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Gestion des crédits et encaissements documentaires à l'importation: techniques, analyses et perspectives à AMEN BANK

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par ange de luvincent TAPE
Ecole Supérieure des Sciences de Gestion- Université Internationale de Tunis - Mastère spécialisé en gestion des organismes financiers et bancaires 2006
  

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INTRODUCTION GÉNÉRALE

Aujourd'hui, le commerce mondial est impensable sans le crédit documentaire comme instrument de crédit mais aussi comme moyen de sécurité et d'exécution des paiements. Il remplit toutes les conditions pour satisfaire ce rôle, dans la mesure où ses conditions sont claires et sans ambiguïté. Les exigences formelles sont cependant extrêmement rigoureuses: la banque ne peut procéder au paiement qu'en échange de documents absolument conformes aux exigences de la lettre de crédit.

S'il est utilisé à bon escient, le crédit documentaire offre donc à l'exportateur un certain nombre d'avantages dont le plus important est l'assurance de percevoir dans les meilleures conditions, les produits de ses ventes à l'étranger et s 'il est correctement rédigé, offre à l'importateur une bonne garantie des prestations. Une émission conforme au contrat, des conditions pouvant être remplies à l'exportateur et une énumération pointue des documents garantissant à l'importateur la livraison convenue par contrat sont déterminantes.

Le crédit documentaire ne constitue cependant pas le seul instrument de paiement international ; l'encaissement documentaire sécurise aussi les échanges commerciaux internationaux bien qu'il ne soit pas aussi sophistiqué et réputé qu'un crédit documentaire.

Qu'importe, ces deux techniques constituent un appui incontournable au développement du commerce international. Pour cette raison, sous l'impulsion de la Chambre de Commerce Internationale, elles ont été vulgarisées auprès des entreprises et des Organismes Bancaires.

De nos jours, tous les établissements de crédit émettent ou reçoivent des crédits et encaissements documentaires pour ordre et pour compte de leurs clients, qui sont traités selon les prescriptions de la Chambre de Commerce International, contenues dans ses publications 500 pour les lettres de crédits et 522 pour les remises. Toutes les banques pratiquent donc les mêmes techniques.

Cependant, les styles de gestion diffèrent d'un établissement à un autre : certains se bornent à exécuter au bas mot, les ordres de leurs clients tandis que d'autres vont plus loin, en proposant à ces derniers des services d'une rare qualité, intégrant le conseil, l'assistance, l'information, la formation et le financement.

Or les développements importants que connaissent le commerce extérieur et les nouvelles technologies de l'information suscitent de plus en plus chez les entreprises , des exigences nouvelles en terme de couple qualité / coût des crédits et encaissements documentaires, surtout dans le cadre de leurs importations.

Par qualité, il faut entendre efficacité des processus de gestion qui se doivent d'épouser les normes ISO 9001, version 2000 pour les systèmes de management qui, orientées « client », insistent sur les relations développées avec la clientèle lors des échanges commerciaux (accueil, information, prestation, assistance) tout en mettant l'accent sur l'engagement et l'implication des collaborateurs internes et externes, ainsi que le déploiement de la dynamique d'amélioration des prestations dans la gestion des opérations courantes à destination de la clientèle.

Aussi, pour ne pas rester en marge de ces mutations, qui représentent à la fois des opportunités et des menaces, les banques gagneraient à appliquer à leurs opérations de crédits et de remises documentaires le cahier de charges d'ISO 9001 définit ci-dessus.

Cependant, cette démarche est loin d'être une réalité dans tous les services bancaires étrangers pour des raisons diverses et nombreuses, qui ne pourront être mis à nu qu'au terme d'études de gestion appropriées sur les entités concernées.

C'est dans ce contexte précis que La gestion des crédits et encaissements documentaires à l'importation, vu de l'intérieur de l'établissement AMEN BANK prend tout son sens.

Loin de faire le procès ou de vanter les mérites de cet organisme bancaire de 1er rang Tunisien, cette étude se veut aussi objective que professionnelle parce que réalisée sur la base de nos larges connaissances de ces techniques de paiements, de nos recherches documentaires et de notre intervention directe dans leur gestion quotidienne dans une banque comme AMEN BANK.

Ceci dit, nous poursuivons trois objectifs majeurs à travers ce travail.

Primo, contribuer à notre façon et selon nos moyens, à la divulgation des techniques de crédits et de remises documentaires, à destination d'un public d'importateurs peu avertis en la matière.

Segundo, décrire sous un aspect purement professionnel les processus de gestion de ces techniques afin de confronter théories et pratiques et d'analyser les éventuels écarts (gap), en tenant compte des spécificités de la banque d'accueil et de son environnement.

Tercio, en vertu de notre culture de gestionnaire, proposer des recommandations pratiques à la suite des analyses précédentes, profitant ainsi de l'occasion pour jeter les bases de réflexions plus poussées qui permettraient à terme d'épuiser la question du management de qualité des opérations documentaires.

Aussi, dans ce qui suit, nous parcourrons dans un premier temps (première partie) la littérature bancaire en matière de crédits et encaissements documentaires, non sans avoir au préalable présenter de façon générale les opérations de commerce extérieur et de change, véritables supports et outils de travail du banquier.

Dans la deuxième partie de ce document, nous mettrons à l'épreuve de l'analyse, les processus de gestion de AMEN BANK, tout en prenant soin, de les décrire au préalable ; Puis, nous terminerons par des recommandations pratiques en phase avec les spécificités de cette institution et les objectifs poursuivis dans le présent travail.

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"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo