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L'importance de l'intervention de l'état dans la gestion de la rivière haut-du-cap dans la commune du cap-haà¯tien : nord d'Haà¯ti.

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par DIeulima NORESTOR
MADISON INTERNATIONAL AND BUSINESS SCHOOL - MASTER EN PROJECTS MANAGEMENT 2015
  

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B) Confrontation à la précarité

En général, lorsque gens prennent le malin plaisir à quitter leur zone pour entrer surtout en masse dans les villes, il y a toujours des impacts négatifs et des résultats néfastes sur le milieu environnemental voire sur l'État. De ce fait, dans les grands pays, on a mis sur pied un système de solidarité nationale en vue de pallier les effets.

La solidarité nationale est une forme de solidarité organisée par l'État. La solidarité nationale a pour objectif de réduire les inégalités entre les citoyens (dans les domaines des revenus, du travail, de la santé, de la vieillesse, de l'éducation, etc.), et de préserver la cohésion sociale, c'est-à-dire, de maintenir l'unité de la nation.

C'est dans ce but que l'État crée des institutions publiques de solidarité nationale. Dans le cadre de ces institutions, chacun, selon ses moyens, contribue au bien de tous.

L'engagement de l'État est relativement récent puisqu'il remonte au milieu du XXe siècle. La notion d'« État-providence » apparaît après la crise des années 1930 et le conflit mondial qui s'ensuit.

Les crises montrent aux gouvernements des démocraties européennes qu'il faut lutter contre la misère car c'est elle qui ouvre la voie aux guerres et aux dictatures. Ils reconnaissent que les citoyens ont des droits sociaux et que l'État a le devoir d'organiser la solidarité entre les citoyens. Depuis 1946, la Constitution française garantit le droit au travail, à la protection de la santé, à l'accès à l'instruction, ainsi que le droit à la sécurité matérielle, au nom de la solidarité et de l'égalité de tous.

Des institutions d'entraide publique sont mises en place. Cette aide publique est financée par l'impôt, qui est un transfert de richesses : chaque citoyen donne à l'État selon ses moyens et reçoit de l'État selon ses besoins.

En France, la première de ces institutions est la sécurité sociale, créée en 1945. « L'organisation de la sécurité sociale est fondée sur le principe de la solidarité nationale. Elle garantit les travailleurs et leurs

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familles contre les risques de toute nature », annoncent les fondateurs de la sécurité sociale lors de sa création.

Ce système d'assurance obligatoire garantit aux travailleurs et à leurs familles un revenu de remplacement et des prestations sociales en cas de maladie, de maternité, d'invalidité, de vieillesse, d'accident du travail ou de décès.

La sécurité sociale est financée par des prélèvements obligatoires (argent versé par les salariés et les employeurs sous la forme de cotisations), qui sont ensuite redistribués sous forme de remboursements de frais médicaux et de prestations sociales (allocations familiales, retraites).

Le système d'indemnisation du chômage (l'assurance chômage) date également des années d'après-guerre ; il s'agit d'une allocation versée aux personnes qui ont perdu leur emploi.

La crise économique et la montée du chômage qui surgissent au milieu des années 1970 montrent les limites de l'État-providence. Malgré la redistribution des richesses organisées par l'État, de fortes inégalités demeurent entre les citoyens et de nouvelles formes de pauvreté apparaissent.

À partir des années 1980, de plus en plus de personnes s'installent de manière durable dans la précarité et l'exclusion. Sans stabilité d'emploi, de revenu, de logement, les exclus ne peuvent plus vivre décemment malgré les dispositifs d'aide sociale. Ce phénomène crée une « fracture sociale » dans la société française. Ce fossé est une menace pour le maintien de la cohésion sociale.

En France, pour lutter contre cette exclusion, l'État a mis en place de nouvelles formes de solidarité nationale. En 1988, est ainsi créé le RMI (revenu minimum d'insertion) ; cette allocation est versée aux personnes qui perçoivent des ressources inférieures à un certain revenu, fixé par le gouvernement. En 2000, est instaurée la CMU (couverture maladie universelle) ; la CMU permet à plus de quatre millions de personnes en grande détresse de bénéficier de l'accès gratuit aux soins.

Malgré ces actions, l'exclusion persiste. Dans les faits, les institutions publiques n'ont pas toujours les moyens d'assurer à chaque membre de la société la protection dont il aurait besoin : souvent l'aide publique ne parvient pas à atteindre les personnes les plus démunies, les plus marginalisées.

De plus, il s'agit d'une volonté politique : afin de réduire les dépenses publiques, un gouvernement peut décider de réduire ses aides, ce qui aggrave la pauvreté et l'exclusion. La solidarité nationale a donc des limites : elle ne couvre pas tous les besoins.

Face aux insuffisances de l'aide publique, des initiatives de solidarité privées voient le jour sous la forme d'associations. Ces associations de solidarité jouent un rôle essentiel dans la lutte contre la pauvreté.

À côté des associations caritatives les plus anciennes (ATD Quart-monde, le Secours populaire, le Secours catholique, Emmaüs), d'autres associations, plus récentes (Droits devant !, Agir contre le chômage ou Droit au logement), témoignent de ces nouveaux phénomènes que sont l'exclusion et la précarité ; elles ont aussi un rôle plus politique : elles défendent les revendications des exclus en réclamant une plus grande participation de l'État. Les très grandes villes sont confrontées aux mêmes problèmes que toutes les autres villes, mais à un degré plus fort.

En particulier, les grandes villes connaissent des densités de population (le nombre de personnes au km2) très importantes. Cela les oblige à concevoir des réseaux extrêmement performants (approvisionnement en eau et en électricité, assainissement, transports), mais aussi à repousser en permanence leurs limites géographiques en fonction des besoins des habitants. Il faut aussi organiser l'évacuation des ordures, le nettoyage des rues et lutter d'une façon générale contre les pollutions.

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Enfin, c'est souvent dans les plus grandes villes que les inégalités sont les plus fortes : chômage, problèmes de logement, etc. (16). C'est pour cela que la ville du Cap-Haïtien n'en est pas épargné, car il y a un pôle d'attraction particulier ou analogiquement aux très grandes villes. D'ailleurs, c'est la deuxième ville du pays. Pourtant, par rapport aux exemples des États étrangers, l'État haïtien a échoué pourvu qu'on ne remarque aucune action concrète pouvant diminuer les conditions précaires des habitants vivant dans la mal-cité. C'est une question de « Nager pour sortir ! » a déclaré l'ex président René Gracia Préval, alors chacun pour soi, Dieu pour tous.

î) Le chômage

En Haïti, la situation de l'emploi s'est aggravée à mesure que s'intensifient les politiques d'ouverture commerciale. Il est encore difficile d'évaluer la dimension du marché de travail du pays par manque de séries chronologiques et l'absence d'un organisme de suivi du dit marché. Mais, les données statistiques disponibles montrent une claire tendance à la détérioration de l'emploi tant au niveau global qu'au niveau sectoriel ou spatial.

Le chômage en Haïti avait été très élevé durant la période de croissance des années 70. La disponibilité d'un excédent structurel de main-d'oeuvre empêchait que la désoccupation diminue substantiellement, ce qui a été confirmé par le Recensement de population publié par l'IHSI en 1982. Du point de vue spatial, le chômage affecte davantage les zones urbaines (en particulier, la capitale) que les zones rurales : malgré la croissance économique que connaissait la capitale durant les années 70 du fait de la concentration des sous-traitances entre autres, le taux de désoccupation dépassait les 35% de la PEA en 1982. Vers la fin des années 90, on estimait que le taux de chômage (incluant les sous-emplois urbain et rural se situait entre 50% et 70% de la population active (CEPAL, 1997 ; 2000b ; Delince, 2000).

Ces données ne reflètent pas rigoureusement la situation du marché de travail du pays. En effet, en absence du recensement récent de la population, les estimations de son effectif sont basées sur les données de l'avant-dernier recensement général de 1982, selon laquelle la population croît à un taux moyen annuel de 2% et de 3.5% à 5% pour la croissance de la population urbaine. Se basant sur ces estimations, la population haïtienne totaliserait environ 7.5 millions en 1997, 8 et 8.32 millions d'individus respectivement pour 2000 et 2002 répartis comme suit : 62% vivent en milieu rural et 38% dans les villes. Un peu plus de 65% de la population urbaine se concentre dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince.

Au moment d'estimer le taux de désoccupation de la population haïtienne surgit une autre difficulté allant au-delà de la répartition populationnelle ou de la proportion de la PEA effectivement employée. Cette difficulté se situe dans l'influence du facteur de l'émigration externe quand on essaie d'évaluer le taux du chômage. La migration internationale joue un rôle considérable dans l'évolution de la population en âge de travailler et de la population active en général : un Haïtien sur six vit à l'étranger. De plus, les données officielles montrent qu'un total 128,331 Haïtiens ont légalement émigré vers les USA entre 1991 et 1997, soit 18,333 personnes sur la base annuelle. Pour 1997, 73% de ce total faisait partie du groupe d'âge oscillant de 15 à 64 ans. À ces chiffres, il faut ajouter la migration légale vers le Canada (1,123 individus annuel entre 1997 et 1999) et vers d'autres pays et sur la migration illégale.

D'une manière conservatrice, Marthelier (2000) essaie d'estimer à 20000 personnes en moyenne annuelle, les émigrants légaux, desquels 70% ou 14000 se trouvent en âge de travailler. Parce que, tenant compte du taux de croissance populationnel de 2%, la population en âge a augmenté de 64000 personnes en moyenne entre 1997 et 2000. De ce chiffre, il faut déduire la partie de la migration légale des Haïtiens en âge de travailler ce qui porterait à 50000 personnes, celles qui pourraient chaque année arriver effectivement sur le marché de travail. Toutefois, en considérant la migration illégale en direction de la République dominicaine, des Antilles françaises et d'autres îles de la Caraïbes, l'estimation du taux de chômage qui, seulement, tiendrait compte de la migration légale serait, sans doute, surestimée. Sur ce, il devient difficile d'estimer sans grande erreur le taux effectif de chômage dans le contexte haïtien.

16 . Chômage : Microsoft Encarta Junior 2009

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Cependant, les résultats de l'analyse réalisée par l'IHSI dans son rapport final de l'EBCM (2000) et de l'étude de Marthelier (2000) sont sans doute utiles pour l'évaluation du taux de chômage en Haïti. Pour arriver à une estimation plus ou moins conforme aux normes internationales, il est nécessaire de réviser le taux de chômage donné par l'IHSI (2000). Pour cela, on écarte la population de 10 à 14 ans, un peu plus de 1 million de personnes et que le taux de chômage élevait à 7,9%. La population du troisième âge ou de plus de 64 ans a été incluse dans l'estimation du chômage (dû au nombre de ses membres et surtout par le manque d'un système universel de pensions), ce qui incite une grande partie de cette catégorie de la population à travailler pour assurer sa survie.

Tableau 5.2 Estimation du taux de chômage en 2000

Taux de chômage

Résultats d'EBCM (population

de 1 an et plus) (en%)

Estimation (Élaboration à

partir de l'EBCM/population
de 15 ans et plus (en%)

Global

7.3

5.7

Rural

2.0

2.5

Zone métropolitaine

20.4

13.9

Autres villes

9.7

9.6

Moyens pour les villes

-

12.3

Sources : IHSI 2000, Enquête Budget-consommation des ménages (EBCM, 1999-2000) vol (1), MEF, Port-au-Prince, MARTHELIER, R., 2000.

Le taux de chômage ouvert tel révisé approche les taux de chômage retrouvé dans certaines économies sous-développés où aucune protection sociale intégrée n'existe et où la majorité des personnes s'activent dans l'informel. Cependant, tenant compte de l'inconsistance relevant de certaines données des enquêtes, le taux de chômage ouvert est sans plus élevé que celui estimé comme l'a soutenu l'estimation de Montas (2003). L'inexistence de données pour 2002 le contraint d'estimer le chômage selon le PIB et selon l'hypothèse que les conditions de production se sont maintenues constantes entre 2000 et 2002.

Tableau 5.3: Estimation du taux de chômage en 2002

 

2000

2002

PIB (en million de gourdes de 1986/87

13,138

12,796

Population active (en milliers)

3,280

3,410

PIB par actif

4,005

3,750

Chômeurs (en milliers)

187

402

Taux de chômage ouvert (en %)

5.7

11.85

Individus occupés (en milliers)

3,093

3,003

Source : Estimation de Montas (2003), miméograhié

Sous l'hypothèse de la chute du PIB entre 2000 et 2002 et considérant que la technologie continuait d'être intacte, le taux de chômage de 2002 s'élevait de plus de 6% par rapport à 2000. Cette croissance impressionnante du taux de chômage ouvert (402,000 individus) entre 2000 et 2002 s'explique selon Marthlier : i) par le fait qu'une quantité de chômeurs continuaient d'être sans emplois (187,000 personnes) ; ii) la perte d'emplois (85,000 personnes) associée à la chute du PIB et iii) la croissance de la population active (130,000 personnes). La crise du secteur agricole et la paupérisation en masse résultante des paysans conduisent à une situation de migration massive vers les villes et vers l'étranger. Pour cela, il est probable que le taux de chômage rural estimé vers 2.5% en 2000 n'ait pas été augmenté. Cependant, le taux de chômage ouvert urbain pourrait avoir été multiplié par 2.3 entre 2000 et 2002 pour atteindre 28.5%. Parallèlement, le sous-emploi et l'informalité se sont étendus dans l'économie haïtienne durant les dernières décennies.

La distribution sectorielle de l'emploi n'a été l'objet d'aucune étude systématique en Haïti. Mais à partir des données dispersées de l'Office National d'Assurance Vieillesse (ONA), du MEF, de l'IHSI et d'autres travaux récemment publiés, Marthelier essaie de représenter comme suit une répartition sectorielle et spatiale de l'emploi en Haïti.

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Tableau 5.4 : Répartition spatiale et sectorielle de l'emploi, de 2002 (en milliers d'individus et en %) (17).

 

Milliers d'habitants

En % de la PEA totale

A- Population active rurale

2,000

58.6

Emplois agricoles et non agricoles

1,950

57.2

B- Population active urbaine

1,410

41.3

Administration publique centrale / a

55-60

1.6-1.8

Entreprises publiques / b

8-10

0.2-03

Services à la communauté / c

40-50

1.2-1.5

Services (commerce, transport, banques et assurances)

15-20

0.4-0.6

Industries et construction

40-45

1.2-1.3

Autres

2-5

0.06-0.2

Emplois totaux urbains formels

160-190

4.7-5.6

C- Emplois urbains informels

870-950

25.5-27.9

Chômeurs

 
 

D- Population active totale (PEA)

3,410

100.00

 

Source : MARTHELIER, R., 2002.

ii) Mode de logement

Les hommes choisissent de s'installer en ville car ils accèdent plus facilement. Dans les grandes villes de tous les pays, la pauvreté et le manque de logements ont pour conséquence l'augmentation de la population des exclus. Ces exclus sont des « sans-abri » (qui n'ont pas de toit et vivent dans la rue), des « sans domicile fixe » (qui n'ont pas d'adresse permanente et vont d'un lieu à l'autre) et des « mal logés » (qui ont une adresse, mais dont le logement est mal équipé, sans eau ni électricité, etc.).

Au Cap-Haïtien, les maisons en ruines sont des objets d'inquiétude. Au Cap, il y a trois ans, les toitures de plusieurs maisons se sont effondrées après une forte pluie en causant un mort. La mairie du Cap a dû faire pression sur les propriétaires de plusieurs maisons jugées inaptes à l'habitation pour qu'ils les réparent. Au fil des temps, de nouvelles constructions sont érigées sans tenir compte de l'infrastructure existante : les canaux de drainage, par exemple. Ceux-ci sont souvent obstrués quand les marais ou rivages où ils se déversaient sont remblayés pour se transformer en lieux habitables. D'après les gens ce n'est rien, il suffit de trouver ou de forger un espace où ils puissent s'abriter.

Dans les cités des faubourgs du Cap, l'état des maisons laisse à désirer : murs branlants qui ne tiennent plus à la verticale, toitures avec des tôles qui se détachent des poutres traversières, des maisons qui visiblement s'enfoncent dans le sol, des escaliers sans rampes, etc.

Les maisons sont construites sans plan global d'urbanisation, plan architectural intégré ou d'occupation de sol. On observe deux niveaux de construction surtout dans les quartiers bâtis sur les mornes. D'un côté, les grosses constructions de béton qui s'implantent sans infrastructures routières, sans canalisation ni système d'adduction d'eau potable. De l'autre, les petites constructions en bois et tôles qui colonisent même les collines à forte pente et forment des bidonvilles. Ces constructions fragiles s'entassent les unes sur les autres et ne répondent à aucune norme.

Autour notamment des grandes villes des pays de l'hémisphère Sud se sont ainsi constitués de vastes bidonvilles, où s'entassent des habitations de fortune fabriquées avec des matériaux de récupération, le plus souvent sans eau, sans électricité ni équipements d'assainissement. Le phénomène touche aussi les pays développés où de plus en plus de citadins pauvres se retrouvent sans logement. Selon l'Unesco

17. Le déficit productif et social des politiques de libéralisation commerciale d'Haïti, Fénol MÉTELLUS, 3e EDITIONS. Impression réalisée par IMPRIMERIE BRUTUS, Février 2013, pp 326-332.

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et l'OMS (l'Organisation mondiale de la santé), il y aurait dans le monde un milliard de mal logés et 100 millions de sans-abri !

Toutes ces personnes sont très vulnérables car elles sont moins protégées surtout avec les moustiques et les mouches : leur espérance de vie est souvent plus faible et leur santé est plus fragile, en cas d'épidémies, de conditions climatiques extrêmes (vague de chaleur ou de froid) ou de catastrophes naturelles (tremblement de terre, cyclone, inondations etc.). Donc, le cas des gens habitant dans les zones périphériques de Haut-du-Cap est pire en ce qui a trait au logement.

En voici quelques exemples de logement, fatras à gauche, fatras à droite du côté de Conassa, même date, même jour.

iii) Le niveau de satisfaction au besoin primaire

L'accent fut mis sur la satisfaction des besoins fondamentaux de la population. Dans la zone où le problème est posé les gens se livrent à eux-mêmes. Ils agissent comme bon leur semble. Ils n'ont pas accès ni à l'électricité ni aux infrastructures routières voire aux soins de santé, la nourriture et le vêtement. Actuellement, au moment de la rédaction de ce mémoire, on assiste au Cap-Haïtien à un scénario incroyable. Dès la tombée de la nuit, dans les bidonvilles, on commence à lancer des bouteilles, des pierres et autres tout en bloquant les rues en vue de bénéficier de l'énergie électrique même au cours de ces périodes électorales de la deuxième moitié de 2015. Dans ces quartiers là, c'est le blackout, le fatras, la promiscuité, le banditisme, la prostitution et l'insécurité bat son plein résultant de l'irresponsabilité de l'État ou du moins des autorités locales. Il ne pouvait y avoir de développement sans que fût résolu le problème de l'insécurité alimentaire et sanitaire, sans élévation du niveau d'éducation des hommes et des femmes, acteurs du développement local. À la notion d'un modèle imposé de l'extérieur se substitua l'idée que le développement devait être un processus endogène, favorisé par la mise en place d'un cadre politique, financier et juridique favorable à l'initiative économique. Les populations devaient être plus étroitement associées aux projets de développement : leur participation fut notamment encouragée par les organisations non gouvernementales (ONG), de plus en plus impliquées sur le terrain.

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway