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Effet de la certification ISO 9001: 2000 sur les performances économiques du CDRS Alger

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par Salim HITOUCHE
INA El-Harrach Alger - ingénieur en gestion des entreprises agroalimentaires 2005
  

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1.2 Historique de la qualité

La qualité est envisagée de plusieurs manières et les termes eux-mêmes évoluent au fil du temps : au début, on parlait de contrôle de la qualité puis d'autocontrôle, de certification, de l'assurance qualité et enfin de l'approche processus. La qualité est passée donc d'un contrôle strict à un management de la qualité beaucoup plus globale.

Le contrôle qualité traditionnel : Ce modèle s'appuie sur la notion d'assurance qualité : le produit doit fonctionner en conformité avec le modèle ou les spécifications.

Le contrôle final vérifie la conformité des diverses fonctionnalités, l'exécution du mode opératoire et le respect des tolérances définis par le bureau des méthodes. En vue d'améliorer la qualité, il convient d'identifier les défauts et de mesurer leur gravité. Cela permet la mise en place d'actions correctives et une note qualité. Le contrôle qualité est dans les mains de quelques experts qui décident de ce qui est bon ou pas.

L'industrie est alors sous l'influence des théories de Taylor qui considérait le contrôle de la qualité comme une opération facile et indépendante des opérations de conception et de production. L'entreprise dans son ensemble n'est pas concernée par la qualité. De même le client n'est pas du tout pris en compte. Cela peut aisément s'expliquer : après la seconde guerre mondiale la demande des produits manufacturiers était si grande que les industriels cherchaient à produire la plus grande quantité possible sans se soucier de la qualité et encore moins de client.

L'autocontrôle : Dans les années 70, l'influence du modèle Taylorien diminue et apparaissent de plus en plus des pratiques d'enrichissement des tâches, des groupes autonomes de production et une plus grande recherche de la polyvalence des collaborateurs. Le contrôle fait maintenant partie de l'exécution du fait de développement de la responsabilité individuelle ou de celle du groupe. Les groupes autonomes fabriquent ou livrent leurs produits, participent à leur contrôle et commencent à être en relation directe avec la clientèle, les contrôles externes sont donc moins fréquents. La qualité est toujours mesurée et fait l'objet d'une note et permet de voir l'accroissement des compétences des collaborateurs.

La certification et l'assurance qualité : La troisième phase amène un changement de comportement dans la relation client/fournisseur. Les contrôles systématiques disparaissent au profit d'audits et de certifications. En effet dans les années 80 la maîtrise de la qualité du produit devient insuffisante car le service devient la clé de la compétitivité. Le client veut la conformité du produit par rapport à ce qu'il a commandé mais en plus la pérennité de la qualité fournie. La certification permet le contrôle des procédures internes ou externes et l'assurance qualité indique le respect des procédures, la conformité des produits et services et le respect des délais.

L'arrivée des processus : A partir de 2000 on assiste à une transformation des exigences de certification. La nouvelle norme est axée sur le système de management et la qualité des processus. La nouvelle philosophie est la satisfaction du client à tout prix. Avec la qualité totale, l'entreprise vise non seulement la satisfaction du client mais aussi la mesure de la performance et l'amélioration continue.

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon