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L'exercice de la protection consulaire en droit international au regard de la pratique des états. Cas de la république démocratique du Congo.

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par Steeve-Etienne MULINDWA CHELUBALA
Université Officielle de Bukavu - Licence 2014
  

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§2. SOURCES DU DROIT APPLICABLE ET PROCEDURE DEVANT LA COUR

A. SOURCE DU DROIT APPLICABLE

L'une des missions de la Cour internationale de justice, tel qu'il ressort de l'article 38 de son Statut, est de régler, conformément au droit international, les différends d'ordre juridique qui lui sont soumis par les Etats. Cette disposition énumère notamment comme sources :

- Les conventions internationales soient générales, soient spéciales établissant les règles expressément reconnues par les Etats en litige ;

- La coutume internationale comme preuve d'une pratique générale acceptée comme étant le droit ;

- Les principes généraux du droit reconnu par les nations civilisées et ;

- De manière accessoire et sous réserve de l'article 59, les décisions judiciaires et la doctrine des publicistes les plus qualifiés de différentes nations comme moyen auxiliaire de détermination des règles de droit.

Pour une bonne administration de la justice, il importe de souligner que le statut de la CIJ, de par sa souplesse, reconnait aux juges, après accord des parties, de juger aussi bien en droit qu'en équité. C'est le cas lorsque la Cour a affirmé dans son arrêt à l'occasion de l'affaire du Cameroun Septentrional que « sa fonction est de dire le droit mais elle ne peut rendre qu'à l'occasion des cas concrets dans lesquels il existe, au moment du jugement, un litige impliquant un conflits d'intérêts juridiques entre les Etats».

B. LA PROCEDURE

La procédure appliquée par la Cour aux affaires contentieuses portées devant elle est exposée dans son statut et dans son règlement d'ordre intérieur. La procédure comporte deux phases : la phase orale et la phase écrite.

1. La phase écrite : elle comprend les communications à juges et à parties des mémoires, des contre-mémoires et éventuellement des répliques ainsi que toutes pièces de documents à l'appui. Ces communications se font par l'entremise du greffier en copie conforme à l'égard de l'autre partie. Une fois la dernière pièce déposée, l'affaire est en état d'être plaidée.

2. La phase orale : elle s'ouvre, en principe, quelques mois après le dépôt de pièces. Elle consiste dans l'audition des témoins, experts, agents, conseils et avocats ; il s'agit, en fait, des plaidoiries en audiences publiques. La date d'ouverture est fixée par la Cour en fonction de son calendrier et, dans la mesure du possible, des conventions des parties qui ont toujours besoin d'un certain délai.

Les parties plaident selon l'ordre du dépôt de pièces écrites ou, pour les affaires soumises en vertu d'un compromis, dans l'ordre fixé par la Cour après consultations des agents des parties.

Apres la phase orale, la Cour se réunit à huis clos afin de délibérer après quoi elle rend son arrêt en audience publique (article 54 du statut). L'arrêt est définitif et sans recours. Si l'un des Etats en cause n'accepte pas d'exécuter cet arrêt, l'Etat adverse peut recourir au conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies.

En principe, la Cour exerce ses attributions en séance plénière mais, si les parties le demandent, elle peut aussi constituer des chambres spéciales pour connaitre des affaires déterminées. La Cour connait deux langues officielles à savoir le français et l'anglais. D'où, tout ce qui est écrit ou dit dans une des deux langues doit être traduit dans l'autre.

Il faut toutefois noter que par devant cette haute juridiction des nations unies, une affaire peut prendre différentes issues. L'article 73 est plus éloquent à ce sujet. En effet, on peut citer d'abord l'arrangement à l'amiable qui peut intervenir à n'importe quel stade de la procédure. Dans ce cas, les parties devront faire connaitre qu'elles sont parvenues à un accord et la Cour, à travers son président, rendra une ordonnance de radiation du rôle.

Il y a ensuite le désistement. Il consiste en ce que le demandeur déclare, de son propre chef, qu'il renonce à poursuivre la procédure ou bien les deux parties se déclarent d'accord pour renoncer à l'instance. La Cour rend alors une ordonnance de radiation au rôle.

Il y a enfin l'intervention de l'arrêt de la Cour. Il s'agit d'une décision rendue par la Cour pour mettre fin au litige par l'acceptation d'une exception ou d'un point préliminaire voire par un prononcé du fond. A ce niveau, la Cour donne sa position par rapport au litige, dit le droit conformément à son statut et départage les parties.

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