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L'importance de l'intervention de l'état dans la gestion de la rivière haut-du-cap dans la commune du cap-haà¯tien : nord d'Haà¯ti.

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par DIeulima NORESTOR
MADISON INTERNATIONAL AND BUSINESS SCHOOL - MASTER EN PROJECTS MANAGEMENT 2015
  

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Conclusion

Les menaces naturelles et anthropiques sont bien présentes au niveau d'Haïti. Il est regrettable de constater que leurs conséquences dommageables, tout particulièrement les pertes en vies humaines et les endommagements de biens enregistrés, s'amplifient de jour en jour.

Il est évident que la multiplicité des menaces affectant le pays découle d'une prédisposition naturelle. Néanmoins, les facteurs aggravant et déclenchant spécialement d'ordre socio-économique et politique sont à la base de leur ampleur. En effet, les éléments suivants paraissent déterminants pour expliquer la situation catastrophique à laquelle le pays est confronté :

une crise environnementale sans précédent ;

une situation de misère généralisée ;

l'absence d'Aménagement du Territoire et la surexploitation des ressources naturelles ;

l'absence d'un cadre juridico-politique adéquat ;

l'effritement des structures de l'État.

Les risques anthropiques sont tout aussi importants que les risques naturels et de ce fait méritent toute l'attention de la population et des responsables du pays. Les risques anthropiques ne frappent pas autant la mémoire et la conscience collective et organisée puisqu'ils sont pernicieux et pas toujours décelables voire prévisibles. Ils deviennent, de ce fait, très dangereux.

En plus, les risques naturels sont plutôt périodiques tandis que les risques anthropiques sont permanents et font partie du quotidien de la plupart des Haïtiens. À la rigueur, la majorité de la population haïtienne a déjà fait face et est plus ou moins habituée aux risques naturels. Les mesures préventives et le comportement adéquat lors d'un désastre naturel sont relativement connus bien que les contraintes socio-économiques empêchent leur application.

Par contre, les désastres anthropiques ne sont perçus qu'après que les dégâts soient constatés. Ils deviennent par conséquent potentiellement plus meurtriers, directement et indirectement, que les naturels. De plus, des risques anthropiques comme la migration (fuite de cerveaux et de capitaux) menacent l'avenir même du pays.

Les risques anthropiques sont de plus en plus dangereux car il est difficile de prendre des mesures pour les combattre car il n'existe que peu de données sur nombre d'entre eux. Ils sont, par ailleurs, aussi imprévisibles que la nature humaine.

Une planification efficiente de l'utilisation des sols et de l'Aménagement du Territoire en général constitue la base de toute politique de prévention des risques et des désastres. Il s'agit d'un problème très critique dans le pays puisque l'absence de politiques adéquates amplifie à chaque fois l'occurrence de désastres successifs.

Les couches les plus pauvres de la population, donc la majorité de la population haïtienne, sont obligées d'utiliser des terrains où il existe de très hauts risques. Ce problème concerne spécifiquement les quartiers populaires (bidonvilles) des grandes villes du pays où vivent plus de trois millions de personnes. D'une part, ces bidonvilles, situés sur des pentes fortes et instables, minés le plus souvent à la base par des ravines (torrents), subissent assez souvent ou sont extrêmement sensibles à des glissements de terrain et éboulements associés aux fortes pluies. La « bétonisation » croissante des collines avoisinantes et l'accentuation de l'érosion ne font qu'accentuer ce type de désastre.

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D'autre part, les bidonvilles construits en terrain plat, le sont sur d'anciennes décharges (Cité Bas-Aviation, cité du peuple, Nan bannan du Cap-Haïtien) ou d'anciens marais comblés à partir de matériaux hétéroclites (déchets, morceaux de planches et de bois, gravois); donc instables et sujets à l'effondrement, spécialement au cours de tremblements de terre. Dans la pratique, l'irrationalité dans l'utilisation des sols est si élevée qu'elle devient le principal facteur de risque pour la population.

Suite aux arguments développés dans les deux premières parties de ce mémoire, et au vu des résultats explicités dans la troisième partie, il ne fait plus de doute que les conditions de vie de la population Capoise, surtout les habitant les quartiers périphériques de Haut-du-Cap sont très précaires et malsaines. Les règles d'hygiènes ne sont pas respectées, vu que les gens font leurs besoins physiologiques aux rivages de la Rivière et de la mer. Les déchets sont jetés dans celles-ci, les constructions sont faites de manière anarchique et érigées aux rivages de la Rivière voire dans son lit même à l'heure actuelle.

Néanmoins, nous sommes dans un réel réveil des consciences en ce qui concerne la protection environnementale qui est tout à fait affecté et dégradé par les modes de vie des gens et l'amélioration du cadre vie du genre humain puisque les personnes interrogées ont répondu positivement à nos interrogations.

En conclusion de ce mémoire, il est incontestable à l'État maintenant de jouer sa partition en vue de diminuer et les niveaux des risques et les niveaux des vulnérabilités de la population tout en faisant une bonne gestion de la Rivière et les rivages de la mer pour la protection de l'environnement. Bref, d'appliquer toutes les importantes recommandations dont nous venons de lui faire au cours de ce travail de recherche.

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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle