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Réglémentation prudentielle, rentabilité et productivité des banques de la CEMAC

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par Valentine Soumtang
Université de Yaoundé2 - Master Recherche en Macroéconomie Monétaire et Bancaire 2014
  

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SECTION II : VALIDATION EMPIRIQUE DE L'EFFET DES RATIOS PRUDENTIELS SUR LA PRODUCTIVITE DES BANQUES DE LA CEMAC

Le financement de l'économie par le secteur bancaire reflète la capacité des banques à satisfaire les besoins des acteurs économiques.

Les profondes restructurations bancaires entamées dès le début des années 1990 par la plupart des économies ont considérablement contribué à l'amélioration significative des modalités de financement de ces économies. L'objectif principal était d'assurer la modernisation des mécanismes de financement de l'économie (Avom et Eyeffa, 2007).

Afin de mettre en évidence l'effet de la réglementation prudentielle sur la productivité bancaire,il sera question de présenter la démarche méthodologique ainsi que les résultats d'estimations obtenus.

II.1. La démarche méthodologique

Il s'agit ici de présenter et de justifier et le choix du modèle et des variables utilisées, la source des données ainsi que la technique d'estimation.

II.1.1.Le choix du modèle et des variables

Les banques sont dans une situation sensiblement favorable au regard des ratios calculés en pondérant les risques (ratio de couverture des risques et ratio de liquidité). Ils se situent en moyenne au-dessus de la norme et devraient atteindre l'objectif fixé pour le millénaire dans le délai requis.

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Avec la productivité bancaire, indice de développement bancaire du pays i à la période t, Reg les variables de réglementation, les autres variables susceptibles d'expliquer le développement bancaire, l'effet fixe-pays et le terme d'erreur.

Nous avons choisi de représenter la productivité seulement par le développement du secteur bancaire. Ce choix s'explique par l'importance relative et la part prépondérante du secteur bancaire par rapport aux marchés des capitaux dans le fonctionnement de tout le secteur financier de la CEMAC. Il s'explique aussi par la rareté des études empiriques faites sur la contribution du secteur bancaire à la croissance et au financement de l'économie. L'autre raison qui a motivé la prise en considération du secteur bancaire est liée à la volonté d'isoler le rôle de la régulation bancaire sur le secteur bancaire en particulier. Pour la mesure du développement bancaire, nous nous inspirons du travail de Demetriades et Law (2005) qui l'ont obtenu à partir de trois indicateurs. Il s'agit des « crédits domestiques accordés au secteur privé », des « crédits domestiques octroyés par le secteur bancaire » et des « passifs liquides ». Tous ces indicateurs sont exprimés en pourcentage du PIB.

Les variables retenues sont les suivantes :

- Le total des actifs (total bilan) mesurant ainsi les fonds propres du système bancaire (tb).

- Le total des dépôts et des crédits mesurant ainsi la capacité du système bancaire à financer l'économie et détecter son degré de participation au développement économique (md).

- Le produit net bancaire du système bancaire mesurant l'ensemble des marges sur opérations permettant de capter la marge d'intérêt du secteur bancaire (pnb).

- Le produit net bancaire sur le total des frais généraux et des dotations aux amortissements mesurant ainsi la marge de participation du secteur bancaire dans l'économie (psf).

- Le respect du ratio de couverture des risques mesurant la hauteur de participation du système bancaire au développement bancaire, en évitant les risques de crédit (rc).

- Le respect du ratio de liquidité mesurant l'ensemble des crédits inférieurs à un mois qui doit être supérieur aux ressources de la même durée (lq).

La productivité des banques est donc mesurée par le ratio de crédit intérieur au secteur privé sur le produit intérieur bancaire (dcps), détectant ainsi la capacité du système financier à offrir un éventail d'actifs financiers qui stimuleraient l'épargne, un éventail de marchés financiers qui affecteraient l'épargne à l'investissement selon les règles de la concurrence.

La modélisation appropriée utilisée dans la littérature est la fonction linéaire. Short (1979) conclût que les fonctions linéaires modélisent aussi bien que d'autres types de fonctions. Nous adopterons donc la formulation linéaire suivant l'intuition de Gurley et Shaw (1960) sur le développement financier captant mieux les changements enregistrés par le système financier, comparée à la vision introduite par Goldsmith (1969) à travers les indicateurs de développement financier. La variable expliquée est donc la contribution des banques au financement l'économie de la sous-région appréhendée par le crédit domestique accordé au secteur privé (dcps).

Le modèle à estimer est donc :

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore