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Rapport de projet d'intervention - prévention des syndromes coronariens aigus chez les immigrants non européens du Québec à¢gés de 20 ans et plus


par Ghislain Muzinga Kasenda
Université Laval - M.Sc. Santé publique 2024
  

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3.1. Syndromes coronariens aigus

Les syndromes coronariens aigus regroupent divers troubles cardiaques causés par un ralentissement ou une obstruction du flux sanguin vers le muscle cardiaque (myocarde) (Atwood, 2022). L'infarctus aigu du myocarde et l'angine instable constituent les manifestations cliniques les plus courantes des syndromes coronariens aigus (Atwood, 2022). Divers facteurs de risque sont associés à ces syndromes, notamment les habitudes alimentaires, les modes de vie sédentaires et les contraintes socio-économiques (Atwood, 2022; Schultz & al., 2018; Villeneuve & al., 2022; Kloner & Chaitman, 2017; Organisation mondiale de la santé, 2017). La gestion et la prise en charge des syndromes coronariens aigus au Québec représentent un important fardeau économique et sanitaire (Villeneuve & al., 2022; Boisclair & al., 2016). La Figure 2 montre l'importance au Québec en termes de prévalence des cardiopathies ischémiques qui incluent les syndromes coronariens aigus par rapport aux autres maladies cardiovasculaires.

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3.2. Infarctus du myocarde

3.2.1. Description et facteurs de risque

L'infarctus du myocarde fait référence à une nécrose partielle du muscle cardiaque provoquée par une obstruction aiguë d'une artère coronaire (artère qui irrigue le coeur) (Sweis & Jivan, 2022a). Il se caractérise le plus souvent par une oppression thoracique avec ou sans difficultés respiratoires, des nausées et/ou des vomissements et une transpiration abondante (Sweis & Jivan, 2022a). Les femmes et les patients diabétiques sont plus susceptibles de présenter des symptômes atypiques et près de 20% des infarctus du myocarde sont asymptomatiques (Sweis & Jivan, 2022a). Le diagnostic repose principalement sur l'électrocardiographie et des analyses sanguines pour détecter une éventuelle présence de marqueurs sériques cardiaques (Sweis & Jivan, 2022a). Pour traiter l'infarctus aigu du myocarde et rétablir le flux sanguin, divers médicaments et procédés thérapeutiques sont généralement utilisés, notamment l'administration des antiplaquettaires, des anticoagulants, des bêtabloquants, des statines, des nitrates ou encore l'utilisation des procédures de reperfusion (Sweis & Jivan, 2022a). Les procédures de reperfusion comprennent l'utilisation des médicaments fibrinolytiques, l'angioplastie (intervention percutanée) et la chirurgie de pontage de l'artère coronaire (Sweis & Jivan, 2022a).

Les principaux facteurs de risque contribuant à la survenue des infarctus du myocarde comprennent une mauvaise alimentation, un mode de vie sédentaire, une consommation abusive d'alcool et le tabagisme (Organisation mondiale de la santé, 2017). Les effets cumulés de ces facteurs de risque peuvent se traduire chez les personnes par un ensemble de conditions de santé dites « intermédiaires » et comprenant l'hypertension artérielle, l'hyperlipidémie, le surpoids et l'obésité (Organisation mondiale de la santé, 2017). Ces conditions de santé intermédiaires augmentent le risque de survenue d'événements cardiovasculaires aigus, tels que les infarctus du myocarde, les accidents vasculaires cérébraux, les défaillances cardiaques ainsi que diverses autres complications (Organisation mondiale de la santé, 2017). Ainsi, le contrôle des facteurs principaux et intermédiaires pourrait réduire significativement la survenue des événements cardiovasculaires aigus ou chroniques. Les données soutiennent que la cessation tabagique, la réduction de l'apport en sel dans l'alimentation, la consommation des fruits

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et légumes, la pratique d'une activité physique régulière ainsi que la réduction de la consommation d'alcool permettent de réduire le risque de maladies cardiovasculaires (Organisation mondiale de la santé, 2017). En outre, le contrôle médicamenteux du diabète, de l'hypertension et de l'hyperlipidémie peut s'avérer essentiel pour réduire le risque cardiovasculaire et prévenir les événements aigus, tels que les infarctus et les accidents vasculaires cérébraux (Organisation mondiale de la santé, 2017).

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