WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Amélioration de la mobilité à  l'hyper centre de Kinshasa et stratégies de réduction de la forte centralité

( Télécharger le fichier original )
par Gulain Amani Mushizi
Institut Supérieur d'architecture et d'urbanisme - Licence 2013
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

II.3.3. Difficultés de mobilité

La voirie urbaine qui représente plus de 4 000 km de voies de communication aménagées se trouve dans un état de détérioration très avancée dû au manque d'entretien, à l'insuffisance ou au mauvais état des réseaux de drainage ainsi qu'à son vieillissement. Les quelques voies dans un état moins dégradé sont surchargées par un trafic qui s'y concentre et accélère leur dégradation. La faible structuration des voies principales de la partie sud de la ville fait converger la circulation vers le principal centre administratif et des affaires au nord où les voies sont déjà chargées, allongeant de ce fait la longueur et la durée des déplacements.

Ces mauvaises conditions de circulation routière sont pénalisantes tant pour l'économie de la ville que pour les usagers.

En matière de transports urbains, une multitude de petits opérateurs aux moyens vétustes ont envahi les rues de manière relativement anarchique, porteurs de conséquences dommageables au plan de l'environnement (pollution), de la sécurité des personnes, de la durée et du coût des déplacements.

Le secteur ferroviaire quant à lui, s'est fortement dégradé et est le système de transport le moins developpé à Kinshasa. Comme nous pouvons le lire dans l'unité de lutte contre la pauvreté dans la province de Kinshasa publiée par le PNUD, le secteur ferroviaire ne couvre que 92 Km, il relie Kinshasa à Kasangulu (Bas-Congo) et la partie interurbaine allant de Masina à Kinsuka en passant par la Gombe.

52

Les services de transport public à Kinshasa sont assurés par:

· Les exploitants informels qui utilisent en majorité des véhicules d'occasion importés, dans lesquels le confort et la sécurité ne sont pas assurés. Ces véhicules sont réaménagés de façon à transporter le plus de passagers possible.

· Les exploitants formels dont City train et la société des transports urbains du Congo (STUC) qui répondent à peine à 20% du besoin en transport public, ce qui nous laisse voir que ce sont les exploitants informels qui desservent le plus la population. Il sied de signaler qu'une nouvelle société de transport est actuellement opérationnelle (TRANSCO) et dispose de 250 bus.

· Le chemin de fer urbain de Kinshasa qui est une composante de l'ONATRA et ne transporte qu'une frange de la population à cause de la vétusté de son matériel roulant.

La reglementation du transport public se présente comme suite:

· La commission nationale de prévention routière (CNPR) est un organe du ministère de transports et voies de communication créé dans le but de réglementer le transport routier et de lutter contre les accidents de circulation routière.

· Les tarifs et les itinéraires sont définis par les exploitants selon la loi de l'offre et de la demande de transport. Mais l'Etat par l'entremise du ministère de l'économie et de l'hôtel de ville de Kinshasa interviennent pour fixer le tarif de transport en fonction de la variation des paramètres économiques (carburant e taux de change).

· Les bus exploités devraient être assurés au près de la Société Nationale d'Assurance (SONAS) et immatriculés par la Direction Générale des Impôts (DGI). Mais en réalité, les exploitants informels ne respectent pas la réglementation en vigueur.

De ce fait, dans »la mobilité à Kinshasa», l'auteur nous montre que la mobilité est un des défis essentiels de la gestion urbaine de la capitale. Outre la topographie vallonnée de la frange sud de la ville, qui ne facilite pas les déplacements routiers, les causes qui engendrent une mobilité laborieuse à Kinshasa sont d'abord dues au caractère très extensif de la capitale.

De surcroit, ces flux quotidiens de la population ne peuvent s'appuyer sur aucun réseau de transports en commun de type tram, metro ou bus en site propre. Cette situation profite au système de taxis collectifs qui sillonnent

53

Kinshasa en tous sens et qui se croisent à un certain nombre de noeuds de mobilité urbaine constituant en sorte autant de gares routières aux heures de pointe.

Kinshasa présente ainsi deux principales caractéristiques:

? Une mobilité de type pendulaire où les habitants convergent le matin vers le centre pour effectuer le trajet inverse en fin de journée.

? La seconde caractéristique est ce caractère extensif de ces quartiers, qui rend ces migrations alternantes extrêmement longues et cette situation s'aggrave par la faible densité relative de la partie centrale qu'est la Gombe.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo