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Comparaison de trois tests de détection rapide des β-lactamases à spectre elargi dans les échantillons d’hémocultures et d’urines


par Hervé KAFANDO
Université Joseph Ki-Zerbo - DES de biologie clinique 2019
  

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DISCUSSION

1. Aspects épidémiologiques

1.1 Répartition des échantillons analysés

53 échantillons d'urines et 52 hémocultures non redondants ont été analysés. Parmi les 52 hémocultures positives, 47 (90,4 %) flacons aérobies et 5 (9,6 %) flacons anaérobies ont été enregistrés.La fréquence élevée de la positivité des flacons aérobies s'expliquerait par la prédominance des bactéries aérobies ou anaérobies tolérantes en l'occurrence les entérobactéries dans les bactériémies à BGN.

Quant aux 53 échantillons d'urines, ils sont issus de 29 femmes (55%) contre 24 hommes (45%), soit un sex-ratio Homme/Femme de 0,83.Les ITU sont les infections bactériennes les plus communes chez la femme, et un motif fréquent de consultation en médecine générale. On estime que 75% des infections urinaires concernent des femmes et plus de 50 % des femmes feront un jour un épisode d'ITU (Foxmanet al., 2002 ; Merisier et al., 2014).

1.2 Fréquence des germes responsables de bactériémie

Au total, 56 souches bactériennes ont été identifiées en culture à partir des 52 flacons d'hémocultures dont 48 BGN, 3 BGP et 5 CGP. Les bactériémies à BGN étaient essentiellement dominées par les entérobactéries qui représentaient environ 69 % (33/48) des cas, avec E. coli en tête 43,7 % (21/48). Les entérobactéries constituent l'une des principales étiologies des bactériémies potentiellement mortelle. Mizrahiet al. (2018) ont rapporté que sur 335 épisodes de bactériémies à BGN, 81,2% (272/335) était causé par des entérobactéries avec E. coli en tête 51% (171/335).

1.3 Fréquence des germes responsables d'infection du tractus urinaire

Au total, 56 souches bactériennes ont été identifiées en cultures à partir des 53 urines. Les entérobactéries représentaient 93 % des espèces (52/56) dont le chef de fil (E. coli) représentait 66 % (37/56) de l'ensemble suivi des espèces du genre Klebsiella qui constituaient 19,6 % (11/56) des isolats. L'implication des entérobactéries dans les ITU n'est plus à démontrer. En milieu communautaire comme hospitalier, les étiologies des ITU sont dominées par les entérobactéries. La physiopathologie ascendante de l'ITU ainsi que la forte colonisation du périnée par les entérobactéries, associées aux facteurs spécifiques d'uropathogénicité telles que les adhésines bactériennes capables de se lier à l'épithélium urinaire expliqueraient cette prédominance. Ces résultats sont similaires à ceux décrits dans la littérature. En effet, des auteurs avaient rapporté des prévalences de 80 à 92 % d'entérobactéries uropathogènes avec 57 à 73 % de E. coli (Sarkiset al., 2017 ; Hailajiet al., 2016 ; Sbitiet al., 2017).

Dans cette étude, les espèces du genre Klebsiella viennent en deuxième position après les colibacilles dans les ITU. Ce même constat avait été fait par Hailajietal. (2016)qui avaient rapporté que les klebsielles représentaient 24 % des bactéries uropathogènes et qu'elles venaient en seconde position après E. coli.

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