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Elaboration et caractérisation des transistors hybrides à effet de champ en couches minces à base de p3ht / zno


par Mohamadou Ba
Université de Gabès - Mastère de recherche 2020
  

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Chapitre III : Résultats et discussions

I.

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Introduction

Dans ce chapitre, nous présentons en premier lieu les résultats des caractérisations structurales et morphologiques de ZnO et de caractérisation optique des couches minces de ZnO et P3HT/ZnO élaborés par la méthode sol-gel. Ensuite nous faisons une présentation des résultats finaux de caractéristiques électriques des transistors organiques à base de P3HT/ZnO (OFET PZ0, OFET PZ50, OFET PZ100 et OFET PZ150) puis nous discutons les principaux paramètres obtenus à partir de ces caractéristiques.

II. Propriétés structurales et morphologiques de ZnO

Afin d'obtenir des informations exactes sur la structure cristalline, la morphologie de la surface, la taille des nanoparticules de ZnO, etc., les analyses par diffraction des rayons X (DRX), la microscopie électronique à transmission (MET) et la microscopie électronique à balayage (MEB) ont été utilisées.

II.1 Analyse par DRX

Le diagramme de diffraction des rayons X pour la poudre de ZnO, préparéé par la méthode sol-gel puis recuit à température de 400 °C pendant 2h dans un four à moufle, est illustré sur la figure III.1. Elle indique que les nanoparticules de ZnO cristallisent en phase hexagonale (structure wurtzite) avec le groupe spatial P63mc selon JCPDS (Joint Commettee on Powder Diffraction Standards) fichier no. 36-1451. Les pics de diffraction sont indexés sur les plans (100), (002), (101), (102), (110), (103), (200), (112), (201), (004) et (202) situés respectivement à 2è égal à 31,62 ; 34,22 ; 36,31 ; 47,39 ; 56,45 ; 62,67 ; 66,29 ; 67,74 ; 68,95 ; 72,39 et 76,74°. L'existence de pics différents indique que cet échantillon est polycristallin.

Les paramètres de maille a et c sont déterminés à partir de la loi de Bragg [1] :

nA = 2ndhkl S??fl 9hkl (Eq.III.1)

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où X la longueur d'onde des rayons X (provenant de l'émission ???? du cuivre, de longueur d'onde ë=1.5406 Å), dhkl est la distance inter-réticulaire, èhkl l'angle d'incidence ou de diffraction de Bragg et n l'ordre de diffraction (n=1, 2, ...).

La relation liant la distance inter-réticulaire dhkl, les paramètres de maille (a et c) et les indices de Miller (h, k et l) pour une structure hexagonale wurtzite de ZnO est donnée par [2] :

??

?? (????+????+???? ??

= ???? ) + ???? (Eq.III.2)

?????????? ????

Pour n = 1, on a :

??

???????????????? = a?? [???? (???? + ???? + ????) + ???? (????)??]

(Eq.III.3)

Et l'équation (III.1) devient : ?? = ???????? ?????? ???????? avec ?? = 0.154 ????

??

v?? ??????????????

Pour le plan (100), le paramètre a est donné par :

??=

avec 2??100 = 31.62°

Pour le plan (200), le paramètre c est défini par :

 

?? =

??

avec 2??200 = 34.22°

??????????????

Les paramètres estimés des cellules unitaires sont : a = 3,293 Å et c = 5,234 Å. Ce qui est bien en accord avec la structure wurtzite de ZnO (avec a =3,249 et c = 5,204) rapporté par R. Dhahri et al. [3]. La taille moyenne des cristallites de l'échantillon de ZnO a été calculée à partir du pic le plus

intensif (101) situé à 2èB = 36,31° en utilisant l'équation de Debye-Scherrer [4] :

??.????

?? = (Eq.III.4)

?? ?????? ????

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où ë est la longueur d'onde des rayons X, èB est le maximum du pic de diffraction de Bragg (en

radians) et ? est la largeur à mi-hauteur ou FWHM (Full Width at Half Maximum) du pic DRX. La taille moyenne des cristallites de ZnO est d'environ 32 nm.

Figure III. 1. Schéma de DRX d'un échantillon de ZnO recuit à 400 ° C pendant 2h.

II.2 Morphologie des échantillons

La morphologie des nanopoudres de ZnO obtenues a été analysée par MEB ; l'image obtenue est présentée sur la figure III.2. Elle présente une morphologie de surface homogène composée de cristallites de forme hexagonale et indique une agglomération de nanostructures poreuses à grains fins et rugueux.

Le spectre EDX (Dispersion d'Energie de Rayons X) de ZnO (encadré figure III.2) présente une forte énergie d'émission à environ 1,01 keV qui correspond à l'énergie de liaison de zinc (78,5% en poids) et à 0,5 keV qui est l'énergie de liaison de l'oxygène (21,5% en poids). Théoriquement, le pourcentage de masse stoechiométrique de Zn et O est respectivement de 80,3% et 19,7% [5]. Le graphique EDX actuel montre des valeurs proches. D'autre part, les pourcentages atomiques calculés de Zn et O sont respectivement de 49,10% et 50,50%. Ils sont comparables à la composition du matériau stoechiométrique. De plus, aucun élément supplémentaire n'a été détecté indiquant la grande pureté des nanoparticules de ZnO [6].

Figure III. 2. Image MEB de l'échantillon de ZnO recuit à 400 ° C. Insertion les données EDX.

Figure III. 3. Image MET de ZnO après recuit à 400 ° C.

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La figure III. 3 représente l'image MET des nanoparticules de ZnO obtenues par la méthode sol-gel. Les cristallites de ZnO ont une forme prismatique de taille nanométrique. La majorité d'entre eux ont une dimension moyenne d'environ 35 nm. Ce qui est bien cohérent avec la taille des cristallites calculée à partir de la méthode de DRX.

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III. Propriétés optiques

Pour analyser les propriétés optiques de nanoparticules de ZnO ainsi que les couches minces du composite P3HT/ZnO à différentes concentrations de ZnO, les mesures spectroscopiques telles que : mesures de réflectance, de transmittance et d'absorbance ont été effectuées afin de déterminer certains paramètres optiques comme le gap optique, l'épaisseur de la couche mince, l'indice de réfraction optique et le coefficient d'absorption. Les mesures d'absorbance permettent ainsi de se renseigner sur l'effet de ZnO sur la structure des chaînes de P3HT.

III.1 Propriétés optiques des nanoparticules de ZnO

III.1.1 Spectres d'absorbance et de réflectance de ZnO

La Figure III.4 représente les spectres de réflectance et d'absorbance d'un échantillon des nanoparticules de ZnO en fonction de la longueur d'onde de la lumière incidente. Le spectre d'absorbance montre que le ZnO absorbe fortement la lumière UV dans la gamme de longueurs d'onde de 300-400 nm). Ceci est due à sa large bande interdite (3,2 eV). Son spectre de réflectance indique une forte réflexion dans le visible et proche infrarouge (grandes longueurs d'ondes).

Figure III.4 : Spectres de réflectance et d'absorbance des nanoparticules de ZnO.

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III.1.2 Détermination de la largeur de la bande interdite (gap optique) des nanoparticules de ZnO

La figure III.5 montre la représentation graphique de (ahv)2 en fonction de l'énergie des photons hv. Dans le domaine de forte absorption, la relation reliant le coefficient d'absorption a à l'énergie des photons hv est donnée par la loi de Tauc :

ahv = A(hv - Eg)n (Eq.III.5)

avec A est une constante, Eg est l'énergie de la bande interdite et hv l'énergie du photon.

Pour une transition directe : n = 1/2

Pour une transition indirecte : n = 2

On prendra dans ce cas pour n = 1/2 car le ZnO est un semi-conducteur à gap direct.

Figure III.5 : Détermination de l'énergie du gap par la méthode d'extrapolation à partir de la
variation de (ahv)2 en fonction de l'énergie du photon.

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Comme l'indique cette figure, la valeur du gap optique des nanoparticules de ZnO a été obtenue par extrapolation de la partie linéaire de la courbe (??h??)2 en fonction de l'énergie du photon pour une absorption nulle. Elle est environ 3,24 eV.

III.2 Spectres d'absorbance et de transmittance des couches minces de P3HT/ZnO

La figure III.6 représente les spectres d'absorbance (a) et de transmittance (b) dans la gamme UV-Visible-IR en fonction de la longueur d'onde de couches minces de P3HT (PZ0) et de mélange de P3HT/ZnO (PZ50, PZ100, PZ150).

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Figure III.6 : Spectres d'absorbance (a) et de transmittance (b) des couches de P3HT et de
l'hybride P3HT/ZnO.

Sur la figure III.6 (a), pour la couche de P3HT pur, le spectre indique un pic à 550 nm et un épaulement situé à environ 600 nm dans la zone visible, pouvant être attribué à la transition it-it * [7]. Par ailleurs la couche mince de nanoparticules de ZnO absorbe la lumière UV dans la gamme de longueurs d'onde de 300-400 nm en raison de sa large bande interdite d'environ 3,3 eV [8, 9]. Les spectres des couches hybrides P3HT/ZnO montrent l'apparition d'un pic situé à 372 nm, ce qui correspond bien à l'énergie du gap de ZnO et indique la présence des nanoparticules de ZnO dans le polymère P3HT. De plus, on n'a pas observé un décalage du pic de P3HT pur suivant l'augmentation de la concentration de ZnO dans le mélange. Et aucun décalage vers le bleu n'est observé pour toutes les couches hybrides. Ce décalage est attribué à une perte d'empilement des chaînes de polymère P3HT, qui pourrait être causé par le mélange avec les nanoparticules de ZnO. Il en résulte donc que l'insertion des nanoparticules de ZnO n'a pas modifié le spectre d'absorption de P3HT pur. Cela signifie que la conformation du polymère P3HT est restée toujours la même pendant l'incorporation des nanoparticules de ZnO.

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La figure III.6 (b) représente la variation de la transmittance en fonction de la longueur d'onde pour les échantillons préparés à différentes concentrations du ZnO. Il apparaît que la transmittance est influencée par l'ajout de ZnO. Les spectres sont composés de deux régions :

- Une région de forte transparence (> 800 nm). Nous pouvons distinguer que le maximum de la transmittance est situé dans la gamme du visible et du proche infra-rouge et varie entre 99 et 93 % suivant le type d'échantillon. On constate que la transmittance diminue avec l'augmentation de la concentration de ZnO.

- La région de forte absorption (< 800 nm). La chute de la transmission pour les longueurs d'onde situées dans la gamme 700 et 800 nm pour tous les échantillons correspond à l'absorption fondamentale dans les couches due à la transition entre les bandes. On remarque une faible transmission. Cela est dû à l'importante absorption de nos couches dans cette gamme. Dans le domaine UV les couches sont moins opaques. Les variations de la transmission dans cette région sont exploitées pour la détermination du gap optique.

III.3. Détermination de la largeur de la bande interdite

La représentation graphique de (??h??)2 en fonction de l'énergie de photon (hí) présente une partie linéaire dont l'extrapolation de la zone linéaire jusqu'à l'axe des énergies ((??h??)2= 0) peut donner une bonne estimation de l'énergie de la bande interdite Eg. On a étudié l'évolution de (??h??)2en fonction de l'énergie hí des photons pour des couches de P3HT/ZnO à différentes concentrations de ZnO. Les résultats obtenus sont représentés sur la figure III.7.

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Figure III.7 : (??h??)2en fonction de l'énergie (hí) des photons pour les différentes couches :
(a) : PZO ; (b) : PZ50 ; (c) : PZ100 ; (d) : PZ150.

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La figure III.7 présente les énergies du gap des différentes couches. Il est clair qu'il y a deux énergies de gap dans l'échantillon hybride, ce qui confirme la présence de deux phases (une phase pour le P3HT et une autre pour le ZnO).

L'énergie Eg1 représentée dans la figure II.7 correspond à l'énergie du gap de P3HT, elle est de l'ordre de 1.9 eV pour tous les échantillons. Ce qui montre que l'incorporation des nanoparticules de ZnO n'a pas d'influence sur la longueur de la chaîne de P3HT [10]. Cette valeur est la même que celle qu'on trouve dans la littérature [11] et l'énergie Eg2 correspond à l'énergie du gap de ZnO, de l'ordre de 3,1 eV. On observe une augmentation de la partie linéaire correspondant à Eg2 suivant l'incorporation des nanoparticules de ZnO.

IV. Caractérisation électrique des OFETs à base du composite P3HT/ZnO IV.1 Caractéristiques de sortie et de transfert des OFETs

IV.1.1 Caractéristiques de sortie

La figure III.8 présente les caractéristiques de sortie des OFETs à base de P3HT/ZnO (OFET PZ0, OFET PZ50, OFET PZ100 et OFET PZ150) pour une tension de grille Vg allant de 0 à -24 V.

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Figure III.8 : Les caractéristiques de sortie des OFETs à base du composite P3HT/ZnO à
différentes tensions de grille Vg : (a) OFET PZ0, (b) OFET PZ50, (c) OFET PZ100 et (d) OFET

PZ150.

Ces variations sont typiques pour les OFETs à base de P3HT/ZnO et ce sont les mêmes qu'on trouve dans la littérature [12]. Les caractéristiques de sortie de ces transistors présentent toutes l'effet transistor, c'est-à-dire on retrouve dans leur évolution les deux régimes caractéristiques d'un transistor tels que : un régime linéaire à basse tension de drain Vd, cette région est liée aux phénomènes de piégeage des charges dans le transistor et un régime de saturation dans lequel le courant de drain n'évolue plus avec l'augmentation de la tension de drain. De plus, D'après ces

courbes on remarque que le courant de drain Id présente une bonne linéarité en fonction de Vd ; cela explique qu'un bon contact ohmique a été établi entre la couche active et les contacts métalliques source et drain à base d'or (Au). En effet, avec des tensions Vd plus grandes, le courant

Id atteint une saturation. Cette saturation apparait quand le canal est pincé, c'est-à-dire que la densité de porteurs de charges libres au niveau de drain devient nulle. Nous notons que le courant de drain Id de ces transistors augmente avec des tensions de grille négatives ; cela confirme que le

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composé de P3HT est un semi-conducteur organique de type P et les transistors fonctionnent en régime d'accumulation. On remarque également que même à Vg = 0 V il existe déjà un courant entre le drain et la source pour tous les OFETs comme l'indique la figure III.9. Ce qui est propre aux OFETs à base de P3HT [13].

Figure III.9 : Caractéristiques de sortie des OFETs à base de P3HT/ZnO à différentes
concentrations de ZnO pour Vg = 0 V
.

La figure III.10 présente les caractéristiques de sortie des OFETs à base de P3HT/ZnO à différentes concentrations de ZnO pour Vg = -24 V.

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Figure III.10 : Les caractéristiques de sortie des OFETs à base de P3HT/ZnO à différentes
concentrations de ZnO pour Vg = -24 V.

Cette figue montre que le transistor OFET PZ100 présente un courant de drain plus élevé que les autres transistors. Les différentes caractéristiques de sortie de ces transistors montrent des

évolutions différentes au niveau des courants de sortie Id lorsqu'on augmente la concentration de

ZnO dans le polymère P3HT. Donc une augmentation du courant Id d'un facteur 8 lorsqu'on passe à une concentration égale à 100 mg/ml. Puis on observe une chute du courant de drain à une concentration 150 mg/ml comme l'indique la figure III.10.

Cette variation est probablement liée aux variations de la mobilité des porteurs et de la pente sous seuil en fonction de l'incorporation de ZnO. Donc, on peut dire que le courant de saturation a atteint son maximum lorsque la concentration de ZnO est égale à 100 mg/ml.

IV.1.2 Caractéristiques de transfert

La figure III.11 illustre les caractéristiques de transfert (à Vd=-30 V) des transistors OFETs à différentes concentrations de ZnO.

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Figure III.11 : Illustre les caractéristiques de transfert (à Vd=-30 V) des transistors OFETs à différentes concentrations de ZnO : (a) OFET PZ0 ; (b) OFET PZ50 ; (c) OFET PZ100 et (d)

OFET PZ150

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Les mesures des caractéristiques de sortie nous permettent d'évaluer qualitativement les transistors à savoir la saturation, l'amplitude et la résistance de contact ; tandis que les mesures des caractéristiques de transfert (figure III.11) nous permettent de déterminer quantitativement les principaux paramètres d'un transistor tels que : la mobilité à effet de champ, la tension de seuil, la pente sous seuil, le rapport ION/IOFF, etc. Les détails sur l'extraction de ces paramètres ont été donnés précédemment dans le chapitre I et les valeurs trouvées dans cette étude sont données ultérieurement.

IV.1.3 Paramètres caractéristiques des OFETs

Le tableau III.1 illustre les valeurs des paramètres caractéristiques des OFETs à base de P3HT/ZnO déterminées à partir des courbes de transfert représentées sur la figure III.11.

Tableau III.1 : Valeurs des paramètres caractéristiques des OFETs à base de P3HT/ZnO

 

OFET PZ0

OFET PZ50

OFET PZ100

OFET PZ150

ION/IOFF

6

50

80

133

VTh (V)

15

15

11

10

SS (V/dec)

25

28

33

20

i (cm2/V. S)

10-4

2.10-4

10-3

2.10-4

A- Le rapport ION/IOFF et la pente sous seuil SS

Les valeurs du rapport ION/IOFF et de la pente sous-seuil de nos transistors sont déterminées à partir des caractéristiques de transfert en échelle logarithmique (courbe en noir sur la figure III.11) et sont résumées dans le tableau III.1.

Le tableau montre que ce rapport augmente visiblement avec l'augmentation de la concentration de ZnO qui est de l'ordre de 6 pour le transistor PZ0 et de 1,33 102 pour PZ150. Ces valeurs sont en bon accord avec la littérature [14, 15]. De plus, la pente sous-seuil (SS) augmente aussi avec l'ajout de ZnO jusqu'à atteindre la valeur maximale pour l'échantillon PZ100 puis diminue pour PZ150. Ces augmentations indiquent que l'incorporation des nanoparticules de ZnO dans le polymère P3HT joue un rôle très important sur la diminution de la densité des pièges à l'interface entre la couche active et l'isolant SiO2.

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore