profit distributed.

The actions to take are the regulation of the fishing activity, the creation of a reliable information system, the diversification of the activities of fishing and the other activities, the backing of capacity of the actors in the transformation, the creation of label and the regroupings of the actors in professional associations.

Keywords: Value Chain, artisanal fishing, Ndagala, governance, value added, profit.

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SIGLES ET ABREVIATIONS

APPETAKI : Action pour la promotion de la pêche sur le lac Tanganyika et Kivu ASSPLTA : Association pour le développement des pêcheurs dans le lac Tanganyika

CF : Coût fixe

CI : Consommation intermédiaire

CT : Coût total

CV : Chevaux vapeur

CV : Coût variable

CV : Coefficient de variation

FAO : Organisation des nations unies pour l'alimentation et l'agriculture

IPAPEL : Inspection provinciale d'agriculture pêche et élevage

KIT : Institut royal des tropiques

M.O : Main d'oeuvre

MAP : Matrice d'analyse des politiques

MAPE : Ministère d'agriculture, pêche et élevage

MUPALTA : La mutualité des pêcheurs artisanaux sur le lac Tanganyika

ONG : Organisation non gouvernementale

ONUDI : Organisation des nations unies pour le développement industriel

PC : Prix au consommateur.

PCG : prix de gros en pourcentage du prix au consommateur.

PCP : prix au producteur en pourcentage du prix au consommateur.

PFRDV : Pays à faible revenu et à déficit vivrier

PG : Prix au grossiste.

PIB : Produit intérieur brut

PP : Prix au producteur.

PPG : prix au consommateur en pourcentage du prix au producteur.

PPG : prix de gros en pourcentage du prix au producteur.

PRODAP : Projet d'appui au programme régional d'aménagement intégré du lac Tanganyika

RDC : République démocratique du Congo

SWOT : Strengths, Weaknesses, Opportunities and Threats

VA : Valeur ajoutée.

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0. INTRODUCTION

0.1 PROBLEMATIQUE

Le recours à la chaine de valeur comme cadre d'analyse des activités de pêche artisanale est un fait relativement nouveau (Mohamed et al., 2015). Le débat actuel est centré sur la question de savoir comment mieux créer et distribuer des gains provenant des activités économiques, et comment le faire dans le contexte des pays en développement (CYE Consult, 2009). L'analyse de la chaîne de valeur est une évaluation de tous les acteurs et de tous les facteurs qui participent à la réalisation des activités et des relations créées entre les participants de façon à identifier les principales entraves à l'amélioration du rendement, de la productivité et de la compétitivité et la façon dont ces entraves peuvent être surmontées(Calvin et Linda, 2013).

L'analyse de la chaîne de valeur a été utilisée par de nombreux gouvernements et agences de développement afin de déterminer les possibilités de croissance et de développement associées à certains produits de base, produits et services (ONUDI, 2011). Appliquée dans le secteur de la pêche, elle est une description étape par étape afin de mieux comprendre la façon dont est calculée la création de richesse le long de la chaîne de valeur (David et Satish, 2012). Il convient aussi de se pencher sur la cartographie de la chaîne de valeur, les segments de produit et les facteurs de succès déterminants sur les marchés finaux, l'analyse des modalités d'accès des artisans pêcheurs aux marchés finaux, la gouvernance de la chaîne de valeur, l'amélioration de la chaîne de valeur et la distribution de la valeur ajoutée (Julian's, 2013). Pour certaines chaînes de valeur, il peut s'agir simplement d'un pêcheur qui capture du poisson et le vend sur la plage ou sur un marché local. Que la chaîne de valeur soit simple ou complexe, les principes sont les mêmes. A chaque étape de la chaîne, le montant du profit s'obtient en retranchant les coûts au prix de vente. (David et Satish, 2012)

La pêche est une activité importante dans le monde entier. Elle contribue aux moyens de subsistance de centaines de millions de personnes en leur assurant un revenu. Elle satisfait des exigences nutritionnelles essentielles de plus d'un milliard de personnes, notamment dans les pays en développement. Elle répond à des exigences culturelles et récréatives (Landry, 2013).

La production mondiale de poisson a régulièrement augmenté au cours des cinq dernières décennies passant de 143,1millions de tonnes en 2008 à 158millions de tonnes en 2012 et l'offre de poisson destiné à la consommation a progressé avec un taux de croissance

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annuel moyen de 3,2%, soit un taux plus élevé que celui de la population mondiale qui s'est établi à 1,6%. À l'échelle mondiale, la consommation apparente de poisson par personne est passée d'une quantité moyenne de 9,9 kg dans les années 1960 à 19,2 kg en 2012. Ce développement spectaculaire entraîné à la fois par la croissance de la population, l'amélioration des revenus et l'urbanisation, est facilité par l'expansion considérable de la production de poisson et la meilleure efficience des circuits de distribution. L'amélioration de la disponibilité de poisson est en grande partie le fait de la Chine dont la production a explosé, notamment grâce à l'aquaculture. Dans ce pays, la consommation apparente de poisson par habitant a aussi augmenté au rythme annuel moyen de 6,0% pendant la période 1990-2010 pour atteindre 35,1 kg environ en 2010. L'offre de poisson annuelle par personne dans le reste du monde a été approximativement égale à 15,4 kg en 2010 (contre 11,4 kg dans les années 1960 et 13,5 kg dans les années 1990) (FAO, 2014).

Malgré l'envolée de la consommation apparente annuelle de poisson par personne dans les régions en développement (de 5,2 kg en 1961 à 17,8 kg en 2010) et les pays à faible revenu et à déficit vivrier (PFRDV) (de 4,9 kg à 10,9 kg), les niveaux de consommation restent plus élevés dans les régions développées. Cependant, l'écart tend à s'amenuiser. Une part importante et croissante du poisson consommé dans les pays développés consiste en produits importés, compte tenu de la demande intérieure soutenue et du déclin de la production halieutique nationale. Dans les pays en développement, la consommation de poisson tend à se limiter aux produits locaux disponibles selon les saisons, ce qui signifie que la filière est en prise sur l'offre. (FAO, 2014).

En Afrique, la contribution du secteur de la pêche aux économies nationales est multiple. Outre qu'elle fournit des denrées alimentaires, la production de la pêche de capture et de l'aquaculture contribue au produit intérieur brut (PI13), procure des moyens d'existence aux pêcheurs et aux personnes qui traitent le poisson. Elle est une source de devises fortes (exportations de produits de la pêche) et augmente les recettes publiques par le biais des accords de pêche et des taxes. La valeur ajoutée du secteur global de la pêche a été estimée à plus de 24 milliards d'USD en 2011, soit 1,26 pour cent du PI13 de tous les pays africains

réunis (Graaf et Garibaldi, 2012).

La RDC est dotée de nombreux plans d'eau d'une superficie de 86.000km2, soit 3,5% du territoire national. Le réseau hydrographique congolais est constitué d'un riche système fluvial, des plaines inondées et des grands lacs ainsi que d'une façade maritime.

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Grâce à la densité de son réseau hydrographique et à l'abondance de ses ressources halieutiques très diversifiées, la RDC offre d'énormes possibilités de développement de la pêche. (MAPE, 2010).

La pêche industrielle maritime ne pouvait se développer que si elle étendait ses activités dans les eaux voisines, dans le cadre d'accords préférentiels de pêche. La pêche semi industrielle en RDC, très active dans les lacs Tanganyika, Edouard, Albert et Moëro, a connu un déclin depuis les mesures de zaïrianisation intervenues en 1973. Celles-ci ont été à l'origine de la détérioration de l'outil de production. Les pêcheries artisanales plus rependues constituent l'essentiel des activités des pêches et concernent plus de 90% des quantités pêchées. (MAPE, 2010).

La production de poisson en RDC varie en moyenne de 200 000 à 250 000 tonnes pour un potentiel estimé entre 350 000 et 700 000 tonnes. En prenant comme base par exemple, une production estimée en moyenne à 220 000 tonnes par an soit 31% du potentiel maximum (700 000 tonnes), on se retrouve à une disponibilité moyenne annuelle de 5,2 Kg par tête d'habitant, disponibilité nettement inférieure à la norme qui est de 13 Kg par tête d'habitant par an (FAO, 2014).

La pêche pratiquée au Sud-Kivu dans les deux lacs qui bordent le Sud-Kivu est très dissemblable du point de vue ichtyologique. Autant le lac Tanganyika a connu depuis très longtemps une activité de pêche menée à l'époque par des Grecs installés à Uvira, Baraka et Kazimia, autant le lac Kivu n'est devenu une source importante de poissons que vers la fin des années 1970. (Didier de Failly, 2000).

La pêche artisanale qui est pratiquée sur le lac Tanganyika constitue, par conséquent, une source importante de nourriture, de protéine animale et assure également des revenus aux communautés locales environnantes et donne un emploi à quelques 2323 pécheurs dans la cité d'Uvira. (IPAPEL, 2013). Selon ce rapport, parmi les espèces de poissons capturées, les Stelothrissa Thanganicae(Ndagala) sont les plus capturés avec 90500 tonnes soit 92% capture totale et de Late Stappersii (Mikeke) 1600 tonnes. D'autres espèces sont capturées en petite quantité.

La pêche artisanale joue dans cette zone un rôle crucial en mettant en relation tous les acteurs économiques du secteur d'activités lacustres. Cette pêche représente souvent la principale source d'emploi pour des secteurs marginalisés de la population qui ont des connexions importantes (et pourtant souvent négligées) avec d'autres activités avant et après capture (construction et réparation de bateaux et d'engins de pêche, services de la plage,

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commerce de gros et de détail, transformation et restaurants). Elle joue aussi un rôle clé pour créer de la valeur ajoutée dans les zones côtières, et les pêcheurs pourraient bénéficier des nombreux avantages créés par une plus vaste diversification des stratégies (par ex. transformation après capture, vente directe, activités complémentaires, etc.) ainsi que de la coopération régionale (Julian's Malte, 2013).

Le poisson est vendu sur les marchés ruraux à l'état frais ou séché et fumé. Les produits de la pêche continentale sont le plus souvent transformés, par séchage ou fumage, avant de rentrer dans les circuits de commercialisation. Le séchage et le fumage du poisson sont essentiellement l'oeuvre des femmes qui sont très actives dans la filière poisson. Elles représentent environ 40 % de l'ensemble des opérateurs de la filière pêche. Le séchage et le fumage du poisson occasionne des pertes physiques et économiques des poissons qui peuvent atteindre dans certains cas jusqu'à 15% de la production. Les pertes de valeur ajoutée pour l'ensemble de la filière pêche sont par ailleurs conséquentes. Le séchage est pratiqué dans de mauvaises conditions et le poisson séché est mal stocké (PRODAP, 2004)

Aujourd'hui, la durabilité de la pêche artisanale du lac Tanganyika est menacée car celle-ci doit faire face aux défis importants que posent notamment la dégradation de l'environnement, la surexploitation des stocks cibles, la saisonnalité de la production dans la pêche et la mauvaise gestion des ressources partagées. Les marchés de la pêche artisanale présentent un réseau complexe de relations entre les différentes parties concernées par la chaîne de valeur ainsi qu'une structure non intégrée où le secteur de la distribution détient généralement la position dominante. L'existence de plusieurs chaines de valeur dans la cité d'Uvira dont notamment celle de Ndagala qui est le plus importante souffrent cependant de l'absence d'une chaine de froid continue, ce qui affecte la qualité des fretins(Ndagala) frais commercialisé à une distance plus éloignée de la zone de pêche, diminue sa valeur et limite les opportunités de commercialisation (marchés, hôtels et restaurants). Le secteur est caractérisé par une mauvaise gestion des ressources halieutiques avec un contrôle quasi-inexistant et la persistance de pratiques non durables prohibées, notamment la mauvaise exploitation des zones de frayère. Les pertes post-récoltes sont substantielles et les techniques de séchage et de transformation sont rudimentaires et entravent la qualité du produit final.

Vu toutes ces défaillances liées à la production et à la commercialisation des produits de pêche, on pourrait se poser les questions de savoir :

> Quel est le mode de gouvernance qui régisse les interactions entre acteurs de la chaîne de valeur de fretin?

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> Partant de l'analyse de coût et de prix le long de la chaîne de valeur, l'activité réalise-t-elle un profit ? ;

> Le profit ainsi réalisé est-il réparti équitablement entre les acteurs de la chaîne de valeur?

0.2 HYPOTHESES

S'agissant de notre travail, nous retiendrons les réponses provisoires ci-après :

> Au vu de l'analyse des indicateurs relatifs à la gouvernance, la chaîne de valeur de fretin dans la cité d'Uvira présenterait un mode de gouvernance à réseau dirigé du fait que cette chaîne de valeur couvre un mode de gouvernance à caractère mixte qui est à cheval entre un « réseau équilibré » et un « réseau dirigé ».

> L'analyse des coûts et des prix sur chaque maillon de la chaîne de valeur de Ndagala montrerait que tous les acteurs réaliseraient un profit parce que leurs recettes seraient supérieures à leurs coûts ;

> Sur le long de la chaîne de valeur de Ndagala, le profit ainsi trouvé serait réparti de manière inéquitable parce que la plus grande partie de profit serait trouvé entre les mains des mareyeurs (grossistes et détaillants).

0.3 OBJECTIF DU TRAVAIL

0.3.1 Objectif général

L'objectif général de cette étude est d'analyser la chaîne de valeur de fretin (Ndagala) afin déterminer les mécanismes de création et de distribution de la valeur ajoutée à la lumière des modes d'organisation et de gouvernance qui régissent les rapports entre les acteurs de ladite chaîne dans la cité d'Uvira.

0.3.2 Les objectifs spécifiques

Compte tenu de cette finalité, l'étude poursuit les objectifs spécifiques suivants :

> analyser le fonctionnement et la gouvernance interne de la chaîne de valeur des

fretins « Ndagala »;

> évaluer les coûts, la valeur ajoutée et la rentabilité sur toutes les étapes de la chaîne de

valeur ;

> Déterminer les acteurs détenant une part importante de la valeur ajoutée et du profit ;

> analyser les contraintes et opportunités sur le circuit de Stelothrissa Thanganicae « fretin » de « la fourche à la fourchette » c'est-à-dire, de l'acte de production jusqu'à l'acte de consommation ;

> Proposer des politiques clés permettant de lever les principales contraintes empêchant le développement de la chaîne de valeur et d'aider la communauté de pêcheurs de la cité d'Uvira à dégager plus de valeur ajoutée et ainsi que les opportunités du marché final afin d'améliorer la durabilité et la compétitivité de l'ensemble de la chaîne de valeur

0.4 CHOIX ET INTERET DE L'ETUDE

Notre étude porte sur « l'Analyse de la chaîne de valeur des produits de pêche dans la cité d'Uvira : cas de Stelothrissa Thanganicae ou Ndagala ». Le choix de cette étude est fait suite à l'importance de la production de ce type de poisson et suite à l'importance de la pêche dans cette partie du pays. Mais aussi pour tenter de visualiser les informations sur les atouts, les contraintes, les opportunités, les pistes de solution et la valeur ajoutée générée par cette activité auprès du gouvernement Congolais, aux hommes d'affaires (locaux, nationaux, internationaux) et ainsi qu'à toute personne concernée par cette filière afin d'en tenir compte dans la prise de décision sur cette chaîne de valeur.

L'intérêt de cette analyse consiste à éclairer les zones d'ombre sur le circuit de commercialisation de cet espèce de poisson du Lac Tanganyika dans la cité d'Uvira « de la fourche à la fourchette » afin de faire comprendre les stratégies des acteurs, les mécanismes de structurations de prix en tenant compte la saisonnalité de la production. Cette analyse constitue un outil important aux décideurs tant politiques qu'Administratifs dans leur prise de décision. Elle fournit aussi les informations nécessaires à la communauté des pêcheurs d'Uvira et d'ailleurs dans leur prise de décision d'accroitre leur valeur ajoutée et aider surtout les nouveaux entrants dans la filière de comprendre bien la filière avant d'y entrer.

Quant au monde estudiantin, nous avons cru qu'en abordant cette étude, nous aurons mis à la disposition des futurs scientifiques un instrument de travail nécessaire pouvant leur permettre à achever les études diversifiées dans ce domaine en leur offrant un détail sur les concepts clés cadrant avec ce présent travail.

0.5 DELIMITATION DU SUJET

Cette étude porte sur « l'Analyse de la chaîne de valeur des produits de pêche dans la cité d'Uvira : cas de Stelothrissa Thanganicae ou fretin »

Cette analyse pourrait être réalisée à tout le secteur pêche dans le territoire d'Uvira (c'est-à-dire l'aquaculture et la pêche dans le Lac Tanganyika) en analysant la commercialisation de toutes les espèces des poissons capturés dans le territoire. Vue des limités financières et temporaires, nous avons limité notre analyse sur la pêche artisanale de Stelothrissa Thanganicae(Ndagala) du Lac Tanganyika dans la cité d'Uvira pour des raisons d'importance accordée à leur production, commercialisation et consommation.

Il est aussi important de présenter la délimitation du sujet dans temps. Ainsi, la délimitation temporaire portera nécessairement sur la période allant de décembre 2015 jusqu'en Juillet 2016.

0.6 SUBDIVISION DE TRAVAIL

Outre l'introduction, la conclusion et recommandations, notre travail se subdivise en trois chapitres :

> Le premier chapitre porte sur la revue de la littérature : ce chapitre est décomposé en deux grandes sections. La première porte sur la revue de la littérature théorique où nous avons défini les concepts clés de la chaîne de valeur et présenter une analyse de la chaîne de valeur. La seconde porte sur la revue de la littérature empirique qui concerne la recension des écrits sur l'analyse de la chaine de valeur de produits de pêche qui nous a intéressés.

> Le second chapitre porte sur la présentation du milieu et le cadre méthodologique : dans ce chapitre nous présenterons deux grandes sections. La première section porte sur la présentation de la zone d'étude où nous avons aussi présenté la généralité sur la pêche artisanale dans la cité d'Uvira en générale et celle de fretin (Ndagala) en particulier. La deuxième section porte sur le cadre méthodologique auquel nous avons fait recourt pour réaliser ce travail, de l'échantillonnage, du déroulement de l'enquête et de l'outil d'analyse des résultats.

> Le troisième chapitre concerne l'analyse et l'interprétation des résultats : il s'agit d'une analyse sur les caractéristiques sociales des enquêtés, de l'analyse de cartographie, de la gouvernance de la chaîne, la performance de la chaîne ainsi que les contraintes et les opportunités de la chaîne de valeur.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille