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Contribution du psychologue dans la résolution des conflits dans une entreprise,cas de la SNCC/Kamina

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par Axint Lumbala Mpyana
Université methodiste de kamin. - Graduat 2014
  

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I.2. THEORIE SUR LE CONFLIT

La théorie du conflit postule que la société ou l'organisme fonctionne de manière antagoniste fait que chaque participant et ses groupes d'individus luttent pour maximiser leurs avantages.

Ceci contribue aux changements sociaux comme les évolutions politiques ou les révolutions.

Cette théorie a acquis une fonction empirique. Dès que le conflit a été établi comme une réalité dans la société, on a eu recours à une tradition intellectuelle pour pouvoir l'interpréter.

DURKHEIM a donné une image harmonieuse de l'organisation sociale. Ce qu'il privilégie, c'est la stabilité qu'entraine la solidarité : la source des conflits vient de la nature, des liens sociaux. Le conflit est le résultat d'un manque : l'anomie.

K. MARX, R. Dahrendorf et A. Touraine insistent sur le rôle du conflit en tant moteur du changement social. Le point de départ de cette analyse marxiste, on peut alors se demander si l'analyse marxiste du conflit est toujours d'actualité.

Il est établi aujourd'hui que les conflits sont normaux au sens sociologique, c'est-à-dire qu'ils sont intérêts à la vie en société : ils sont des éléments structurels des sociétés modernes.

Tout d'abord, en interne, le conflit génère l'existence d'une identité commune au groupe contestataire ; en suite, le mouvement social s'appuie souvent sur un principe de totalité s'inspirant d'une pensée générique (par exemple, l'intérêt national, la justice sociale, etc.) ceci a pour résultat de constituer l'essence de groupe, et de le transformer une fois les buts initiaux atteints.

Lewis A. Coser a démontré le rôle dynamique des conflits au sein des organisations et en a souligné l'utilité. Il estime que les conflits surgissent à la suite de certaines défaillances de l'organisme en l'occurrence, l'indifférence ou l'incapacité de celle-ci à résoudre certains problèmes considères comme fondamentaux par un ou plusieurs de ses membres.

En ce qui concerne les fonctions de conflits, Coser en énumère 8 qui ont particulièrement retenu son attention, à savoir que :

1°) Les conflits sociaux renforcent la conscience du groupe et marque la séparation

2°) Les conflits préservent la cohésion du groupe et la signification des institutions qui servent de soupape de sureté.

3°) Les conflits conduisent à la stabilité des systèmes sociaux,

4°) les conflits externes renforcent les pouvoirs attribués aux chefs ;

6°) les conflits idéologiques sont difficiles à maîtriser la valorisation ;

7°) les conflits créent un investissement émotionnel ;

8°) Les conflits assurent l'intégration mobilisée du groupe face aux dangers extérieurs ;

La valorisation des conflits constitue une aberration ; dans la mesure où ceux-ci constituent d'abord un élément déstabilisateur et destructeur du système social, quelles que soient leur forme, intensité, durée et ampleur.(17(*))

I.2.1. NATURE DES CONFLITS

Il est important de comprendre la nature du conflit pour pouvoir l'aborder efficacement. GEORG SIMMEL établit que le conflit n'est pas un mal, un dysfonctionnement qu'il s'agit d'éliminer au plus vite ; bien au contraire, il est un facteur de socialisation. La situation conflictuelle est par essence ambivalente : elle n'est pas une maladie de société postérieure à l'émergence de celle-ci mais elle manifeste plutôt l'unité de la vie faite de positif et de négatif.(18(*))

Dans la même optique d'idée, les psychologues DOMINIQUE PICARD et EDMOND MARC considèrent que les conflits ne sont pas des erreurs de la communication, mais qu'il est aussi normal et banal de se disputer que de bien s'entendre : « les problèmes relationnels sont inhérent à la nature et à la dynamique d'une relation parce que vivre ensemble et communiquer, `est compliqué et difficile. » (19(*))

Le conflit comme un élément positif au sein du groupe, c'est-à-dire en l'absence de tout conflit, on ne serait pas forcés de panser au-delà de limites du quotidien et de la routine. Quant on réunit différentes personnes ayant des points de vue, des valeurs, des expériences, une éducation, des modes de vie et des intérêts variés, les différences abondent. Cette diversité est de nature à enrichir les échanges, les idées et les objectifs poursuivis tant et aussi long temps que le groupe se sert de ce qu'il apprend pour améliorer sont travail.

Le conflit comme un élément négatif est de nuire aux succès du groupe. Le conflit est vécu dans la souffrance et contrairement à la bonne entente, il empêche la relation de progresser et d'être productive et les partenaires de s'épanouir. C'est pourquoi il est souvent nécessaire de le réguler et le résoudre.

* 17 http://www. Mémoire online. Com, 2006, consulté le 07/01/2015 à 14 h 32'.

* 18 www.sciences économique et sociales.com, 2005, consulté le 14/12/2014 à 14h02'

* 19 www.conflitscience-sociale.Fr, 2005, le 14/12/2014 à 14h20'

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