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Minéralogie et géochimie du gisement de manganèse de Kisenge (république démocratique du Congo).

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par Arsène Mango
Université de Namur - Baccalauréat en géologie 2013
  

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IV.3 Calcimétrie

Le calcimètre est un appareil destiné à la détermination de la teneur en carbonates RCO3 (R peut être du Ca, Mg, Sr, Mn, etc.) des échantillons. L'analyse est basée sur la mesure du volume de gaz carbonique dégagé par une quantité connue d'échantillon, sous forme de poudre dans notre cas, avec de l'acide chlorhydrique (dans notre cas, de l'HCl 35%), à une certaine température et pression. Le gaz dégagé lors de la réaction exerce une pression sur le liquide contenue dans une burette graduée. Le liquide passe alors d'un volume initial V1 à un volume final V2. L'équation de la réaction produite à l'intérieur de la burette est la suivante :

RCO3 + 2HCl RCl2 + H2O + CO2

Et le pourcentage de carbonate peut être calculé de la sorte : Masse RCO3 = 1,219 * [ÄVCO2/T°]

%RCO3=[masseRCO3/M]*100

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?v : différence entre le volume initiale (V1) et le volume final (V2) (en ml) T° : température (en Kelvin)

M : masse en g de l'échantillon en poudre pesé

IV.4 Microscopie électronique à balayage (MEB)

Préparation des échantillons

Afin de pouvoir observer les échantillons au MEB il a fallu d'abord prendre une section sur chacun des sept échantillons, la scier, l'enrober dans une résine, polir au papier de verre la surface qui sera analysée et enfin enduire cette surface au carbone. Seuls les échantillons Ka 55, Kis 1-30 et Kis 1769 RG seront analysés par cette méthode.

Méthode d'analyse

Un faisceau d'électrons produits par chauffage d'un filament de tungstène, est accéléré par une différence de potentiel qui règne entre un filament polarisé négativement, et une anode reliée à la masse. Ce faisceau à haute vitesse est dévié par une série des lentilles jusqu'à l'échantillon. Sous l'impact du faisceau d'électrons accélérés il y a émission, par l'échantillon, des électrons primaires ou rétrodiffusés, des électrons secondaires et des rayons X. Ces trois rayonnements sont recueillis sélectivement par des détecteurs qui transmettent un signal à un écran cathodique dont le balayage est synchronisé avec le balayage de l'échantillon.

Les électrons rétrodiffusés renseignent sur le numéro atomique des éléments ; en effet plus la phase minérale qui est bombardé par les électrons aura un numéro atomique élevé, plus il y aura d'électrons rétrodiffusés, et plus la phase minérale apparaîtra claire.

Les électrons secondaires permettent d'obtenir des renseignements sur la topographie de l'échantillon et peu d'informations sur le contraste des phases. Car, étant donné qu'ils proviennent des couches superficielles, les électrons secondaires sont très sensibles aux variations de la surface de l'échantillon. La moindre variation va modifier la quantité d'électrons collectés.

Les rayons X possèdent une énergie caractéristique propre à chaque élément qui les a émis. Ces rayons sont recueillis et classés suivant leurs énergies ou leurs longueurs d'onde pour donner des informations sur la composition chimique de l'échantillon lorsqu'on fait une cartographie d'éléments à partir de la sonde EDS (Energy Dispersibe Spectroscopy) du MEB.

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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle