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L'importance de l'intervention de l'état dans la gestion de la rivière haut-du-cap dans la commune du cap-haà¯tien : nord d'Haà¯ti.

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par DIeulima NORESTOR
MADISON INTERNATIONAL AND BUSINESS SCHOOL - MASTER EN PROJECTS MANAGEMENT 2015
  

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C) Les constructions anarchiques et la maltraitance de Haut-du-Cap

Il est un fait certain et intolérable qu'aux rivages de l'embouchure, de la rue 5 boulevard à Haut-du-Cap, environ 5 à 6 kilomètres de longueur, il existe de vastes bidonvilles où vit une population très pauvre et où les risques de glissements de terrain sont importants (Ex. : Morne Barrière bouteille). Les très fortes inégalités sociales entre les habitants de ces quartiers sont à l'origine de violences sociales et d'une importante criminalité.

Les gens ont construites leurs maisons et leurs latrines aux bords de l'eau tout en fermant le lit de l'embouchure avec des fatras de toutes sortes dont matières fécales, bouteilles plastiques, sachets d'eau, et ceux provenant de leurs produits de consommation. Pour dire mieux dire, ils construisent leurs demeures à l'intérieur même de l'eau. Passant sur le pont neuf de la route nationale, du nord au sud et de l'est à l'ouest, on observe à une situation extraordinairement déplorable (douloureuse) qui dit ou traduit l'inexistence des autorités, ou du moins qu'elles sont mortes ou encore qu'elles sont des statues (pardonnez-moi l'expression, car ça me blesse amplement, deuxième ville d'un pays, surtout Haïti, la perle des Antilles / Petit Paris de Saint-Domingue) ne pouvant pas réagir face à cette situation. La scène la plus laide et la plus drôle, c'est lors du « Carnaval National au Cap-Haïtien » du 10 au 12 Févier 2013, où beaucoup d'étrangers venaient se détendre. Ne voulant pas qu'ils prennent les photos de ces espaces (malheureuse situation), l'État Haïtien a fait barrer le pont neuf du nord au sud. Jusqu'à présent aucune intervention, aucun interdit/restriction. Donc, la rivière est vraiment maltraité, c'est pour cela même que j'imagine que les gens ne peuvent dormir en paix quand la pluie est menacée, sou peu ils vont tous être inondés. J'imagine aussi, et c'est réel, que les autorités laissent exister cette situation pour qu'ils puissent en tirer profit lors des catastrophes naturelles, sinon elles feraient autrement. Elles n'auraient pas laissé le peuple à la dérive et à la merci des catastrophes naturelles qui se sont produites très souvent. Cette situation souille le visage de la ville et celui du pays tout entier ; entraine et entrainera des impacts négatifs sur l'environnement bien qu'il existe des lois nationales et internationales sur l'environnement.

La Rivière Haut-du-Cap et ses environs avec des logements et ... le même jour et la même heure.

D) La bidonvilisation et la vulnérabilité expansive

Haïti à elle seule ne connaît pas les difficultés en matière d'explosion démographique et de bidonvilles. Même les grandes puissances en connaissent. Par exemple immigration irrégulière en France, fait, pour un ressortissant étranger, d'entrer ou de se maintenir illégalement sur le territoire français.

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En France, l'immigration irrégulière correspond à une réalité variée : étrangers entrés légalement, mais qui se maintiennent sur le territoire français au-delà de la durée de leur visa ; étrangers entrés illégalement, mais en transit dans le but de gagner d'autres pays (Royaume-Uni, États-Unis, Canada notamment) ; ou encore étrangers déboutés du droit d'asile et qui constituent depuis les années 1990 une part croissante de cette immigration irrégulière. Les termes d'immigration irrégulière et d'immigration clandestine sont employés de manière similaire. Toutefois, il convient de souligner que les étrangers en situation irrégulière ne sont pas tous des clandestins. Seuls le sont en réalité ceux qui n'ont jamais eu affaire à l'administration.

De 1850 à 1900, tandis que la plupart des autres pays d'Europe triplent presque leur population, celle de la France n'augmente plus. Face au manque de main-d'oeuvre, la France devient alors un pays d'immigration. Jusqu'en 1917 une simple déclaration à la mairie de leur résidence suffit aux étrangers pour s'établir en France et y exercer une profession. En 1931, alors que la France est frappée par les effets de la crise économique de 1929, les premières dispositions sont prises pour ralentir l'entrée des travailleurs étrangers. Suivent l'institution, en 1934, d'une aide au rapatriement volontaire des ouvriers, puis des retours forcés (1935), qui concernent particulièrement les ressortissants polonais. En 1973, à la suite d'un mouvement de grève de la faim et de manifestations contre le durcissement des conditions de séjour des étrangers en France mis en oeuvre en 1972, la circulaire permet de régulariser tous les immigrés clandestins : près de 35 000 étrangers sont régularisés. L'année suivante, les frontières sont officiellement fermées.

À partir des années 1970, les textes destinés à lutter contre l'immigration clandestine se multiplient, parallèlement au durcissement des conditions légales d'entrée et de séjour sur le territoire français. Cette évolution connaît cependant des phases d'assouplissement des entrées (notamment dans le cadre du regroupement familial), avec quelques rares régularisations massives. Devant les tentatives désespérées des immigrants, et des flux migratoires toujours plus importants, les gouvernements des pays d'immigration doivent prendre acte, au début des années 2000, de la nécessité de négocier la coopération des pays d'origine. Néanmoins, la fermeture toujours plus grande des frontières est une réalité, qui se généralise en Europe, et lutter contre l'immigration clandestine demeure une priorité des gouvernements, en raison de ses conséquences humaines dramatiques, mais aussi de ses répercussions sociales et économiques.

La réalité de l'immigration clandestine et irrégulière est difficile à chiffrer ; au milieu des années 2000, on estime que 200 000 à 400 000 étrangers seraient en situation irrégulière en France. Les méthodes de quantification ne peuvent être qu'exploratoires ; en outre, les situations de transit et de rotation rapides induisent des difficultés de chiffrage supplémentaires. La Commission européenne évalue pour sa part le nombre annuel des entrées illégales à 500 000 dans toute l'Union européenne. La France est confrontée à une pression migratoire qui, si elle a progressé ces dernières années, reste très inférieure à celle de la plupart de ses voisins (Espagne et Italie notamment), en raison de la pratique des régularisations au cas par cas plutôt que massives, et du fort encadrement du marché du travail.

Les immigrants qui ne peuvent entrer sur le territoire de leur choix par les voies légales prennent des risques énormes et nombre d'entre eux meurent au cours de leur voyage. Pour rejoindre la Guadeloupe depuis la Dominique, par exemple, la fragilité des embarcations utilisées, la dangerosité de la haute mer et la cruauté des passeurs, qui n'hésitent pas à jeter leurs passagers par-dessus bord à l'approche des forces de l'ordre, font des milliers de victimes tous les ans. Lorsqu'ils parviennent à entrer sur le territoire, ou qu'ils s'y maintiennent au-delà des autorisations, les immigrés clandestins sont la plupart du temps réduits à une vie précaire. Exposés aux abus de leurs employeurs et aux « marchands de sommeil », qui leur louent des logements insalubres et dégradés, ils sont en outre des proies vulnérables pour les réseaux criminels. Parfois, ils sont maintenus dans des situations proches de l'esclavage afin de rembourser le prix de leur passage. Dans les régions d'outre-mer où l'immigration clandestine est

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18. " Immigration irrégulière en France." Microsoft® Études 2009 [DVD]. Microsoft Corporation, 2008.

particulièrement élevée, des bidonvilles réapparaissent, comme à Cayenne, avec de graves conséquences en matière de santé et de sécurité (18).

Et c'est typiquement le cas des haïtiens qui laissent leur commune avec leurs maisons, leurs terres, leurs jardins et bestiaux pour venir à la recherche de mieux-être en ville, notamment à Cap-Haïtien, où ils louent des maisonnettes en palette, en bambou ou bois à vil prix et dans des zones inondables et à risques terribles en vue aussi d'envoyer ou pas leurs enfants à l'école, et en revanche contribuent en majeur partie à la construction des bidonvilles sans que l'État ne freine cette situation répréhensible. Ils connaissent des situations très difficiles pour survivre et sont très vulnérables.

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery