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Facteurs favorisants l'abandon des personnes vivant avec le VIH au service antirétroviral au Rwanda. Cas du centre de santé Byahi.

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par Christophe KAZUNGU
Université des Hautes Technologies des Grands Lacs - Licence 2013
  

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I.3. Prise en charge des PVVIH

La base de toute prise en charge est le counseling qui seul permet un dépistage volontaire et éclairé.

La prise en charge correcte des PVVIH est une prise en charge globale qui comprend :

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I.3.1. La prise en charge médicale

Depuis la découverte du VIH/SIDA, des progrès remarquable ont été réalisés dans le cadre des recherches de son vaccin et des thérapies empêchant la réplication virale. Tel est le but à moyen ou à long terme visé par la communauté scientifique. En ce qui concerne la thérapie, il est à souligner que depuis ces dix dernières années, les antirétroviraux (ARV) sont devenus de puissantes armes de lutte contre le VIH en inhibant la réplication. Malheureusement ces médicaments sont incapables d'éliminer le virus de l'organisme. Ainsi, la thérapie actuelle recourt aux soins palliatifs et traitement des infections opportunistes, et au traitement antirétroviral19.

I.3.2. Traitement des infections opportunistes

a) Introduction

La prévention et le traitement des infections opportunistes représentent un niveau intermédiaire de soins du SIDA. La plupart des infections opportunistes (IO) peuvent être traitées sans difficultés et à moindre coût.

b) Définition

Infection Opportuniste : Il s'agit d'une infection provoquée par des organismes qui ne provoqueraient pas la maladie chez une personne dont le système immunitaire fonctionne bien. Les PVVIH sont particulièrement sensibles aux IO et cela résulte de: - L'immunosuppression

- Le stress psychologique, qui peut influer sur le système immunitaire

- L'appauvrissement de l'état nutritionnel

Les coïnfections à des pathogènes tels que la TB et la malaria augmentent la charge virale du VIH et accélèrent donc la progression de la maladie. Par conséquent, la prévention d'autres infections comme les IST, la malaria et la TBC peut présenter un avantage clinique pour le VIH.

19 Helen Jackson ; Sida en Afrique, Continent en Crise, SAFAIDS, 2004

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I.1.3.1 Traitement antirétroviraux (ARV)

Définition des ARV : Les ARV ou Antirétroviraux sont des médicaments qui fonctionnent en inhibant l'action de l'un ou l'autre ou encore des deux enzymes virales essentielles à la réplication du VIH, la TRANSCRIPTASE INVERSE et la PROTEASE. Ils sont donc à la fois des inhibiteurs de la transcriptase inverse (ITI) ou Antitranscriptase, et des inhibiteurs de la protease (IP) ou antiprotease.

Les soins palliatifs et le traitement des infections opportunistes ne stabilisent pas la progression de la pandémie du VIH et ne diminuent pas la déchéance du système immunitaire. Seuls les antirétroviraux actuellement attaquent directement le VIH. Cependant, la combinaison d'au moins trois sortes d'antirétroviraux est requise.

I.1.3.2 Traitements antirétroviraux de première intention recommandés

Les pays sont invités à adopter une démarche de type santé publique pour faciliter l'utilisation des antirétroviraux quand les ressources sont limitées. Une telle approche à une double implication :

+ D'une part, des programmes adaptés de traitement antirétroviral, doit être mis au point

+ D'autre part, le traitement antirétroviral doit être standardisé

Il est suggéré en particulier que les pays sélectionnent pour l'usage à grande échelle un seul traitement de première intention et un nombre limité de traitements de deuxième intention sachant que les personnes intolérantes ou en échec thérapeutique avec les protocoles de première et de deuxième intention devront être adressées à des médecins spécialisés qui définiront un traitement individualisé.

Certains éléments devront être pris en compte dans le choix des schémas thérapeutiques antirétroviraux, tant au niveau des programmes que chacun des patients : activité du traitement, profit des effets secondaires, maintien des possibilités futures de traitement, observance présumée d'un schéma thérapeutique donné par la population de patient considérée, état de santé (coïnfections, anomalies métaboliques

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médicamenteuses par exemple), grossesse ou risque de grossesse, traitements contaminants (en raison des risques d'interactions virales résistantes, coût et accessibilité. D'autres facteurs peuvent devoir être considérés quand les ressources sont limitées :

> Accès à un petit nombre d'antirétroviraux seulement insuffisance des infrastructures sanitaires, nécessité de faire parvenir les médicaments dans les zones rurales, incidence élevée de la tuberculose et de l'hépatite B et / ou C, présence enfin de plusieurs groupes et sous-types de VIH.

I.1.3.3 Quand débuter le traitement ?

Dans le cadre des programmes de traitement antirétroviral en situation de ressources limitées, l'OMS recommande de débuter le traitement des adolescents et des adultes infectés par le VIH dans les cas suivants :

+ Maladie à VIH de stade IV (Stade OMS) (SIDA clinique quelque soit le nombre de CD4 ;

+ Maladie à VIH de stade I, II ou III (stade OMS), avec un nombre de CD4 inférieur à 200/mm3 ;

+ Maladie à VIH de stade II ou III (stade OMS) avec un nombre total de lymphocytes inférieur à 1200/mm3 ;

Les pays sont invités, chaque fois que possible, à utiliser la numération des CD4 dans leurs programmes de traitement antirétroviral, et à envisager l'emploi des méthodes simples et peu coûteuses qui existent maintenant pour pouvoir généraliser la pratique de la numération.

A la place du nombre total de CD4 (numération de CD4), on peut utiliser le pourcentage de CD4. Un pourcentage de CD4 inférieur à 15% correspond à une numération des CD4 inférieur de 200/mm 3. Si la numération exacte des CD4 est impossible, on peut aussi utiliser un nombre de lymphocytes totaux égal ou inférieur à 1200/mm3 comme indicateur de la décision thérapeutique en présence d'une maladie à VIH symptomatique (c'est-à-dire) stade II ou III de l'OMS

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Si le nombre total de lymphocytes est mal corrélé au nombre de CD4, associé au stade clinique, c'est un marqueur utile de pronostic et de survie. La mesure de la charge virale (par dosage).

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