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Analyse de la croissance inclusive dans quelques pays émergents. Cas du BRICS.


par Jacques Bakole
Université Pédagogique Nationale (UPN) - Licence 2018
  

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2. Problématique

L'émergence économique et la croissance inclusive sont des sujets d'actualité dans plusieurs économies sous-développées, compte tenu de la nécessité d'améliorer le bien-être de leur population, qui vit dans la pauvreté et manque d'opportunités d'emploi.

La notion d'inclusif dans l'analyse de la croissance économique est tout à fait nouvelle et contraste avec les théories traditionnelles. En effet, les premiers modèles de croissance dits « exogènes » initiés par Robert SOLOW (1950) expliquent la création des richesses essentiellement par l'accumulation du facteur capital, faisant abstraction à la distribution des richesses au sein de la population et à travers l'espace économique, ni de l'effet des activités économiques sur l'environnement. À la suite des travaux de Romer (1986) et de Lucas (1988), d'autres facteurs explicatifs ont été progressivement incorporé dans les modèles dits « endogènes » ; il s'agit notamment du capital humain (éducation), le capital public et la technologie.

Tableau 1: Variables de la croissance endogène et leurs auteurs

Auteurs

Variables

Indicateurs

Barro (1990)

Capital public

Infrastructures, voies publiques, routes, etc...

Lucas, Becker (1988)

Capital humain

Education, investissement intellectuel

Romer(1990), Schumpeter (1986)

Progrès technologique

Accélération technologique, hi-tech, etc...

Romer (1990)

Capital physique

Machines productives, Accumulation des capitaux fixes, etc..

Romer (1990)parle du capital physique : c'est une accumulation des capitaux à moyen et long terme, dans lequel investit une firme pour faciliter la production des biens et services. Ceci a donc pour effet d'augmenter le rendement de l'entreprise, hausser la production et booster la croissance économique.

Il (Romer) va plus loin pour faire une étude sur l'importance de la technologie dans le processus de la croissance. Il considère que le progrès technologique n'est pas une variable aléatoire, comme l'ont préconisé les auteurs de la croissance exogène, mais plutôt une variable endogène qui joue un rôle prépondérant dans la croissance. L'Etat devra donc encourager les innovateurs par une fiscalité légère.

Barro (1990), quant à lui, intègre les infrastructures publiques (routes, investissements publics, etc..) parmi les déterminants de la croissance. En fait, les infrastructures facilitent le transport et ce faisant, l'offre des biens et services.

Lucas (1998), quant à lui, pense que tout doit être centré sur l'homme. Il définit le capital humain comme l'ensemble de faculté apprises par une personne qui lui permettent d'augmenter sa productivité. Rebello (1990) parle aussi du capital humain, qu'il définit comme l'ensemble des formations et connaissances et bonne santé du travailleur qui le rend actif.

L'intérêt pour les pays émergents provient du fait qu'ils constituent un modèle de réussite économique pour la majorité des pays en développement. Il convient dès lors de voir si la création de richesses qu'on y observe s'accompagne notamment de la réduction de la pauvreté, un enjeu majeur dans les pays africains, comme la RDC. C'est ainsi que la présente étude se portera sur la croissance inclusive au sein de pays émergents.

Les critères communément évoqués par les analystes économiques sont les suivants : un taux de croissance économique supérieur à 5%, une stabilité garantie de la situation politique, un taux d'éducation de la population juvénile élevé, un taux d'inflation stable, etc...

Pour quantifier et interpréter la croissance économique inclusive, deux indicateurs sont retenus ; il s'agit du PIB par tête habitant, indicateur usuel pour mesurer la production et, ce faisant, la croissance, d'une part, et l'indice de Gini pour les inégalités sociales.

La littérature sur la croissance inclusive montre clairement que la croissance peut être considérée comme une condition nécessaire mais pas suffisante pour garantir le bien-être social.

Dès lors, on peut se poser la question suivante : comment rendre la croissance économique inclusive ? Le premier aspect dont on tient souvent compte quand on parle de la croissance inclusive, est probablement celui de la répartition des richesses. On s'accorde généralement à dire qu'il s'agit d'une forme de croissance qui profite au plus grand nombre. On parle au sujet à ce sujet de croissance pro-pauvre.

Au regard de tout ce qui précède, nous nous sommes posé les questions de savoir :

Ø Quelle relation existe-t-il entre le PIB per capita (croissance) et l'indice de Gini (inégalités sociales) ?

Ø La croissance économique au sein de pays émergents, peut-elle être appelée « inclusive » ?

Ces préoccupations constituent le champ d'investigation de la présente étude.

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