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Lexique-grammaire et complétive de l'adjectif qualificatif.


par JoàƒÂ«l Cédric ANYOU ELANGA
Université de Yaoundé 1 - Master es lettres  2019
  

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1.4.2.1. La complétive : un constituant du second degré

convertit une phrase en un syntagme nominal et qui l'enchâsse dans une autre phrase dite matrice. Pour Escriva (2002 : 30),

la subordination est une nominalisation fonctionnelle (par opposition à la nominalisation morphologique du nom de langue) si l'on considère qu'elle consiste à intégrer une phrase de syntaxe verbale à une autre phrase (de syntaxe nominale ou verbale) dont elle devient un constituant et par rapport à laquelle elle est en position d'élément régi au même titre que le serait un nom ou un syntagme nominal.

En d'autres mots, la conjonctive complétive est issue de la transformation d'une phrase en mot-complexe et de son intégration dans une autre phrase. Et selon Pierrard (1987 :35), nous avons affaire à un nom en plusieurs mots déduit d'une nominalisation externe. La notion de nominalisation va du principe que l'on a deux phrases indépendantes qui donnent deux informations. Suite à leur mise en commun par l'entremise de l'opérateur de la nominalisation externe, la conjonction " universelle" Que, l'une est logée sous l'autre et y joue le rôle de constituant. Soient les phrases : Marie est une femme vertueuse ; Le seigneur l'a su

18. a. (Marie est une femme vertueuse + Le seigneur l'a su) Que ? Le seigneur a su que Marie est une femme vertueuse.

Dans l'approche dépendancielle, le même phénomène se nomme la translation du second degré. Pour Tesnière (1982 : 546-556), la complétive traditionnelle est un cas de translation du second degré I O. Il s'agit du cas où une proposition indépendante, dont le centre est un verbe, se trouve transférée en substantif subordonné au verbe d'une proposition régissante, dont elle devient ainsi un élément simple. [Dans ce cas], la proposition subordonnée joue le rôle d'un second actant, c'est-à-dire de ce que la terminologie traditionnelle appelle complément d'objet. Le caractère substantif du verbe transféré en substantif par translation secondaire ressort à l'évidence de ce qu'il peut éventuellement être joncté avec un véritable substantif.

Ainsi de L'enfant de Paul clame qu'il n'a rien fait ? L'enfant de Paul clame son innocence et qu'il n'a rien à voir avec cette histoire. Il ressort de ce fait que la complétive est un nom du discours. En tant que tel, la plupart des propriétés du nom de langue lui sont dévolues. Il en va ainsi des positions et des fonctions.

1.4.2.2. Groupement des fonctions de la complétive en Que

Les fonctions de la complétive dans la plupart des grammaires sont analogues à celles du nom. Cette répartition part du fait que la conjonctive pure équivaut au nom. Mais à la réalité, s'il est vrai que la complétive obéit à ce parallélisme, il reste tout de même que dans certains de ses usages, il est difficile de déduire une fonction, soit qu'elle est ambiguë, soit qu'elle n'en présente pas. Il s'agit donc dans ce développement de présenter d'une part les fonctions classiques, et d'autre part, soulever les cas fluctuants où une indécision peut planer.

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