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L'importance de l'intervention de l'état dans la gestion de la rivière haut-du-cap dans la commune du cap-haà¯tien : nord d'Haà¯ti.

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par DIeulima NORESTOR
MADISON INTERNATIONAL AND BUSINESS SCHOOL - MASTER EN PROJECTS MANAGEMENT 2015
  

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Partie III : Résultats d'hypothèses

Voici maintenant les résultats des hypothèses que je me suis posées.

Hypothèse 1 : Les conditions de vie actuelles des gens vivant dans les zones à risques et à proximité de la Rivière Haut-du-Cap représentent-elles une bonne image pour le pays ?

La population d'Haïti est la plus pauvre de la région. Le revenu annuel par habitant, soit 250 $ des EU, est nettement inférieur à un dixième de la moyenne pour les pays de l'Amérique Latine. La pauvreté rurale est encore plus prononcée que la pauvreté urbaine puisque 80% de la population rurale haïtienne vit en dessous du seuil de pauvreté. Cette pauvreté est accentuée par une situation sociale désastreuse : espérance de vie de 54 ans ; 47.8% des adultes alphabétisés ; 63% de la population privée d'accès à l'eau potable ; 55% des services de santé et 75% de l'assainissement... On assiste également à une dégradation accélérée de l'environnement. La pauvreté ambiante affecte significativement efforts et investissements consentis pour lancer tout processus de développement économique et social durable.

Le problème des risques et des catastrophes (naturels ou anthropiques) est une question cruciale en Haïti. En effet, de par sa position géographique et sa structure géologique, le pays est exposé et est sous la menace permanente de nombreux risques naturels qui, du fait même de la dégradation de l'environnement et de la situation politique et socio-économique générale, causent des dégâts importants. L'accroissement constant de la population rend le problème encore plus épineux. Par ailleurs, on constate l'absence des mesures significatives pour réduire les vulnérabilités et diminuer du même coup l'impact de tels phénomènes.

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Une partie de l'eau de pluie ou de la neige est retenue par le sol, absorbée par la végétation, ou évaporée ; le reste, l'eau de ruissellement, atteint le lit des cours d'eau. Les crues se produisent lorsque

De nombreux désastres naturels ont frappé ce pays. Cyclones, inondations, sécheresses, glissements de terrain sont parmi les plus courants. En même temps, la situation d'extrême pauvreté aggrave les menaces. Ainsi, la déforestation croissante augmente la récurrence des inondations et glissements de terrain. Le niveau de pauvreté crée un état chronique de vulnérabilité. Cette vulnérabilité accrue est due à de nombreux facteurs qui entretiennent et maintiennent la pauvreté : la dette, la précarité des finances publiques, l'insécurité alimentaire, les conflits agraires, la destruction des marchés locaux par le dumping des pays riches, l'accès réduit aux services sociaux de base, le chômage, le taux de séropositivité, etc.

Pour répondre à cette hypothèse, de toute franchise, il faut dire non, qu'en aucun cas les conditions de vie actuelles des gens vivant dans les zones à risques et à proximité de la Rivière Haut-du-Cap ne représentent pas une bonne image pour le pays voire la ville du Cap. En économie politique, on parle de chômage déguisé. Eh bien ! C'est de même pour ces gens là qui habitent dans ces zones à risques, dans des petits logis sans aucune norme et surtout ceux construits, dirais-je, dans le lit de la Rivière, leurs conditions de vie révèle à clair qu'ils vivent une vie déguisée (infernale) et inhumaine.

Car par le biais d'un sondage mené auprès de la population Capoise en Septembre 2015 sur un échantillon de 130 personnes 80.76% ont déclaré qu'ils n'habitent pas une zone confortable parce que l'absence des services, des infrastructures et les inondations leur rendent très vulnérables et inquiets. 80.76% disaient que s'ils trouvaient un autre endroit confortable pour habiter, un éventuel déplacement ne leur dérangera pas ; et qu'ils espèrent une autre image de la ville et désirent contribuer à cette fin à 100%.

Donc suite aux interviews réalisées avec les professionnels du secteur, et avec l'aide du tableau analytique et de la matrice SWOT, on peut considérer que l'hypothèse est validée. Les conditions de vie actuelles de ces gens dans ces zones est une mauvaise image pour le pays d'Haïti.

Hypothèse 2 : En plus du problème de mauvais ou pas de logement, il y a les phénomènes d'inondation. Inondation, invasion d'un territoire par les eaux, due à une crue des cours d'eau ou à l'avancée de la mer.

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le sol et la végétation ne peuvent pas assimiler toute l'eau de ruissellement et provoquent une élévation du lit du cours d'eau. Le plus souvent, celui-ci ne déborde pas, mais l'eau ruisselle parfois dans des quantités qui ne peuvent être transportées dans les lits des rivières ni retenues dans les bassins naturels et les réservoirs artificiels situés derrière les barrages. Le cours d'eau déborde et il se produit alors une inondation.

Environ 30 p. 100 des précipitations ruissellent, et à cette quantité peuvent encore s'ajouter des masses de neige fondue. Beaucoup de rivières connaissent des crues périodiques au printemps et débordent de leur lit pour atteindre leur plaine d'inondation. Ces plaines d'inondation sont, ou devraient être, exemptes de toute construction. Les inondations subites, qui peuvent survenir en automne dans les régions méditerranéennes, sont généralement dues à des précipitations intenses sur une zone relativement réduite. Les pratiques agricoles intensives diminuent la capacité du terrain à retenir l'eau et augmentent le ruissellement. La maîtrise des inondations passe par le reboisement et par la mise en oeuvre de méthodes efficaces de traitement des sols et de conservation, et de reboisement.

Les régions côtières sont occasionnellement inondées par des marées anormalement hautes produites par des vents violents à la surface des océans, par des tsunamis, provoqués par des tremblements de terre sous-marins, ou par des cyclones. Ces derniers occasionnent périodiquement la montée des eaux de l'océan..., entraînant parfois, la mort de centaines de milliers de personnes.

Les effets des inondations ne se limitent pas aux dommages matériels et humains directs ou indirects à la suite des épidémies provoquées par le manque d'eau potable. Les eaux de ruissellement rapides entraînent l'érosion du sol ainsi que des problèmes de dépôts de sédiments, surtout en aval. Les frayères à poissons et les autres habitats de la vie sauvage sont souvent détruits. Lorsqu'elles se prolongent, les inondations retardent la circulation, endommagent les systèmes de drainage et compromettent les pratiques agricoles. Les culées de ponts, les rives, les embouchures d'égouts sont endommagées ; la navigation et l'approvisionnement en énergie hydroélectrique sont compromis.

Les méthodes fondamentales de contrôle des inondations ont été mises en pratique depuis longtemps, notamment le reboisement et la construction de levées, barrages, réservoirs et canaux d'inondation (canaux artificiels qui détournent l'eau des crues).

Les Chinois construisirent des levées pour surélever les rives du Huang he en supposant qu'ainsi confiné le fleuve creuserait son lit afin de contenir un débit maximal. Le résultat, cependant, fut une élévation du lit du fleuve, parce que les dépôts sédimentaires de sols alluviaux, qui se répartissaient avant sur l'intégralité de la plaine d'inondation lors des crues annuelles, furent alors confinés sur le lit du fleuve. En quatre mille ans, le niveau du fleuve s'éleva jusqu'à plus de 10 m au-dessus de la plaine environnante. En 1887, la rupture des levées entraîna la mort de plus d'un million de personnes.

Des levées furent construites voilà quelques siècles sur la Loire, le Pô, le Danube, le Rhin, le Rhône et la Volga, et complétées par le reboisement et par des réservoirs de retenue. Les inondations de la Garonne, qui submergea Toulouse en 1875, sont redoutables. Le Rhin a vu son cours déborder ces dernières années. La Seine, pourtant plus paisible, inonda Paris en 1910. Depuis, des barrages furent construits en amont de la capitale. Les levées sont toujours utilisées de façon intensive, notamment sur le Mississippi, où le fleuve a été confiné en un lit étroit, creusé et dragué.

Les barrages sont utilisés depuis plusieurs siècles comme réservoirs d'eau pour l'irrigation et pour produire de l'énergie. Ce n'est que récemment que certains ont été construits spécifiquement pour le contrôle des inondations. Une méthode efficace de contrôle des crues, et plus généralement de distribution de l'eau, consiste à bâtir des barrages et des réservoirs sur le cours supérieur des cours d'eau, de façon à stocker l'eau pendant les périodes de ruissellement intense et à la libérer progressivement pendant les saisons sèches. C'est le cas de l'aménagement du Rhône, des réservoirs du projet hydroélectrique La Grande, au Québec, et des barrages de la Tennessee Valley Authority, aux États-Unis. Quand les affluents sont à leur niveau normal, ces barrages ne servent qu'à produire de l'énergie et à fournir de l'eau pour des utilisations variées. Quand le niveau monte, le débit est régulé. Les barrages les plus proches des sources des affluents contiennent les eaux d'inondation, tandis que ceux placés en aval vident lentement leurs réservoirs normaux et sont drainés. Par conséquent, les eaux d'inondation sont libérées en direction de chaque barrage successif et se déversent finalement dans la rivière principale, dont la capacité a été accrue par redressement et creusement.

La construction de canaux d'inondation sur les parties inférieures des rivières permet de détourner les eaux d'inondation. Le lit des rivières est élargi à certains endroits et les rivières peuvent déborder sans dommage. L'inondation de certaines zones confinées empêche celle d'autres zones. Les Égyptiens ont utilisé le principe de l'inondation contrôlée pendant des milliers d'années. La fertilité constante de la vallée du Nil dépendait d'inondations périodiques, qui déposaient le limon, très riche, par sédimentation. Depuis les années 1960, cependant, la réduction dramatique de la quantité de sédiments atteignant le cours inférieur du fleuve en raison de la création du lac Nasser derrière le grand barrage d'Assouan a souligné combien l'Homme peut perturber l'équilibre d'un système dynamique naturel comme celui d'un fleuve sujet à des crues régulières.

Sur les littoraux, des digues peuvent être construites pour lutter contre l'avancée de la mer. Le plan Delta est un projet néerlandais commencé en 1958 et terminé en 1985 qui consiste en une série de barrages géants qui relient les îles situées dans le delta du Rhin, de la Maas et de l'Escaut. Une énorme barrière de 9 km de long est abaissée en cas de prévision d'inondation marine. En temps normal, les marées ne sont pas arrêtées (47).

Nous venons de faire un long parcours sur le vocable inondation et nous voyons aussi comment les autorités des pays sérieux du monde ont procédé pour affaiblir ou gérer ces genres de catastrophes. Lorsque nous considérons les zones à risques de la ville du Cap-Haïtien, nous voyons des constructions anarchiques et très entrelacées, elles se trouvent construites même dans le lit de la Rivière, c'est le cas du quartier de Blue Hills. Le pire, c'est que ces maisonnettes représentent les rivages même de celle-ci, à la longueur de la rue 5 Boulevard à Haut-du-Cap. Quel danger et quelle imprudence ! J'ai ma tante qui possède une maison à « Cité du peuple » au littoral de la Rivière, et quand elle est en crue les eaux couvrent presque totalement le rez-de-chaussée.

47 . "inondation." Microsoft® Études 2009 [DVD]. Microsoft Corporation, 2008.

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Normalement, pour dire la vérité, toute la vérité et rien que la vérité, ces espaces où les gens ont construit malhonnêtement ont été remblayés avec des fatras, où ils ont poussé la Rivière et la mer avec ces genres de matière qui ne sont pas durables et solides, ils connaissent des moments noires et sont toujours la proie aux inondations et aux marées montantes.

Certains n'en ont même pas de logement. Prenons cet exemple palpable : beaucoup de personnes quittent leurs zones (communes) et entrent à Cap-Haïtien où ils louent pour 2000 à 2500 gourdes, aux bords de la mer ou de la Rivière Haut-du-Cap, une petite chambre construite en palette ou en bois, sans latrine en faisant leurs besoins à même le sol, en vue d'assurer l'éducation de plusieurs enfants tout en polluant l'environnement. D'ailleurs, il n'est pas de mise surtout en ce XXIe, qu'une famille de plusieurs enfants habite une seule chambre et même sans structures. C'est la promiscuité ; et ces conditions de vie sont très alarmantes et critiques au sein du pays, notamment à Cap-Haïtien. C'est la raison pour laquelle nous lançons un S.O.S. à tous les agents de développement du monde en vue de voler au secours de la ville de manière solidaire.

L'hypothèse deux est donc validée. Il faut effectivement que l'État Haïtien prenne sa responsabilité en main en vue de restaurer le cadre de vie de ces gens en extrême difficulté, pour afficher Haïti au rang des nations soeurs de la Caraïbe.

Hypothèse 3 : Le concept d'un déplacement des gens est un élément prioritaire de la population, car il permettra une amélioration de leur cadre de vie et de créer ainsi une attraction touristique et de parvenir au développement durable.

a) L'analyse des réponses obtenues

- Parmi les personnes enquêtées, 73% ont déjà entendu parler des conditions de vie saines. - 92.3% ont déclaré que leur environnement est actuellement malsain.

- 96.15% ont dit qu'il n'existe pas des groupes chargés de ramassage ou de traitement des déchets en vue de protéger leur environnement.

- 69.23% ont dit oui qu'à plusieurs fois elles ont été frappées d'inondations ; et 26.92% ont dit qu'elles en ont été frappées environ deux fois d'inondations.

- 80.76% ont dit non qu'elles ne se sentent pas habiter une zone confortable, parce que l'absence des services, des infrastructures et les inondations leur rendent très vulnérables et inquiets.

- 53.84% ont dit que la qualité de leurs maisons est mauvaise ; et 38.46% ont dit que la qualité de leurs maisons est plus ou moins.

- 38.46% ont déclaré que lorsque Haut-du-Cap inonde ces quartiers à risques et lors des autres cas des forces majeures, les autorités étatiques distribuent des nourritures ; 61.53% disent qu'elles gardent le calme comme si rien n'était ; et ne montent aucun projet de redressement et d'amélioration de la situation.

- 65.38% disent qu'elles ne voient pas que le Cap en tant que deuxième ville projette une image positive en ce qui a trait à la propreté, l'environnement, la sécurité, les modes de constructions etc.

- 100% ont déclaré qu'elles veulent trouver un développement durable de cette ville.

- 80.76% ont déclaré que si elles trouvent un autre endroit confortable pour habiter, un éventuel déplacement ne leur dérangera pas.

- 100% ont dit qu'elles veulent délibérément contribuer à ce changement de la ville du Cap-Haïtien.

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b) Présentation des graphiques du sondage Nombre d'enquêtées : 130 personnes

1) Avez-vous déjà entendu parler des conditions de vie saines ?

 

Oui 95 / 73%

Non 35 / 26.92%

2) Comment est actuellement votre environnement ?

 

Propre 10 / 7.69%

Malsain 120 / 92.3%

3) Existe-t-il très souvent et toujours des groupes chargés de ramassage ou de traitement des déchets en vue de protéger votre environnement ?

 

Oui 5 / 3.84%

Non 125 / 96.15%

4) Avez-vous déjà été frappé d'inondations ?

 

Oui, plusieurs fois 90 / 69.23%

Environ deux fois 35 / 26.92%

Non 5 / 3.84%

5) Sentez-vous vous habiter dans une zone confortable ?

 

Oui, parce que toutes les conditions sont réunies

Non, parce que l'absence des services, des infrastructures et les inondations nous rendent très

vulnérables et inquiets 105 / 80.76%

Je ne sais pas) 25 / 19.23%

6) Comment est la qualité de votre maison ?

 

Bonne qualité 10 / 7.69%

Plus ou moins 50 / 38.46%

Mauvaise qualité 70 / 53.84%

7) Comment comportent les autorités étatiques lorsque Haut-du-Cap inonde ces quartiers à risques et lors des autres cas des forces majeures ?

 
 

Elles distribuent des nourritures 50 / 38.46%

Elles montent des projets de redressement et d'amélioration de la situation

Elles gardent le calme comme si rien n'était 80 / 61.53%

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8) Voyez-vous que le Cap en tant que deuxième ville projette une image positive en ce qui a trait à la propreté, l'environnement, la sécurité, les modes de constructions etc. ?

Oui

Non 85 / 65.38%

Je ne sais pas 45 / 34.61%

9) Voulez-vous trouver un développement durable de cette ville ?

 

Oui 130 / 100%

 

Non

10) Si vous trouvez un autre endroit confortable pour habiter, un éventuel déplacement ne vous

dérangera pas ?

 

Oui 10 / 7.69%

 

Non 105 / 80.76%

 

Je ne sais pas 15 / 11.53%

11) Voulez-vous délibérément contribuer à ce changement de la ville ?

Oui 130 / 100%

Non

12) Vous êtes : collégien/lycéen, étudiant, cadre, en recherche d'emploi, profession libérale ?

Collégien/lycéen 15 / 11.53%

Étudiant 20 / 15.38%

Cadre 10 / 7.69%

En recherche d'emploi 55 / 42.30%

Profession libérale 30 / 23%

13) Vous êtes : un homme, une femme ?

 

Un homme 65 / 50%

Une femme 65 / 50%

Donc l'hypothèse trois est validée. On constate un très grand réveil des consciences de tous les gens des zones à risques. Les gens sont prêts à protéger leurs vies et l'environnement de manière à ce que le blason de la ville du Cap soit redoré, alors que ce n'étais pas leur préoccupation principale dont il y a de cela quelques décennies depuis que l'essentiel étais négligé.

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"L'imagination est plus importante que le savoir"   Albert Einstein