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La sous-évaluation initiale et la liquidité des titres nouvellement introduits sur la BVMT

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par Chaouch Syrine
FSEGT - Maitrise en Finance 2007
  

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CHAPITRE III : Etude empirique sur la relation entre la sous-évaluation initiale et la liquidité sur la BVMT

Introduction :

Au cours de ce chapitre et en premier lieu, nous allons étudier empiriquement la sous-évaluation initiale sur le marché boursier tunisien. Ensuite, on s'intéressera à la relation entre la sous-évaluation initiale et le taux des actions retenues lors de l'introduction en bourse, à cet effet, nous introduirons une panoplie de variables de contrôle afin d'expliquer la sous-évaluation initiale sur la BVMT. Enfin, nous essayerons d'analyser la relation entre la sous-évaluation initiale et la liquidité sur la BVMT.

Section I : Etude de la sous-évaluation sur la BVMT :

I.1-Hypothèses testées :

Le but de notre travail est de montrer qu'il existe une relation positive entre la sous-évaluation initiale et le taux des actions retenues lors de l'introduction en bourse. Par conséquent, nous testerons les hypothèses suivantes :

H1 : Si le taux des actions retenues est élevé lors de l'introduction en bourse, on observe une forte sous-évaluation ;

H2 : Une faible sous-évaluation sera constatée sur le marché si les propriétaires décident de retenir peu d'actions lors de l'introduction en bourse.

I.2-Méthodologie :

Zheng, Ogden et Jen (2002) ont montré qu'il existe une relation positive entre la sous-évaluation initiale et le des actions retenues sur le marché américain. De plus ils ont expliqué que ce taux n'est pas l'unique facteur explicatif de la sous-évaluation initiale. Au cours de notre étude, et en utilisant la méthodologie de Zheng, Ogden et Jen (2002), nous allons introduire les autres facteurs qui peuvent avoir une relation avec le degré de la sous-évaluation initiale. Soit le modèle suivant :

IRi = b0 + b1 Retention l i + X'i B + ui

Avec:

· IRi : Rentabilité initiale lors de l'introduction en bourse de l'entreprise i.

· Retention l i : Taux des actions retenues lors de l'introduction en bourse de l'entreprise i, il est égal à 1-% de la diffusion au public.

· X : Vecteur de variables de contrôle.

Zheng, Ogden et Jen (2002) utilisent la variable Retard noté LAG et la définissent comme étant la rentabilité initiale moyenne de toutes les introductions en bourse du jour 1 jusqu'au 30ème jour avant la date de l'émission. Par conséquent, cette variable sera incluse dans notre travail.

Il existe une corrélation positive entre la sous-évaluation initiale et la rentabilité de marché avant l'émission. Cette relation a été démontrée par Hanley (1993). Il a également utilisé la variable RUNUP en la définissant comme étant le taux de la rentabilité cumulée de l'indice de la BVMT quinze jours avant la date de l'émission.

Les études précédentes ont démontré que le degré de la sous-évaluation initiale est lié à trois facteurs : le prix de l'offre, les actions détenues par les intermédiaires en bourse et la taille de l'émission. Ainsi, nous allons introduire ces trois facteurs :

· INVP : l'inverse du prix de l'offre.

· UWMS : le taux des introductions effectuées à travers des intermédiaires boursiers.

· LISIZE : le logarithme népérien du nombre des actions offertes sur le marché boursier.

N'oublions pas l'importance de l'effet de l'asymétrie de l'informations sur la sous-évaluation initiale, par conséquent il nous semble nécessaire de recourir à une autre variable qui fait référence à la taille de la firme : LN qui représente le logarithme népérien de la capitalisation boursière. Cette variable peut être calculée à partir du premier cours d'équilibre. On suppose, dans notre travail, que pour les grandes entreprises qui publient plus d'informations, l'asymétrie d'information est moindre.

Nous obtenons par conséquent le modèle 1 sous forme de la régression suivante :

IRi = b0 + b1Retention1 i + b2LAGi + b3RUNUP + b4UWMSi + b5LISIZEi + b6INVPi+ b7LNi + Ui

I.3-Statistiques descriptives :

Notre étude sera effectuée à partir de 38 entreprises nouvellement introduites en bourse sur la BVMT durant la période de 1994-2006.

IL est nécessaire de recourir à certaines statistiques descriptives pour obtenir un portrait plus détaillé de l'échantillon à tester.

Le tableau (1-1) représente la répartition du taux des actions retenues des entreprises tunisiennes composant l'échantillon lord de l'introduction en bourse durnt la période 1994-2006.

Tableau 1-1 : Caractéristiques de l'échantillon.

Années

Introductions effectuées

Taux des actions retenues

Nombre de titres offerts

Prix d'introduction en bourse

Prix de clôture de premier jour de cotation

1994

AMEN BANK

60%

4000000

52,38

61,65

1994

AMS

80%

172000

8,6

8,85

1995

PALM BEACH

90%

280681

11

20,74

1995

SFBT

80%

380000

36,5

85

1995

TUNISAIR

85%

900000

23,5

24,2

1995

BTEI

78%

9000000

20

20,6

1995

MONOPRIX

90%

161788

34

35,02

1995

SPDIT-SICAF

83%

268000

19

56,94

1996

LA CARTE

89%

100000

28

28,84

1996

SPCD

90%

8000

56

57,12

1996

UIB

60%

3500000

13,63

13,72

1996

AL KIMIA

69%

460989

43

43,46

1997

SIMPAR

70%

9000

27

27,8

1997

STAR

75%

375000

17

17

1997

CIL

68%

750000

15,61

15,61

1997

ATL

90%

100000

15

15,4

1998

AMEN LEAS

80%

200000

14

14,02

1998

EL MAZRAA

80%

580000

13

13,9

1998

SOTETEL

59%

317625

23

26,6

1998

Tunivest-SICAR

80%

300000

11,1

11,17

1999

SOTUVER

85%

254697

13

13

1999

SOTUMAG

65%

315000

15

15

1999

BATAM

70%

600000

23

23

1999

GENERAL LEASING

70%

225000

18,5

18,5

1999

SIAME

77%

159048

17,2

17,2

1999

MAGASIN GENERAL

89%

170000

12,67

15,56

2001

SOTRAPIL

70%

780000

12,5

12,5

2001

SIPHAT

70%

580000

10,5

15,01

2001

ELECTROSTAR

70%

450000

16,5

17,98

2001

STEQ

65%

350000

15

15

2002

STIP

90%

382529

16,1

16,2

2002

SOMOCER

88%

336000

16,5

17,5

2005

GIF FILTER

70%

540000

13

12,3

2005

ASSAD

70%

1500000

15,5

15,5

2005

KARTHAGO AIRLINES

80%

418000

12

13,6

2006

ESSOUKNA

70%

550000

14,5

14

2006

ELWIFACK LEASING

70%

254800

10,2

11

2006

SITS

70%

340000

10

10

Moyenne

76,18%

 

Médiane

78%

Maximum

90%

Minimum

58%

On constate, d'après ce tableau, qu'une grande partie des entreprises tunisiennes retiennent une part importante de leurs titres lors de leur introduction en bourse. En effet, la moyenne du taux des actions retenues s'effectue aux alentours de 76,18%. Le taux des actions retenues lors de l'introduction en bourse est généralement supérieur à 75% pour la majorité des émissions sur la BVMT.

Concernant les intermédiaires boursiers, nous avons pu dégager, à partir du bulletin officiel du CMF, ceux qui sont les plus réputés sur le marché boursier tunisien pendant la période 1994-2006 et qui sont les suivant :

-BNA Capitaux.

-BDET Capitaliss.

-Tunisie Valeur.

Par conséquent, nous pouvons présenter le pourcentage des introductions effectuées par les intermédiaires les plus réputés sur le marché boursier tunisien ainsi que les taux des actions retenues dans le tableau ci -dessous :

Tableau 1-2 : Le pourcentage des introductions effectuées par les intermédiaires les plus réputés et le taux des actions retenues :

Années

Introductions effectuées par les intermédiaires réputés en %

Taux des actions retenues

1994

0%

70%

1995

66,7%

84,3%

1996

50%

77%

1997

75%

75,7%

1998

100%

74,7%

1999

66,7%

76%

2000*

_

_

2001

75%

68,7%

2002

0%

89%

2003*

_

_

2004*

_

_

2005

0%

78,4%

2006

41,5%

70%

*En 2000, 2003 et 2004 il n'y a eu aucune introduction sur la BVMT.

On constate d'après ce tableau qu'en 1995 et 2002 le taux des actions retenues lors de l'introduction des entreprises tunisiennes en bourse est très élevé (ce taux est supérieur à 85%). En effet, les entreprises nouvellement introduites en bourse retiennent en moyenne plus que 75% de leurs titres.

I.4- Résultat de l'étude :

Les résultats de l'étude des régressions multiples sont illustrés dans le tableau ci-dessous :

Tableau 1-3 : Estimation par la méthode des moindres carrés ordinaires de la relation entre la sous-évaluation et le taux des actions retenues lors de l'introduction en bourse.

 

Régression 1

Régression 2

Régression 3

Régression 4

Régression 5

Coef.

t-stat

Coef.

t-stat

Coef.

t-stat

Coef.

t-stat

Coef.

t-stat

Retention1

0,770

1,21

1,346

1,713*

0,668

0,787

0,373

0,728

0,014

0,280

LAG

1,037

0,169

1,125

-0,189

 
 
 
 

-7,217

-1,971*

RUNUP

0,313

0,544

 
 

-0,268

-0,456

 
 

0,038

0 ,113

UWMS

 
 

0,195

0,219

0,595

0,652

 
 

1,378

2,153**

LISIZE

 
 
 
 

0,013

0,151

-1,024

-6,587***

-1.167

-7,840***

INVP

 
 
 
 
 
 

14,474

5,712***

18,249

6,882***

LN

 
 

0,157

2,063**

 
 

1,018

7,312***

1,140

8,545***

Constante

0,431

0,816

3,519

-2,309**

-0,981

-0,570

-4,022

-3,647***

-5,053

-4,629***

F

0,449

1,478

0,434

14,244***

11,220

R² ajusté

0,047

0,049

-0,065

0,589

0,659

Test D-W

2,009

2,008

2,013

2,346

2,190

*Significatif au seuil de 10%.

**Significatif au seuil de 5%.

***Significatif au seuil de 1%.

On remarque d'après le tableau (1-3), que dans la régression 2 le coefficient du taux des actions retenues lors de l'introduction en bourse est positif et significatif au seuil de 10% avec un R² ajusté faible égal à 0,049 mais pour les autres régressions, ce coefficient est positif mais non significatif. Par conséquent, il n'existe pas une corrélation entre la sous-évaluation initiale et le taux des actions retenues. Par contre, on peut affirmer qu'il existe une relation positive entre la sous-évaluation initiale et le taux des actions retenues lors de l'introduction des entreprises tunisiennes en bourse. Ce qui nous amène à rejeter notre première et deuxième hypothèse.

En ce qui concerne la taille de l'entreprise qui est approchée par le niveau de l'asymétrie de l'information, les résultats de l'étude affirment que cette variable a un impact positif et significatif sur la sous-évaluation initiale. En effet, au niveau de la quatrième et la cinquième régression, la taille de l'introduction a un effet positif significatif au seuil de 1% sur la sous-évaluation avec un R² ajusté égal à 0,589 et dans la régression 2, la taille de l'introduction a une influence positive significative au seuil de 5%.

On constate l'existence d'une relation négative et significative au seuil de 1% dans les régressions 4 et 5 entre la sous-évaluation initiale et le nombre des actions offertes lors de l'introduction en bourse.

Dans le tableau (1-3) et au niveau de la régression5, nous pouvons également constater l'existence d'une relation positive et significative au seuil de 5% entre la sous-évaluation initiale et le pourcentage des introductions effectuées par les intermédiaires en bourse les plus réputés sur le marché boursier tunisien, ce qui nous amène à déduire que les introductions les plus sous-évaluées sont celles effectuées par les intermédiaires boursiers les plus réputés.

Enfin, ce tableau nous permet de conclure qu'il n'existe pas une corrélation entre les introductions effectuées sur la BVMT. En effet, il existe une relation négative significative au seuil de 5% entre la sous-évaluation initiale et la moyenne de la rentabilité initiale 30 jours après l'introduction en bourse.

Section II : Etude de la relation entre la sous-évaluation initiale et la liquidité sur la BVMT :

II.1-Hypothèses testées :

Au cours de cette section, nous essayerons de vérifier la nature de la relation entre la sous-évaluation initiale et la liquidité des titres nouvellement introduits sur la BVMT. En effet, il s'agit de montrer que la liquidité du marché est importante suite à une forte sous-évaluation initiale. D'où les hypothèses suivantes :

H3 : Les entreprises qui procèdent à une sous-évaluation initiale observent une liquidité importante des titres introduits en bourse.

H3 bis : Les entreprises les plus sous-évaluées ont une probabilité plus grande d'avoir une liquidité élevée des titres introduits en bourse.

II.2- Méthodologie :

Zheng, Ogden et Jen (2002) ont montré qu'il existe une relation positive entre la sous-évaluation initiale et le volume de transaction après l'émission. Ces auteurs ont utilisé le volume de transaction journalier durant 500 jours après la date de l'émission afin de mesurer la liquidité.

Afin de vérifier la relation entre la sous-évaluation initiale, le volume de transaction et la liquidité, nous allons suivre la méthodologie de Zheng, Ogden et Jen (2002). D'où le modèle suivant :

VOi = h0 + h1LIRi + h2Retention 1i + Xi'H + ui

Avec :

· VOi : La moyenne ajustée du volume de transaction journalier ;

VOi = Volume de transaction journalier ×1000

Nombre de titres offerts*

· LIR : Le logarithme népérien de la rentabilité initiale.

· Retention 1 : La proportion des actions retenues lors de l'introduction en bourse.

· X : Le vecteur des variables de contrôle suivants :

-Runup : La rentabilité moyenne cumulée du marché quinze jours suivants la date de l'introduction.

-LISIZE : Le logarithme népérien du nombre des actions offertes sur la marché boursier.

-LN : Le logarithme népérien de la capitalisation boursière calculé à partir du premier cours de clôture.

-LAG : La moyenne de la rentabilité initiale durant trente jours de la date de l'introduction.

-INVP : L'inverse du prix de l'offre.

-UWMS : Le taux des introductions effectuées par les intermédiaires boursiers.

Nous obtenons le modèle 2 sous forme de la régression suivante :

VOi = h0 + h1LIRi + h2Retention1i + h3LAGi + h4RUNUPi + h5UWMSi + h6LISIZEi + h7INVPi + h8LNi + ui.

Notre étude portera sur trois régressions afin d'approfondir la nature de la relation entre la sous-évaluation initiale et la liquidité des titres nouvellement émis :

-Régression 1 : Volume de transaction du jour 1 jusqu'au jour 125.

-Régression 2 : Volume de transaction du jour 125 jusqu'au jour 500.

-Régression 3 : Volume de transaction du jour 1 jusqu'au jour 500.

II.3-Résultat de l'étude :

Les résultats de notre étude sont illustrés dans le tableau (2-1) ci-après :

Tableau 2-1 : Estimation par la méthode des moindres carrés ordinaires de la relation entre la liquidité et la sous-évaluation initiale lors de l'introduction en bourse.

 

Régression1 : volume de transaction du j1 jusqu'au j125

Régression2 : volume de transaction du j125 jusqu'au j500

Régression3 : volume de transactions du j1 jusqu'au j500

Coef

t-stat

Coef

t-stat

Coef

t-stat

Constante

87,592

2,165**

33,388

1,118

55,235

2,762***

LIR

1,205

1,516*

0,553

1,943*

0,825

2,340***

Retention1

-18,882

-0,925

-4,934

-0,328

-9,434

-0,597

LAG

471,164

3,124***

77,309

3,694***

231,702

3,982**

RUNUP

5,889

0,545

0,694

0,087

2,638

0,315

UWMS

-13,303

-0,511

-7,743

-2,403***

-11,064

-3,548***

LISIZE

-7,039

-2,796***

-4,013

-2,160**

-4,909

-2,516**

INVP

31,247

0,532

41,772

0,963

32,308

0,710

LN

1,921

0,882

1,716

1,067

1,543

1,914

F

4,205***

3,358***

2,692**

R² ajusté

0,409

0,507

0,527

Test D-W

1,110

1,271

0,920

*Significatif au seuil de 10%.

**Significatif au seuil de 5%.

***Significatif au seuil de 1%.

Les résultats obtenus dans ce tableau nous amène à conclure que la liquidité augmente avec le degré de la sous-évaluation initiale sur le marché boursier tunisien. Néanmoins, ces résultats sont significatifs au seuil de 10% seulement au niveau de la régression 1 et 2 et au seuil de 1% au niveau de la troisième régression.

En ayant recours aux annexes et plus précisément aux tableaux de corrélation entre les variables, on peut constater l'existence d'une corrélation positive entre le volume de transaction quotidien et la sous-évaluation initiale. Par conséquent, notre troisième hypothèse est validée.

Au niveau des régressions 1 et 2, le coefficient de régression de la variable LAG est positif significatif au seuil de 1% et au seuil de 5% pour la troisième régression. Quant au coefficient de r égression de la variable LISIZE, il est négatif et significatif au seuil de 1% pour la première régression et au seuil de 5% pour la deuxième et la troisième régression. Ces résultats sont dus au fait que la liquidité positivement corrélée à la moyenne de la rentabilité initiale des entreprises tunisiennes nouvellement introduites en bourse et négativement corrélée au nombre d'actions offertes sur le marché boursier tunisien.

Concernant le coefficient de régression de la variable UWMS, il est négatif significatif au seuil de 1% pour la régression 2 et 3. Par conséquent, il existe une relation positive entre la liquidité et le pourcentage des introductions effectuées par les intermédiaires les plus réputés sur le marché boursier tunisien. En effet, ces intermédiaires ont l'opportunité de promouvoir leurs émissions. De plus, les investisseurs sont confiants quant aux émissions effectuées par les intermédiaires les plus réputés sur le marché boursier tunisien.

Conclusion :

Au cours de ce troisième et dernier chapitre, nous avons présenté les modèles qui permettent d'identifier la relation entre la sous-évaluation initiale et la liquidité lors de l'introduction en bourse.

Grâce à notre étude empirique et en se référant aux régressions multiples, nous avons pu conclure que le nombre d'actions offertes au public et la moyenne de la rentabilité initiale après l'introduction en bourse ont une relation négative et significative sur la sous-évaluation initiale.

Par contre, nous avons pu dégager des relations positives significatives entre la sous-évaluation initiale et la taille des entreprises nouvellement introduites sur la BVMT, le pourcentage des introductions effectuées par les intermédiaires réputés sur le marché boursier tunisien et l'inverse du prix de l'offre.

Ces résultats nous ont permit d'identifier la relation entre la sous-évaluation initiale et la liquidité. En effet, nous avons pu dégagé une corrélation positive et significative entre la liquidité du marché et la sous-évaluation initiale sur la BVMT pendant la période 1994-2006.

L'objectif de ce chapitre consistait à mesurer l'importance du concept de liquidité et la capacité de ses modèles à expliquer la sous-évaluation initiale.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery