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Gestion des crédits et encaissements documentaires à l'importation: techniques, analyses et perspectives à AMEN BANK

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par ange de luvincent TAPE
Ecole Supérieure des Sciences de Gestion- Université Internationale de Tunis - Mastère spécialisé en gestion des organismes financiers et bancaires 2006
  

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II. Analyse de l'aspect managérial

Comme souligné plus haut l'aspect technique est très lié à des règles préétablies. Aussi, le manager d'une équipe de spécialiste documentaire doit pouvoir fédérer les efforts de ses collaborateurs autour d'un objectif de rendement lié à l'atteinte d'un certain volume d'activité, en créant un climat favorable au travail en équipe. C'est exactement ce qui se passe dans la division documentaire. Un responsable interrogé sur le rendement de cette division à déclaré qu' « il est dû à la formidable coopération qui sous-tend les rapports entre nos différents collaborateurs » .

Nous avons pu confirmer ces propos durant notre séjour dans cette institution.

En effet chaque spécialiste :

- sait reconnaître ses limites et faire appel aux autres

- sait où aller chercher l'information et comment la diffuser à l'intérieur de la division

- possède une bonne aptitude à rendre compte à la hiérarchie et exécuter les instructions de cette dernière

- sait mettre son savoir au service des autres

Disons le, le travail en équipe est une réalité à AMEN BANK et contribue énormément à la bonne fin des opérations traitées. Néanmoins, la division documentaire est animée par un personnel vieillissant peut être très expérimenté, mais à notre avis, pas de taille à relever les défis nouveaux qui s'imposent aux acteurs financiers des moyens de paiements documentaires. A l'exception de jeunes cadres plus dynamiques, ces spécialistes sont peu motivés et adhèrent en majorité à la bureaucratie au détriment du clientélisme qui vit de beaux jours en cette période de concurrence interbancaire. En fin de compte disons tout simplement, que la division documentaire est une sorte de `' club social `' dans lequel des tâches sont exécutées quotidiennement sans pour autant permettre une évolution des pratiques et donner corps à des idées.

III. Analyse de l'aspect commercial

A notre avis, cet aspect est le plus important parce qu'en fin de compte, les crédits et les encaissements documentaires sont des services financiers vendus aux clients importateurs. Mais, il nous semble assez surprenant que dans la banque, il n'existe pas de structure chargée de donner des connotations commerciales à ces opérations.

Par connotation commerciale, nous entendons, tout ce qui pourrait permettre à la Banque de mieux vendre ses services aux clients et créer avec euxi une certaine relation banque- client à l'international. De nos jours, la multi bancarisation est un fait ; les entreprises détenant des comptes dans plusieurs banques s'adressent à celles qui leurs offrent dans les meilleures conditions financières et commerciales, des services de qualité.

D'ailleurs à ce propos, le marketing bancaire nous enseigne que le client ne pourra estimé le niveau de qualité des services (immatériels) qu'en se basant sur les aspects matériels du processus de servuction :

- qualité de l'informatique des agences et du siège

- esthétique d'intérieur et d'extérieur des bâtiments bancaires

- personnel accueillant, chaleureux et prédisposé à produire un service de bonne qualité et ce dans des délais acceptables pour les clients

- relation banque - entreprise basée sur le conseil et l'assistance continus.

Amen Bank souffre du manque d'une approche commerciale plus « vivante » dans la gestion des crédits et encaissements documentaires. Rappelons que les spécialistes documentaires sont des banquiers rompus aux techniques bancaires , qui se soucient peu des implications commerciales des opérations qu'ils traitent au quotidien en prenant comme prétexte que le commercial est l'affaire des agences.

Mais, il nous a été donné de voir des clients se plaindre de la lenteur administrative dans le traitement de leurs demandes d'émission ou de modification de Credoc à la division documentaire. D'autres situations gênantes que nous n'énumérons pas ici, sont de nature à alimenter le passif de cette grande banque en matière de compétitivité à l'international.

Le constat est clair, les spécialistes documentaires privilégient l'aspect technique des opérations documentaires aux aspects commerciaux et marketing, ce qui ne devrai pas être le cas.

Néanmoins, il faut reconnaître à ces derniers une relative disponibilité envers les clients.

En effet, les clients ont la possibilité de joindre par téléphone le banquier du siège en charge de son dossier et de suivre ainsi l'évolution des opérations en cours.

En plus, certains clients bénéficient de certaines faveurs de la banque en ce qui concerne les commissions prélevées au titre des Credoc et des Remdoc. Cela peut aller de la commission ` zéro', aux financements en devises `désintéressés ' c'est-à-dire sans prise d'importantes marges bancaires en sus des taux de refinancement ; cela dépend bien entendu de l'ancienneté et de la profitabilité de la relation.

En résumé , l'aspect commercial à Amen Bank est peu mis en avant, ce qui pourrait conduire à terme, les clients , à s'adresser à d'autres banques de la place , offrant peut être de meilleures conditions , pour leur confier leurs règlements internationaux.

Or, l'on n'est sans ignorer que ces opérations, surtout les crédits documentaires à l'import constituent une source non négligeable de commissions et d'intérêts, ainsi qu'une opportunité de faire valoir son expertise à l'international.

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