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Gestion stratégique des résultats, structure de l'actionnariat et gouvernance d'entreprise: une étude appliquée aux pme défaillantes du secteur agricole français.

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par Hurssel Hurssel
IAE de Lille, Université de Lille 1  - Master Recherche en Finance et Comptabilité 2017
  

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Annexe 3 : article sur la défaillance financière

Extrait d'article de presse :

Un nouveau signe du "ça va mieux" prêché par le gouvernement: les défaillances d'entreprises ont fortement reculé l'an dernier en France, grâce à l'amélioration de la conjoncture dans des secteurs clé comme l'industrie et la construction.

Selon les chiffres publiés vendredi par la Banque de France, le nombre d'entreprises ayant fait l'objet d'une procédure de sauvegarde, de mise en liquidation ou de placement en redressement judiciaire a reculé de 8% en 2016.

Au total, 58.057 entreprises ont été concernées, contre 63.081 lors des douze mois précédents.

Ce chiffre marque un retournement notable par rapport à l'année précédente. En 2015, année des attentats de Paris, le nombre de défaillances avait en effet augmenté de 1,1%, avec un bond de 8,2% dans le secteur hébergement-restauration.

"On est sur un indicateur qui montre pour la première fois une vraie tendance", souligne Thierry Millon, directeur des études au cabinet privé Altarès qui recense aussi les défaillances d'entreprise.

- Une embellie 'fragile' -

"L'amélioration a été constante au fil de l'année", et a même été observée en décembre, mois pourtant délicat pour les entreprises qui clôturent leur comptes à cette période-là, commente-t-il.

Une embellie que confirme Jean-Eudes du Mesnil du Buisson, secrétaire général de la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises). "Le climat des affaires s'améliore, on le ressent nettement", déclare-t-il à l'AFP.

Pour le responsable patronal, la situation reste néanmoins "fragile", le nombre de défaillances étant encore "élevé". "Il est supérieur de 24% à ce qu'il était avant la crise de 2008", souligne-t-il.

Dans le détail, les secteurs de la construction et de l'industrie ont enregistré les plus forts reculs, avec des baisses respectives du nombre de défaillances de 13,5% et 11,2%, selon la Banque de France.

Les défaillances ont par ailleurs diminué de 9% dans le secteur du commerce et de la réparation automobile, de 7,9% dans l'hébergement et la restauration, et de 7% dans les activités financières et d'assurance.

- L'agriculture à la peine -

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Deux secteurs, à l'inverse, ont été à la peine l'an dernier: les transports et l'entreposage (+0,2%), et surtout l'agriculture, où le nombre de défaillances a augmenté de 4,5%.

"Il y a un problème structurel dans les exploitations agricoles en France qui est un problème d'endettement, notamment dans le secteur de l'élevage et des grandes cultures", explique Elodie Dessart, économiste chez Axema, le syndicat des industriels de l'agroéquipement.

Beaucoup de ces exploitations, très dépendantes du cours des matières premières, ont ainsi vu leurs revenus baisser ces dernières années, du fait de la baisse des prix.

"Il y a également eu des facteurs conjoncturels", comme les intempéries et l'épidémie de grippe aviaire. "Cela a conduit beaucoup d'exploitations à mettre la clé sous la porte", poursuit Mme Dessart, qui juge la situation "inquiétante".

Par taille d'entreprise, les défaillances ont fortement reculé chez les entreprises de taille intermédiaire et les grandes entreprises (-23,1%). Pour les petites et moyennes entreprises, la tendance est moins prononcée (-8%).

- Prudence pour 2017 -

"Les très petites entreprises ont bénéficié bien après les autres du regain d'activité, (...) alors que les grandes entreprises ont pu retourner très vite à l'international", explique Thierry Millon.

Pour 2017, Altarès prévoit une poursuite de la tendance à la baisse, même si celle-ci devrait être moins spectaculaire qu'en 2016, en raison notamment des incertitudes qui planent sur le contexte international et national.

Les entreprises se demandent "si elles vont pouvoir continuer à faire des affaires ou si des conditions de protectionnisme et de nationalisme ne vont pas leur mettre des bâtons dans les roues", indique M. Millon.

Une prudence partagée par Jean-Eudes du Mesnil du Buisson, qui n'écarte pas "une nouvelle hausse des défaillances" cette année.

"On a actuellement des indicateurs économiques qui sont favorables, comme le faible prix du pétrole ou les faibles taux d'intérêts. Mais ces indicateurs pourraient se retourner", prévient-il.

Source : Par Valentin BONTEMPS et Eléonore DERMY Publié le 10/03/2017

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