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Optimisation de la technique d'échantillonnage "headspace" dans le cadre de l'analyse des huiles essentielles

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par Laurent Salade
U.L.B - Science Pharmaceutiques 2013
  

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5. Conclusion

La méthode d'échantillonnage « Headspace » paraît simple en théorie mais s'avère nettement plus complexe à mettre en pratique. Le fait de pouvoir injecter directement l'échantillon sous forme gazeuse dans le GC est assez avantageux par rapport à l'injection classique mais le nombre conséquent de paramètres du « Headspace » ainsi que le mode de préparation de l'échantillon sont deux aspects à prendre en compte et qui ne sont pas toujours simples à définir en pratique. C'est pourquoi nous avons réfléchi à une approche de validation. En réalité, il existe peu de littérature traitant des analyses en « Headspace » statique et encore moins dans le cadre de plantes contenant des huiles essentielles. De plus, aucun protocole de validation n'a été décrit pour ce type d'analyses.

La version statique paraît, dès lors, plus adaptée à l'analyse d'échantillons liquides (où l'équilibre s'établit plus rapidement et uniformément qu'avec un échantillon solide) et ce, pour des analyses plutôt qualitatives que quantitatives. L'application de cette technique est fortement limitée pour les composés sous forme de traces et pour ceux présentant des tensions de vapeur très faibles (Dijkstra, Massart et al. 1978).

Pour effectuer des analyses quantitatives, la version SPME serait peut-être plus appropriée car décrite comme présentant une meilleure sensibilité ainsi qu'une meilleure reproductibilité ; faire appel à des techniques comme la « Multiple Headspace Extraction » (MITE) ou la méthode des standards internes (qui n'ont pas été abordées ici par manque de temps) avec lesquelles il serait possible d'obtenir des résultats plus satisfaisants serait une seconde option (Moldoveanu and David 2002). Ainsi, l'une de ces deux méthodes paraît être nécessaire voir même indispensable pour pouvoir présenter une étude basée sur des données quantitatives provenant d'une analyse en « Headspace » statique.

Il reste, toutefois, un certain nombre de paramètres qui n'ont pas pu être évalués et qui jouent un rôle difficile à évaluer dans ce type d'analyse comme, par exemple, le temps écoulé entre la fermeture du vial et l'analyse de l'échantillon, l'étanchéité du septum au cours d'une analyse, le nettoyage des vials, la taille du vial employé, les phénomènes d'adsorption entre l'échantillon et la paroi du vial,...

Pour conclure, l'hypothèse de départ selon laquelle l'évolution des aires de pics en fonction de l'augmentation de la masse se faisait de manière linéaire ne semble pas vraiment se vérifier dans la pratique. Les données tendent plutôt à indiquer une évolution selon le modèle quadratique. Pour confirmer ce modèle, il faudrait procéder à une série d'analyses supplémentaires et il serait aussi intéressant d'établir un nouveau plan factoriel basé sur le

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modèle quadratique (et non sur le modèle linéaire) afin d'estimer l'importance de chaque paramètre. Cependant, ce type d'analyse nécessiterait un nombre d'essais conséquent (au-delà de la quarantaine pour le plan factoriel).

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