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Amin maalouf les identités meurtrières analyse trans-textuelle.

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par Abderrahméne Omar Fettar
Mentouri constantine (1) - Master 2 Analyse du discours littéraire  2015
  

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IV. Analyse intertextuelle

Il n'y a pas d'écriture ou d'oeuvre pure, la créativité humaine ne vient du néant, aucune oeuvre n'échappe à cette règle , toute écriture est constitué au fond d'une autre antérieur intégré au fond entre les lignes, on a juste brouillé le chemin qui nous menait vers ses idées directement, telle une route au milieu du désert qui relie deux villes, ensevelie sous les dunes de sables déposées par le vent, c'est tonnes de sables cache la route qui nous mène vers l'autre ville , telle est le rapport de l'intertextualité qui met en relation deux texte (A) et (B).

Le mot (le texte) est un croisement de mot (textes), où on lit au moins un autre mot (texte) [...] tout texte se construit comme mosaïque de citation, tout texte et une absorption et transformation d'un texte à la notion d'intersubjectivité s'installe celle de l'intertextualité et le langage poétique se lit au moins comme double 40(*)

Donc on pourrait conclure à travers cette citation que tout texte est une sorte de réincarnation d'un autre texte déjà-là.

Nous allons donc à travers cette étude de cerner les liens qu'entretienne l'oeuvre d'Amin Maalouf les identités meurtrières, avec d'autres oeuvres du même écrivain ou d'autre écrivains et justifier le rapport d'intertextualité présent.

Son oeuvre n'échappe pas à la règle, étant donné que c'est un auteur biculturel ( aux deux cultures ) , qui connait deux langues différentes ou plusieurs , qui est un lectur par excellence , donc il n'est pas étonnant qu'en lisant ses oeuvres, nous trouvons qu'elle entretiennent un rapport étroit ou large avec d'autres oeuvres , faisant de l'intertextualité une dimension dite constructive de ses écrits, il arrive à traves cela a brouiller sa voix énonciative et en lisant bien ses oeuvres on trouvera que plusieurs voix peuvent s'entendre au font de ce dernier.

Ø La mondialisation comme thème intertextuelle

«Les identités meurtrières », n'est qu'une allusion au climat qui règne au XXIe siècle baigné de chao ,ou le soleil se cache derrière la brume d'actes humain cruelles, c'est aussi une introduction à ce qu'on appelle la mondialisation étant donné que cet essai est paru au début du XXIe siècle même ,qui s'appuie sur l'expansion entre les échanges humains ,dans divers domaines cultuelles ou économiques ou politique cette mondialisation a influé les pays du moyens orient d'une façon négative plus que positive.

La mondialisation avait engendré un grave dérèglement par sa dominance menaçant les cultures des pays qu'elle influait, elle a fini par détruire ces dernière allant jusqu'à même les anéantir définitivement laissant place à une nouvelle culture méconnue non adaptée aux pays qu'elle avait envahiajoutant à cela l'accroissement de la criminalité transfrontalière, ainsi que d'autres dégâts d'une façon plus au moins jugée non justifiée.

Ce sujet a été emprunté par l'auteur dans ses divers livres il dit dans son essai les désorientés :

L'affaiblissement de la part relative de l'Occident dans l'économie mondiale, tel qu'il s'est amorcé au début de la Guerre froide, est porteur de conséquences graves qui ne sont pas toutes mesurables dès à présent.

L'une des plus inquiétantes, c'est que la tentation paraît désormais grande pour les puissances occidentales, et surtout pour Washington, de préserver par la supériorité militaire ce qu'il n'est plus possible de préserver par la supériorité économique ni par l'autorité morale.

Là se situe peut-être la conséquence la plus paradoxale et la plus perverse de la fin de la Guerre froide ; un événement qui était censé apporter paix et réconciliation, mais qui fut suivi d'un chapelet de conflits successifs, l'Amérique passant sans transition d'une guerre à la suivante, comme si c'était devenu la 'méthode de gouvernement' de l'autorité globale plutôt qu'un ultime recours."41(*)

· Dans origines 

"On a trop souvent tendance à rapprocher les deux attitudes, et à considérer que le nationalisme est une forme accentuée du patriotisme. En ce temps-là - et sans doute à d'autres époques aussi - la vérité était tout autre : le nationalisme était exactement le contraire du patriotisme. Les patriotes rêvaient d'un Empire où coexisteraient des peuples multiples, parlant diverses langues et professant diverses croyances, mais unis par leur commune volonté de bâtir une vaste patrie moderne qui insufflerait aux principes prônés par l'Occident la sagesse subtile des âmes levantines. Les nationalistes, eux, rêvaient de domination totale quand ils appartenaient à l'ethnie majoritaire, et de séparatisme quand ils appartenaient aux communautés minoritaires; l'Orient misérable d'aujourd'hui est le monstre né de leurs rêves conjugués"

· Dans les identités meurtrières

Il ne fait pas de doute que la mondialisation accélérée provoque, en réaction un renforcement du besoin d'identité [...] et un renforcement du besoin de spiritualité. Or, seule l'appartenance religieuse apporte, ou du moins cherche à apporter une réponse à ces deux besoins.42(*)

· Dans le roman d'un autre auteur : Alexandra Laignel-Lavastine

On peut dire que là où le soin de l'âme est occulté, là où il laisse place à l'optique d'une domination purement rationnelle et technique de la société, cette occultation ouvre du même coup la porte à la barbarie. Dans son épure au XX siècle: au crime de bureau. (p. 47)

Ø L'exile et le voyage comme thème intertextuelle

Le voyage est un thème très répandue, étant donné que l'écrivain a le plus souvent voyager d'un pays a un autre pendant toute sa vie donc le ce thème révèle intertextuelle.

· L'Hégire et la fuite de Mahomet à Médine l'an 622

Dieu a dit : "Ceux qui ont fait du tort à eux-mêmes, les Anges enlèveront leurs âmes en disant : "Où en étiez-vous?" (à propos de votre religion). "Nous étions impuissants sur terre", dirent-ils. Alors les Anges diront : "La terre d'Allah n'était-elle pas assez vaste pour vous permettre d'émigrer?" Voilà bien ceux dont le refuge est l'Enfer, Et quelle mauvaise destination !"43(*)

· Dans les identités meurtrières

«  Cinq ans plus tard en 570 naquit Muhammad,Mahomet, le prophète de l'islam hors de la limite de l'empire, pas si loin il y avait constamment un va-et-vient de caravane entre sa ville natale la Mecque et les côtés du monde romain telles que daman ou polymère ... »44(*)

Amin Maalouf évoque le voyage de Muhammad LE HIDJRAT VERS MADINA comme une référence ou témoignage vivant, sur le harcèlement qu'ont subi les musulmans, et la menace de mort pour la simple raison qu'ils sont musulmans c'est ce qui a poussé Muhammad à sortir de Makka vers Medina fuyant Abou Jahl et ses menaces contre tout le groupe de musulmans accompagnant le prophète. C'est ce qui a poussé Amin Maalouf à évoquer le sujet de la religion comme référence à l'identité celle qui conduit au meurtre.

· Le mal être après l'exile comme thème intertextuelle :

«Moi l'étranger le nouveau venu je me contentais d'écouter quelque fois attentif quelques fois dans mes rêveries selon l'intensité des évènement de la textures du propos.. »

« Est-ce que j'ai souffert d'avoir été un étranger.. »45(*)

C'est ce qu'on retrouve dans son roman origine :

"L'émigrant doit être prêt à avaler chaque jour sa ration de vexations, il doit accepter que la vie le tutoie, qu'elle lui tapote sur l'épaule et sur le ventre avec une familiarité excessive."46(*)

La reprise du même thème à chaque fois a une devise: l'écrivain transmet aux lecteurs son mal être après avoir quitté son pays natal le Liban vers la France son pays d'accueil. Dans ce roman il parle de lui à travers les deux frère,Gebrayel et Botros,nés dans ce Liban de la fin du XIXe siècle encore partie intégrante de l'Empire ottoman. Et évoque leurrêve de quitter l'orient natal pour cuba.

· Apprivoiser la panthère comme thème intertextuelle.

Ce n'est qu'une reprise du titre d'un Livre de théâtre de DarkoJapelj, Hala Ghosn, JalieBarcilon et Jérémy Colas,qui est un spectacle drôle il s'inspire des Identités meurtrières d'Amin Maalouf et invite plusieurs acteurs européens à traquer "leur nationalisme" et à dépasser les conflits identitaires. Hala Ghosn essaye à travers cette pièce de théâtre à projeter la réalité telle qu'elle est d'une façon plus au moins humoristique, c'est comme une sonnette d'alarme. Un message caché entre les lignes de l'humour. Alarmer sans pour autant blesser.

 Apprivoiser la panthère évoque la terre et l'exil, l'oppression et la guerre, les intolérances et la haine, les limites de la liberté. S'attaque à la bête identitaire, se gardant bien de faire la leçon, mais montrant, dans un rire grinçant mais salvateur, que derrière chaque discours, chaque bombe, chaque mort, chaque exil, il y a des hommes, des femmes et que la paix est fragile 47(*)

Amin Maalouf époque ce même thème, (apprivoiser la panthère), comme une référence, étant donné que Hala est née au Liban aussi et à suivit la voie de l'écrivain franco-libanais.la panthère désigne le diable le monstre à apprivoiser. C'est le mal que dégagent nos identités.

Ø Génocide au nom de la religion

· La guerre civile du Liban : Les clés du Moyen-Orient

La guerre du Liban est un évènement dans l'écriture maloufienne,elle en est la clef du mal être de l'écrivain son dénouement ,son pire souvenir , les forces extérieurs du Liban comme organisation de libération de la Palestine, en conflit avec l'état israélien et la Syrie étant l'origine de la séparation de Beyrouth en deux ,après tant d'année d'unions, la ville natal d'Amin Maalouf se retrouve coupé entre chrétiens à l'est et musulmans à l'ouest assiégés par des protagonistes qui réclament la fin du système confessionnel ses phalangistes, font appel à la Syrie qui finira par envoyer ses trouve en 1976 en plein mois de mai ,l'arméentre à Beyrouth en novembre le massacre commence la douleur est répandue.

Amin Maalouf essaye de reconstruire un lien entre les événement survenue à Beyrouth à cette époque-là, et les événements du coup d'état survenu en Algérie en octobre1988,les islamistes qui essayent de monter au pouvoir en profitant de l'islamisation et de la religion pour servir leurs intérêtsau pouvoir, ilsse retrouvent chasser par le pouvoir algérien , c'est ce qui a poussé les islamistes à prendre les armes, c'était le début d'une longue période noire, entre 1990 et 2001 cette guerre avait fait plus de 250.000 morts.

Après quelques années Rachid Boudjedra, reprend en 2014 dans son roman Printempsl'événement survenus à cette époque, Amine Maalouf l'avait suivi bien des années plutôt.

Les références comme élément cruciale de l'intertextualité qu'on retrouve dans notre essai «  les identités meurtrières » sont des références dites universels consultable à tout moment ; effectivement l'essai retrouve une série de témoignages d'évènements (guerre froide ; guerre mondiale ; conflit au moyens orient ; conflit islamo-juif ; chute du mur de Berlin...Etc.) survenue pendant le derniers siècle de l'existence humaine ses évènements enrichissent les informations contenues dans ce livre le rendent plus crédible et apporte plus de sens au sujet identitaire.

Donc on pourrait dire que le phénomène de l'intertextualité dans l'écriture maaloufienne, est un phénomène très répandu, on peut le déceler par une simple lecture, ce n'est guère étant vu que l'écriture d'Amin Maalouf provient de différente traductions, on peut retrouver de dans des noms d'auteur qui viennent de l'orient aussi bien que l'occident.

La langue donc joue un rôle majeur dans l'écriture maaloufienne, un trait d'unions entre plusieurs cultures et civilisations , c'est ce qui crée le phénomène d'intertextualité , donc l'oeuvre maaloufienne est comparable à un palimpsestes chez Genette ou une Introduction à l'intertextualité de Nathalie Piegay-Gros, dans l'écriture d'Amin Maalouf, l'écriture intégré à une autre écriture , parvient tant bien que mal à faire l'unions entre l'orient et l'occident , étant donné que chaque auteur est un lecteur chevronné avant tout , ses liens tissés entre cultures sont bien plus fort dans l'écriture Maaloufienne, les exemples sont nombreux par exemple dans le roman « Samarcandes » ou « les croisades vues par les arabes »l'écriture orientale est omni présente par la diversités des noms arabes utilisés par Maalouf tels que : Oussama Ibn Mounqidh ou Omar Khayyam.

On pourrait dire donc que les identités meurtrières d'Amin Maalouf un timbre d'écriture qui représente bien l'occident par ses auteurs comme Montesquieu et l'orient médiéval et qui reflète tant bien que mal la culture de l'écrivain autant que métis biculturel.

Ecriture Maaloufienne

251664384

251669504251668480

Expériences personnelles

251666432

Langues arabe et française

251667456

Lectures multiples

251665408

On pourrait conclure, que pour écrire, Amine Maalouf puise dans son expérience personnelle est ses lectures en plusieurs langues, pour construire un genre d'écriture qui unifie plusieurs cultures à la fois et donne donc une grande place au phénomène intertextuelle.

Cette écriture, qui se voit original avec le mixage des langues, donne chair au récit et rend le paysage très vivants dans leur village, dans leur tradition et leur manière. Le lecteur entre dans la culture libanaise dont les valeurs sont rendues accessibles par une langue qui participe des deux univers essentiels de pensée. Ces expressions et cette multi-culturalité constituent l'identité plurielle du narrateur. Cette diversité culturelle lui a permis d'édifier son essai les identité meurtrières .

* 40 Julia Kristeva, Semeiotikê.le seuil .Paris .1969 pp 84-58

* 41 Amin Maalouf "Le Dérèglement du monde" Edition Grasset, Paris 1998

* 42 Amin Maalouf "Les identités meurtrières" Edition Grasset, Paris 1998

* 43Coran, 4/97-99

* 44 Amin Maalouf "Les identités meurtrières" Edition Grasset, Paris 1998, p 64

* 45 Amin Maalouf "Les identités meurtrières" Edition Grasset, Paris 1998.

* 46 Amin Maalouf "Origines" Edition Grasset, Paris 2006.

* 47 Hala Ghosn, Apprivoiser la panthère, édition Lansman (6 avril 2012).

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci