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Le droit international face à  la protection des minorités en RDC. Cas de Human Rigth Watch et l'opération Likofi en 2013 - 2014.

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par Serge MBEMBE
Université pédagogique nationale  - Licence 2015
  

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3.3. De l'appréciation du rapport de HWR

Le gouvernement de la République Démocratique du Congo a lancé « l'opération likofi » une opération de police dans la capitale Kinshasa, visant à mettre fin aux crimes commis par des membres de gangs criminels organisés sous le nom de « Kuluna ». Le général célestin Kanyama aurait été le principal commandant de l'opération likofi.

Dans plusieurs incidents, les policiers auraient fait usage de leurs armes et auraient tué des jeunes non armés devant leur maisons, tandis que d'autres auraient été appréhendés et auraient été exécutés dans les marchés ouverts où ils dormaient ou travaillaient. De nombreux autres jeunes auraient été conduits vers des destinations inconnues et auraient été des victimes de disparitions forcées.

Le rapport de HWR aurait été appuyé sur des entretiens menés à Kinshasa avec plus de 100 personnes, des témoins des exactions, des membres de familles des victimes, des policiers ayant participé à l'opération likofi, des responsables gouvernementaux et d'autres personnes.

Human Rights Watch aurait fait appel au gouvernement congolais à traduire en justice les responsables de ces exactions et à suspendre immédiatement le général Kanyama de ses fonctions et à fournir des informations aux membres de famille en

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ce qui concerne le sort des victimes ou l'endroit où elles se trouvaient.

3.4. De la mise en désuétude de l'opération Likofi.

Les kinois ont connu plusieurs mois de répit parce que les « Kuluna » étaient introuvables dans les rues de Kinshasa. On attendait même le lancement de l'opération « Likofi II » pour s'assurer que ces hors-la-loi disparaissent comme par enchantement.

Mais, les ONG de défense des droits de l'homme sont allées jusqu'à demander la suspension du commandant de la police à Kinshasa, le général Célestin Kanyama. Ce qui ne peut qu'irriter les autorités congolaises.

Depuis, plus d'action sur le terrain et les « Kuluna » en ont profité, puisque leurs droits sont si chers aux yeux des organisations de défense des droits de l'homme tant nationales qu'internationales, pour reprendre leur sale besogne.

Et au moment actuel des agressions contre de paisibles citoyens sont signalées ça et là, les activistes locaux des droits de l'homme font la sourde, en attendant sans nul doute une autre occasion d'incriminer le pouvoir.

Sans aucune considération pour les victimes de « Kuluna » dont les droits passent inaperçus aux yeux des

activistes des droits de l'homme. Triste réalité face à la

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complicité les « Kuluna », à savoir les activistes des droits de l'homme. Ils ont repris du service comme au bon vieux temps, si pas plus aujourd'hui. Les « Kuluna » défient, une fois de plus, les habitants de la ville de Kinshasa. Ils sévissent partout sans craindre la moindre réplique. Plus on les laisse agir, plus ils passeront à la vitesse de croisière.

Contrairement à ce qui se passait auparavant, ces bandits commencent à s'introduire dans des maisons. Prenons le cas d'une famille habitant sur rue Mpese n°49 Bis au quartier 4 dans la commune de N'Djili. Le sang a coulé comme on en voit rarement dans cette maison où plus d'une dizaine de « Kuluna », on a estimé leur nombre a quinze, se sont signalés dans la nuit du mardi 09 au mercredi 10 juin 2015. C'est vers 2 h00 du matin que ces bandits se sont introduits dans la parcelle, ils ont frappée après avoir escaladé le portail63.

Une fois dans la parcelle, ils ont frappé fortement à la porte de la maison en criant « Police ». Une fois dans la maison, les « Kuluna » somment tout le monde de se coucher par terre. Sans tarder, ils se mirent à emporter tous les biens trouvés dans la maison (poste téléviseur, machine, habits, téléphones et d'autres biens).

63 Reportage de Bénie Mayala/IFASIC. Consulté en Aout 2015, Congo synthèse.com

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Pour laisser des traces de leur passage, ils ont molesté trois membres de la famille à coups de machettes : le père, la mère et la fille ainée.

Qui peut donc arrêter ces inciviques ? C'est la que certains Kinois jugent mal la mobilisation des technostructures et autres ONG des droits de l'homme qui avait bloqué le déclenchement de l'opération « Likofi II» après la réussite de la première.

Quoi qu'en disent les activistes de droits de l'homme « Likofi » avait permis aux Kinois de pousser un grand « Ouf de soulagement ».

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams