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Le régime juridique de l'insurrection : une étude à  partir des cas libyen et syrien

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par Joseph Marcel II MBAHEA
Université de Yaoundé II - Master II Droit public international et communautaire 2013
  

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RESUME

« Les membres de l'Organisation s'abstiennent dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l'emploi de la force, soit contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de tout Etat, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations unies ». A travers cette disposition de la Charte des nations unies, les Etats réunis autour de l'ONU créée en 1945 sur les cendres de la SDN, envisageaient d'établir pour l'avenir un monde dépouillé de violences, et épris de paix. Ceci après les atrocités vécues au cours des deux conflits mondiaux les plus meurtriers. L'objectif ici était de mettre hors la loi le recours à la force dans les relations entre Etats, afin de maintenir un climat de paix et de sécurité dans la société internationale. Mais soixante-dix ans après, et en dépit de toutes ces précautions, le monde n'est pas plus en sécurité. Bien au contraire, la menace demeure mais elle a plutôt changé de visage. La menace qui pèse sur lui aujourd'hui est moins celle des conflits armés internationaux, mais davantage celle des conflits armés non internationaux. Les insurrections s'inscrivent dans cette perspective, et ont connu ces dernières années un fulgurant accroissement. Elles désignent sommairement le soulèvement armé d'un peuple contre les autorités au pouvoir. L'on peut évoquer à titre illustratif, les insurrections de 2011 en Libye et en Syrie. Celles-ci posent de sérieuses difficultés qui sont d'autant plus relevées car, les insurrections se distinguent les unes des autres. En plus, les groupes armés en général, et les insurgés en particulier sont par principe exclus de la sphère du droit international. Mais eu égard au risque qu'elles font peser sur la paix et la sécurité internationales, et du désastre humanitaire qui en résulte très souvent, les insurrections comme celles en Libye et en Syrie ne peuvent rester dans l'anonymat. Ceci en dépit d'un contexte qui leur est peu favorable, et d'un cadre juridique imprécis. En effet, la réponse du droit à l'insurrection en Libye, diffère à plusieurs égards de celle qui donnée actuellement au cas syrien. Or, la règle de droit se réclame d'application générale et impersonnelle. Ainsi, la question centrale qui se dégage logiquement de ce thème est de savoir quel est le régime juridique applicable à l'insurrection ? A l'analyse, elle a un régime juridique hybride partagé entre un encadrement par le droit interne d'une part et un encadrement par le droit international d'autre part.

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