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Cohabitation population fang/CNPN, WCS dans la conservation de l'environnement au Gabon : Analyse du cas du Parc National des Monts de Cristal

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par Aimée Prisca MEKEMEZA ENGO
Université Omar Bongo - Maîtrise 2007
  

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Dans la même veine, Jean Copans dira

« Il n'y a pas d'ethnologie sans terrain (...) » d'autant plus que le terrain constitue « le moment le plus important de notre vie professionnelle », « notre rite de passage » « qui transforme chacun de nous en véritable ethnologue » écrit Georges Condominas, (1996).

Pendant la collecte des données sur le terrain, nous avons interviewé 31 personnes, 20 hommes et 11 femmes. Ces informateurs sont issus de groupes linguistique fang (A70).

Tableau 5 : Répartition de nos informateurs

Entité

Effectif

Pourcentage

Population autochtone

21

67 ,74%

CNPN

2

6,45%

WCS

5

16,13%

IRET

3

9,68%

Total

31

100%

Ce tableau présente le nombre total de nos informateurs. A travers les chiffres et pourcentages mentionnés dessus, nous remarquons que la population villageoise est la plus dominante. Cela est du au fait que ce champs est élargie. Cependant, du côté des gestionnaires, il n'existe pas encore une institution de gestion du Parc. En dehors, du conservateur et du directeur du projet Parc national-Monts de Cristal, le reste ce sont des généralistes de la conservation. Ils interviennent plus au niveau de la recherche que dans la gestion.

Graphique 1 : L'âge des femmes enquêtées.

Source : conception, Aimée Prisca Mekemeza Engo Réalisation : Guirot Henrianne

Cet histogramme présente les âges des différentes femmes qui ont accepté de nous fournir des informations. L'âge des femmes varie de 42 à 70 ans. En abscisse, nous avons l'âge et en ordonnée, les effectifs. Chaque âge est représenté par une femme, cependant, nous avons eu des entretiens avec deux femmes de 45 ans. Ces effectifs montrent le degré d'implication des femmes dans les projets de conservation. Toutes les femmes des âges confondus, sont préoccupées par les projets de conservation. Le projet ne concerne pas seulement les jeunes filles, les femmes âgées sont également concernées. Par ce geste, on voit leur attachement à la forêt. Ces dernières s'y impliquent par ce qu'elles sont soucieuses de leur forêt qui, aujourd'hui est devenue la propriété de l'Etat. Ces dernières acceptent sans doute de répondre aux préoccupations des étudiants et autres chercheurs car, elles posent leur confiance sur eux, espérant que leurs préoccupations seront transmises fidèlement auprès du gouvernement et que ce dernier leur apportera des solutions. Du côté des hommes, le plus jeune a 26 ans et le plus vieux en a 87.

Graphique 2 : L'âge des hommes enquêtés

Source : conception, Aimée Prisca Mekemeza Engo Réalisation, Guirot Henrianne

Cet histogramme présente l'âge des hommes qui ont répondu à nos questions. Chaque âge est représenté par un homme, sinon deux. Tous ces hommes ont été consultés pour répondre aux questions relatives à leur vécu et à leurs relations avec le projet de conservation. Dans leurs propos, Ils ont dénoncé les limites et quelques avantages du projet de conservation. Ils n'ont pas hésiter de nous confier leurs attentes vis à vis du Parc. Tous sont pour la mise en place du Parc. Cependant, ils craignent que cela ne leur satisfasse.

L'enquête de terrain se présente comme le moment initial pour le chercheur et particulièrement pour l'anthropologue. Notre enquête s'est déroulée dans deux provinces, respectivement à l'Estuaire (Kango) et au Woleu-Ntem (Medouneu), au CNPN, WCS et à l'IRET. Nous avons eu l'opportunité non seulement de discuter avec les populations autochtones sur les maux qui minent leur quotidien, mais aussi de leur confrontation avec les gestionnaires du Parc. Notre enquête de terrain s'est faite en présence d'un Ecogarde du CNPN (mais il ne contrôlait pas la collecte). Elle a duré du 23 mars au 15 avril 2007. Cette période est à considérer comme une phase de stage. Pour mieux réaliser notre enquête, nous avons utilisé un certain nombre de techniques qui sont le (guide) l'entretien, l'observation participante.

Avant d'aller sur le terrain, nous avons élaboré un guide d'entretien que nous avons soumis à l'appréciation de notre directeur de mémoire. Les questions portaient essentiellement sur les modes de vie endogènes et exogènes. Il était question de s'interroger sur les activités des villageois et respectivement de leurs impacts sur la forêt des Monts de Cristal. Leur rapport à cette forêt, leur degré d'implication dans les projets de conservation et leur cohabitation avec les gestionnaires dudit Parc. Dans le deuxième volet, nous nous sommes préoccupée de la conception de la forêt par les gestionnaires du Parc, leurs activités dans et autour du Parc, et leurs relations avec les populations depuis la mise en place de ce Parc. C'est après réalisation de ce protocole que nous nous sommes rendue sur le terrain.

Avant de nous rendre sur le terrain, nous avons été au préalable en conformité avec la loi. A cet effet, nous avons mis les populations, particulièrement les chefs de villages au courant de notre arrivée. Ceci n'a été possible que par le concours du CNPN. En dehors ça, nous avons obtenu des lettres de recommandations signées par notre chef de département et le conservateur du Parc National des Monts de Cristal. Ces dernières nous ont facilité la recherche. Sur le terrain, nous avons développé une autre technique d'approche, l'entretien. Nos entretiens ont été effectifs avec l'observation participante. C'est une technique qui consiste à aller sur le terrain et collecter les matériaux nécessaires pour notre étude. En effet, «  elle met l'enquêté et l'enquêteur dans une situation de face à face », disait Ferdinand Mbah (2006). A travers cette méthode, le chercheur est appelé à aller vivre au quotidien avec sa population d'étude, le but étant non seulement d'éviter tout préjugé mais aussi, de s'imprégner de leur savoir faire et être.

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci