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L'importance de l'intervention de l'état dans la gestion de la rivière haut-du-cap dans la commune du cap-haà¯tien : nord d'Haà¯ti.

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par DIeulima NORESTOR
MADISON INTERNATIONAL AND BUSINESS SCHOOL - MASTER EN PROJECTS MANAGEMENT 2015
  

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B. Les fonctions d'encadrement de la société

- Elles sont plus ou moins discrètes ou affirmées, selon la nature du régime, selon aussi son niveau de développement.

Dans les régimes pluralistes et libéraux de type occidental, le rôle de l'État devrait, en principe, être limité puisqu'il n'a pas pour doctrine de transformer la société. Cependant, il va tout de même s'efforcer d'en corriger les défauts et les excès. C'est ainsi que tout en préservant la liberté économique qui constitue le fondement du système social, il agira pour réduire les inégalités et que tout en gardant la propriété privée, il va tenter d'en limiter les abus. Mais c'est là une position théorique. En réalité, il a beaucoup de questions dont, en cette fin du XXe siècle, l'État ne peut se désintéresser. Il va donc, au moins pour une part, prendre en charge l'éducation nationale, la santé publique, les équipements collectifs.

Bien souvent, il ira même beaucoup plus loin, tellement la conception de l'État-providence s'est largement diffusée, y compris dans les États libéraux. Il est ainsi conduit à encourager les investissements et l'industrialisation, contrôler les conditions de travail, aménager le territoire, réglementer l'urbanisme, s'intéresser à la culture, aux arts, aux sports, aux loisirs. A la vérité, dans les pays les plus libéraux eux-mêmes, il n'y aucun domaine qui soit a priori exclu des interventions de l'État, pas même les activités familiales et privées, bien qu'elles soient mieux protégées que les activités professionnelles ou publiques. On ajoutera que dans les régimes à direction sociale-démocrate, il ne s'agit même plus d'encadrement mais d'orientation de la société. L'État procède à une redistribution des revenus, prélevant sur les productifs, subventionnant les couches déshéritées, agissant sur les différentes classes sociales en fonction de ses choix et de son idéologie.

Bien entendu, il en est résulté un changement considérable dans les rapports entre l'État et la population car les gouvernés soumis aux directives contraignantes de l'appareil dirigeant sont également des bénéficiaires de services qui attendent de l'État un certain nombre de prestations diverses, quitte à sacrifier une part non négligeable de leur sphère d'activité et de liberté personnelles. Il est vrai que la tendance à l'uniformisation des moeurs, l'aspiration à l'égalisation des conditions, l'accroissement des besoins lié au développement de la publicité ont entrainé l'avènement dune société « massifiée », qui postulait l'État-providence et en constitue le meilleur support.

Dans les régimes socialistes subsistants, le rôle de l'État est plus important encore puisqu'il comporte la prise en charge totale de l'économie.

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Dans les pays du Tiers monde, ce rôle est très considérable mais différent. L'État doit assurer le développement et rattraper un retard dû à l'absence de ressources naturelles ou à leur insuffisante diversité ou à l'inefficacité de leur exploitation, au manque de capitaux, à la main-mise étrangère ou encore à l'absence de technologie de haut niveau. Il lui faut suppléer l'inexistence ou les défaillances de l'initiative privée, attirer les capitaux étrangers et cependant en maîtriser le flux. Seul l'État est en mesure, non pas de tout faire lui-même, ce qui donne rarement de bons résultats, mais de donner les impulsions nécessaires. C'est une tâche complexe et de longue haleine, sans profit immédiat, dont on ne voit pas qui pourrait l'assumer à sa place (29).

La notion de justice

Le terme de justice revêt plusieurs acceptions : il désigne une institution, une vertu personnelle, un idéal universel. C'est par référence à cette justice idéale que sont les lois sont établies. Elle est généralement comprise comme « le respect strict des droits », le fait de rendre à chacun ce qui lui est dû. L'idée de justice est posée sur une base rationnelle, implique le rejet des tendances égoïstes, oblige à renoncer à la satisfaction personnelle et à penser aux autres comme des centres de droits.

Justice et égalité

L'idée d'égalité entre les hommes a été vraisemblablement introduite par le christianisme. Saint-Paul admet l'idée d'une fraternité universelle devant Dieu. La Déclaration des droits de l'homme stipule que les hommes naissent égaux en droit. Pourtant, force est de constater que l'inégalité est un fait même si l'on affirme que les hommes ont tous droit à la liberté, à la dignité, biens essentiels, même si l'on croit que l'égalité a la plus étroite affinité avec la justice. L'inégalité est naturelle (les hommes n'ont pas les mêmes aptitudes, les mêmes possibilités physiques et psychiques) ou artificielle découlant alors du mauvais partage des ressources. Certains disposent de moyens illimités alors que d'autres croupissent dans la misère malgré une vie de labeur acharné.

L'inégalité parfaite paraît un idéal inaccessible, une utopie. Cependant, l'on peut se poser la question de savoir si la société ne devrait pas être organisée de telle sorte que ses membres soient traités de plus en plus comme égaux. Tout régime démocratique s'efforce en principe d'assurer l'égalité civile en prônant que les droits et obligations sont théoriquement les mêmes pour tous... Droit à l'éducation, à la santé, au respect, obligation de payer l'impôt, égalité devant la loi... Les chances étant égales au départ, il devrait être possible donc à chacun de s'épanouir suivant ses aptitudes. Mais comment sous-estimer le rôle de l'argent, des faveurs, des relations, qui en distribuant les privilèges accentuent l'injustice même dans les sociétés les plus démocratiques. Il est vrai que la guerre, les intempéries, la souffrance, les retours de fortune suppriment parfois les différences. Pour Kant, les inégalités sociales ne sauraient empêcher le développement des facultés chez chaque individu sans que les lois de la justice ne soient transgressées. Pour les marxistes, il faut impérativement réduire l'injustice sociale en donnant à chacun une chance réellement égale de parvenir aux plus hautes destinées tout en assurant à tous la satisfaction des exigences essentielles. Quoi qu'il en soit, la justice ne peut être réduite à une dimension abstraite et théorique mais doit être activement recherchée partout où elle est réalisable. Elle suppose « le respect spontanément éprouvé et réciproquement garanti de la dignité humaine, en quelque personne et en quelque circonstance qu'elle se trouve compromise et à quelque risque que nous entraîne sa défense » comme l'écrit Proudhon (30). De ce fait, l'État Haïtien a un défi qu'il ne doit pas s'en passer.

Le 29 mai 1953, à 11 h 30 du matin, Edmund Hillary et sherpa Tenzing Norgay conquièrent pour la première fois le sommet de l'Everest. Lorsque leurs bottes foulent la cime immaculée du toit du monde, ils accomplissent l'un des gestes les plus mémorables de l'histoire. C'est l'un des exploits qui ont auréolé de gloire la grandeur de l'être humain.

L'Everest, avec ses 8 842 mètres d'altitudes, est la montagne la plus haute de la planète. Située dans la cordillère de l'Himalaya, elle est entourée de treize autres sommets qui dépassent les 8 000 mètres d'altitude.

29. Ibid. PIERRE PACTET, pp 62-64.

30. Ibid. Introduction à la Philosophie, pp 368-369.

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31. Vivre et réussir, Vers le sommet de la réussite, FÉLIX CORTÉS A. Docteur es lettres IADPA. Maison d'édition interaméricaine. Imprimé et relié par Marpa Artes Gráticas en Espagne. 3e impression : septembre 2008, pp 9-11.

L'Occident entendit parler de l'Everest pour la première fois grâce à Alexandre le Grand, au retour de son expédition en Inde. D'après la tradition, le grand conquérant macédonien s'est rendu là-bas. Cependant, au cours des deux mille ans qui suivirent l'exploit d'Alexandre, le mystère et la pénombre de la légende recouvrirent les crêtes blanches de l'Himalaya. Les lamas et les moines du Tibet croyaient que ces sommets inaccessibles de l'Himalaya étaient la demeure des dieux, et ils appelèrent la cime la plus haute Chomolungma, qui signifie « déesse-mère du monde ». Ce fut cependant qu'au XIXe siècle que cette montagne reçut son nom actuel, en mémoire de Georges Everest, topographe anglais qui en mesura la hauteur pour la première fois.

Gloire et tragédie dans la conquête du sommet

Pendant des siècles, l'Everest a constitué un défi pour beaucoup de gens d'action. Le sommet inaccessible, recouvert de brune et de mystère, résultait à toute tentative d'escalade.

En 1921, Georges L. Mallory déclara, en parlant des énormes difficultés à vaincre pour escalader l'Everest : « Il faudrait d'abord trouver la montagne. »

Finalement, Mallory trouva l'Everest et perdit la vie en tentant de l'escalader, en 1924. L'histoire de ses tentatives est à la fois tragique et glorieuse. Son nom, et non celui de Hillary ni de Tenzinq, illumine la meilleure partie de la légende de l'Everest.

Le 8 Juin 1924, Mallory et son compagnon, André S. Irvine, partirent en direction du sommet, qui se trouvait qu'à 800 mètre d'eux. À 12 h 30, son coéquipier Noel Odell vit les deux hommes des « points noirs » grimpant avec enthousiasme. Mallory et Irvine disparurent entre les nuages, « se dirigeant avec détermination » vers le sommet. On ne les revit jamais vivants.

Le piolet d'Irvine fut trouvé neuf ans plus tard, en 1933, lorsque la quatrième expédition anglaise arriva à la même hauteur.

Soixante-quinze ans après, le 1er mai 1999, une expédition spéciale envoyée pour faire des recherches découvrit le corps congelé de Mallory, plusieurs centaines de mètres plus bas que l'endroit où avait été trouvé le piolet d'Irvine. Son casque était encore sur sa tête et il avait une corde nouée autour de la taille.

Assurément, l'Everest constituait un vrai défi pour l'humanité. Après trente-deux années de tentatives et la mort de treize personnes, treize expéditions échouèrent et déclarèrent forfait face aux terrifiantes difficultés du sommet le plus haut du monde.

Des précipices qui donnent le frisson, comme la muraille de Kangshumg - elle présente une chute de trois mille mètres - un froid coupant et cruel, la combinaison d'un climat traître, des altitudes élevées, des vents et des tempêtes imprévisibles mettent à dure épreuve la force et le courage des alpinistes. Des parois de roche abruptes, d'épaisses couches de neige poudreuse, de furieuses rafales de vent et une altitude à laquelle les poumons ne peuvent résister sont autant d'autres obstacles bloquant le chemin vers le sommet.

C'est pourquoi, lorsqu'Hillary et Tenzing se sont tenus debout sur le toit du monde, ils ont eu clairement la sensation d'avoir relevé un défi que l'humanité avait laissé en suspens.

En d'autres termes, ces hommes courageux considéraient qu'arriver au sommet de la montagne, la plus haute du monde, était une entreprise qui valait la peine de risquer leur vie. Ils voulaient dire par là que tant que ce défi subsisterait, il y aurait toujours quelqu'un disposé à le relever (31).

Ainsi, l'État Haïtien se trouve en face de ce grand défi dont il doit inévitablement relever, quand on considère l'état vulnérable des gens qui vivent dans des mauvaises conditions surtout en ce qui a trait au logement. Il est dit dans le décret de la République ce qui suit :

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Article 36.- Le Programme National d'Aménagement du Territoire doit contenir, entre autres, un Plan National de l'Habitat et du Logement dans le but de favoriser l'accès de la population aux services de base et d'améliorer son cadre de vie (32).

Logement, politique du, ensemble des mesures publiques visant à permettre à la population d'un pays de se loger, dans des conditions de confort correspondant aux normes sociales courantes.

Dans la plupart des pays, le logement est un enjeu important de la politique des pouvoirs publics. L'intervention publique s'explique en partie par la volonté de corriger les dysfonctionnements du marché de l'offre et de la demande en logements. En France, elle est de type généraliste, c'est-à-dire qu'elle s'adresse à la majorité de la population, tout en agissant plus particulièrement en faveur des ménages les plus défavorisés. L'État intervient d'une manière qui se veut équilibrée sur tous les maillons qui constituent la « chaîne du logement », en suscitant l'offre de logements sociaux, en soutenant l'offre de logements locatifs privés et en favorisant l'accession à la propriété. L'objectif principal de la politique du logement est traditionnellement de permettre à tous de se loger correctement et librement, en fonction de ses choix.

À partir du début des années 1990, avec l'apparition de phénomènes de ségrégation urbaine et d'exclusion dans les quartiers les plus défavorisés, la mixité sociale, comme facteur d'intégration et de cohésion sociale, devient l'un des objectifs prioritaires d'une politique du logement qui doit être articulée aux autres politiques publiques concernant la ville, l'aménagement du territoire, l'emploi, l'action sociale, etc.

L'intervention publique trouve aussi son fondement dans l'importance économique que représente le logement, dans la mesure où celui-ci constitue la forme la plus élémentaire d'investissement des ménages. Au début des années 2000, il représente en France environ 20 p. 100 du PIB et plus de

25 p. 100 de la dépense des ménages.

Au cours des années 1990, les difficultés sociales provoquées par la crise économique donnent une nouvelle acuité à la question du droit au logement pour tous. Face à l'augmentation du nombre de sans-logis et de mal-logés, caractéristique d'une expansion de formes nouvelles de pauvreté, des associations très actives (en particulier le DAL -- Droit au logement) demandent aux pouvoirs publics l'application d'une ordonnance du 11 octobre 1945, autorisant l'État, « en cas de crise grave du logement », à réquisitionner et à attribuer d'office les logements vacants, inoccupés ou insuffisamment occupés. La loi Besson du 31 mai 1990 développe la notion de droit au logement, reconnaissant à celui-ci un rôle important dans l'intégration des personnes défavorisées, et consacre dans certains cas la possibilité pour les préfets d'opérer des réquisitions de logements. Cette mesure est cependant rarement appliquée, la réquisition systématique étant contraire au respect de la propriété privée, et les pouvoirs publics privilégient la négociation lorsque cela est possible et les mesures incitatives à la coercition. Ainsi, une taxe frappe depuis 1999 les logements vacants depuis plus de deux ans dans quelques grandes agglomérations françaises, tandis que l'ANAH aide les propriétaires à remettre sur le marché des logements vacants. Les efforts des pouvoirs publics s'orientent aussi vers la construction de logements d'urgence, destinés aux personnes sans domicile. En outre, afin d'éviter ces situations d'urgence, la loi du 29 juillet 1998 encadre et limite les procédures d'expulsion (33).

L'accélération de l'urbanisation

Le monde compte 67 millions de citadins supplémentaires chaque année. En 2005, un homme sur deux vit dans une ville (ils devraient être 60 % à l'horizon 2030). Dans quelles régions la croissance urbaine est-elle la plus forte ? À quel type de ville profite cette croissance ? Quels problèmes pose-t-elle ?

32 . DÉCRET Me BONIFACE ALEXANDRE PRÉSIDENT PROVISOIRE DE LA RÉPUBLIQUE

33 . Op.cit. "logement» Microsoft® Études 2009 [DVD].

1. Une urbanisation inégale

L'urbanisation s'est considérablement accélérée après la Seconde Guerre mondiale : en 1950, 30 % de la population mondiale vivaient dans les villes ; en 2005, le taux d'urbanisation s'élève à 50 % et l'on compte 3,2 milliards de citadins. Tous les pays ne connaissent pas cependant la même évolution. Si, en 2002, le taux de croissance annuel moyen est de 1,2 % pour l'ensemble du monde, il est de 2,4 pour les pays en voie de développement.

1.1. Les pays du Nord : une faible croissance

Les pays du Nord sont fortement urbanisés. Le taux d'urbanisation atteint en effet 79 % en Europe (en 2004), 80 % au Japon et 78 % en Amérique du Nord.

La période d'intense urbanisation est cependant achevée : l'augmentation des citadins est désormais très modérée (+ 0,2 % par an en Europe et au Japon, + 0,9 % en Amérique du Nord), liée à un faible accroissement naturel et à une immigration étrangère de plus en plus restreinte.

1.2. Les pays du Sud : une croissance très forte

L'essentiel de la croissance urbaine a lieu dans le Sud. Faiblement urbanisés en 1950 (290 millions de citadins), les pays en voie de développement rattrapent rapidement leur retard : ils comptent désormais 2,2 milliards de citadins. Le taux de croissance urbaine est, en moyenne, de + 3 % par an.

L'urbanisation n'est cependant pas uniforme :

-- l'Amérique latine est une région fortement urbanisée (78 % de la population vit dans les villes). Si la croissance urbaine y connaît un ralentissement similaire aux pays du Nord, elle reste encore de 2 % par an ;

-- l'Asie est densément peuplée mais faiblement urbanisée (35,5 % de la population en 2000) avec cependant un fort taux de croissance urbaine : + 3 % par an. Certains pays, à l'instar de la Chine et de l'Inde, ont même pris des mesures pour lutter contre l'exode rural ;

-- l'Afrique présente aussi un taux d'urbanisation faible (37 % en 2000), mais c'est aussi le continent où les villes se développent le plus rapidement (+ 4,4 % par an).

Deux facteurs expliquent cette poussée urbaine exceptionnelle : l'exode rural (le manque de terres, les conditions de vie difficiles et l'absence d'encadrement médical et scolaire incitent les paysans à rejoindre les villes) et l'accroissement naturel (la population urbaine est globalement jeune, le taux de natalité élevé).

2.

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La « métropolisation »

La croissance urbaine présente aujourd'hui un aspect particulier : l'émergence des très grandes villes (des métropoles), parfois frappées de gigantisme.

2.1. Des villes de plus en plus grandes

En 2000, 388 villes millionnaires (dont la population est supérieure à un million d'habitants) ; d'ici à 2015, elles devraient être 554. Dix-sept d'entre elles dépasseraient même, selon Géopolis, les 10 millions d'habitants (Tokyo, Séoul, New York, Mexico, São Paulo, etc.) ; elles devraient être 21 en 2015.

2.2. Une répartition très inégale

À l'origine, les métropoles étaient surtout situées dans les pays développés, aux États-Unis (New York), au Japon (Tokyo, Osaka), etc.

Aujourd'hui, elles sont pour la plupart localisées dans les pays en voie de développement (13 des 17 villes dépassant les dix millions d'habitants), en Asie essentiellement (Shanghai, par exemple), en Amérique latine (Buenos Aires, Rio de Janeiro) et plus rarement en Afrique (Le Caire, Lagos). Le développement de ces villes géantes accroît souvent les déséquilibres économiques, sociaux et spatiaux des États. Certaines, regroupant l'essentiel des services et des activités, deviennent disproportionnées : on parle alors de villes macrocéphales.

3. Les conséquences de l'urbanisation 3.1. Les problèmes économiques et sociaux

Les pays en développement ne peuvent faire face à une telle croissance urbaine : les équipements (hôpitaux, écoles, transports, réseaux d'eau et d'électricité, etc.) et les logements sont insuffisants ; les emplois sont trop rares. D'où les problèmes d'habitat précaire (bidonvilles) et de chômage. La pauvreté facilite le développement de l'économie parallèle (activités illicites ou petits métiers non-salariés) qui, bien souvent, favorise la violence urbaine.

3.2. Les répercussions sur l'environnement

Enfin, l'absence de tout urbanisme, la difficulté pour les autorités locales de maîtriser l'expansion des villes et d'aménager l'espace ont des conséquences durables sur l'environnement. La pollution des eaux et de l'air est due au développement du trafic routier et à l'accumulation des déchets. Là encore, la pauvreté des États et l'incurie de certaines administrations hypothèquent le futur de ces pays.

Enfin, l'absence de tout urbanisme, la difficulté pour les autorités locales de maîtriser l'expansion des villes et d'aménager l'espace ont des conséquences durables sur l'environnement (34).

S'agissant d'un gigantesque et prestigieux défi, il se peut que l'État Haïtien puisse se trouver en face d'une impasse sans issue, question de ne pas pouvoir le relever. C'est vrai, car c'est un petit pays de la caraïbe et très pauvre notamment en matière d'infrastructures, agriculture, santé, éducation, sécurité alimentaire, chômage qui le ronge, etc. Mais aussi, même si l'on ne veut pas le dire, c'est l'un des plus grands pays du monde. Quand nous considérons la victoire de ce peuple noir sur les blancs pour la liberté et pour prendre l'indépendance nationale, ce n'est pas une affaire mince. C'est formidable ! Félicitation !

Considérant l'aide apportée par ce pays en vue de renforcer les forces des pays longtemps développés et ceux actuellement en développement à prendre leur indépendance, sans vouloir en citer leurs noms,

34 . Op.cit »Urbanisation» : Microsoft® Études 2009 [DVD].

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Haïti est un très grand pays. C'est un très grand pays à l'échelle mondiale dans l'organisation des fêtes champêtres, des plaisirs, des carnavals des fleurs et nationaux au moins deux (2) fois par an. C'est un grand pays dans la négociation des millions de gourdes aux parlementaires pour la ratification d'un premier ou des Ministre (s); et, en ce qui a trait à l'irresponsabilité de l'État, la zombification, la corruption bat son plein, l'injustice tolérable etc. c'est bravo et dix sur dix pour le pays !

Donc, de toute manière et de toute évidence, même si Haïti est d'une part un petit pays, d'autre part, il est aussi un grand pays. Alors, tout ce qui vient d'être dit peut être fait si réellement les autorités décident de faire peau neuve, de prendre à coeur leurs responsabilités en vue d'établir des conditions de vie selon le genre et en établissant des activités génératrices de revenus (35) au profit du peuple. Alors, cela ne sera plus un défi, mais deviendra un devoir obligatoire de l'État Haïtien envers son peuple comme celui de tous les États du monde envers les leurs.

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery