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Le sound design musical des lieux publics haut de gamme

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par Benoit REBUS
Institut International de l'Image et du Son - Master of arts, spécialité SON 2007
  

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4. Création et développement d'un outil de Sound Design musical

4.1 Plat du Jour

4.1.1 Quésako ?

Communiqué de presse : agenda culturel, clubbing

Plat du jour | Atelier de création sensoriel 2007 | Nuitée

Ç Un repas est réussi quand on en sort avec l'envie de baiser(s). È

Jean-Pierre COFFE

La sensation actuelle pour noctambules gourmets s'apostrophe PLAT DU JOUR.

Derrière cette appellation franchouillarde, PLAT DU JOUR est un atelier de création dédié à l'Entertainment digital (contenus et services de l'univers digital et des nouveaux médias actuels et à venir ).

L'atelier rassemble les futurs ténors des disciplines suivantes : SON - IMAGES - VIDEO , soit une expertise dans l'habillage et le design sonore (partenariat avec www.strategicsound.com), voyage vidéo, exploration visuelle photo/graphique, créateur d'ambiance et ultime solution festive.

Mission récurrente : une approche innovante des territoires banalisés, une capacité à surprendre, une justesse et une originalité dans les sons et les musiques sélectionnées.

Résultat : le bouche à oreille sur leur réputation et leurs apparitions commencent à faire disjoncter les compteurs Myspace et autres réseaux viraux.

Basé à Paris, PLAT DU JOUR doit son efficacité à des résolutions aussi nobles qu'un grand cru millésimé : distinction et caractère, grand sens du décoinçage, épicurisme et altruisme.

Au menu :

~ Julien Plaisir, le plat de résistance, invité spécial : DJ producteur, musicien, militant depuis 15 ans en France et à l'étranger, offre une avalanche de grooves particulièrement couillus. Ce pionnier de la tek assouvira nos envies d'électro, de rock, de minimal et de pop suédoise : aussi stupide que jouissif, pour public averti.

~ Fred Viktor dit l'OMNI (M pour musical), DJ producteur nourri à la pop, au rock, au hip

hop et à l'électro, propose un mix élaboré façon expérimentation gastronomique.

~ Tim Tonic, mélomane, DJ résident des palaces parisiens (Costes, Hilton, Alcazar), en

charge d'un warm up soulfull, classieux, chaleureux et entra»nant.

~ Pasolini's my home-boy, room designer, photographe cinéphile obsédé par l'image, vidéo Jay à l'humour onirique et captivant, espoir de sa catégorie.

Soutenu par la profession Entertainment séduite par autant de spontanéité et de savoir-faire, PLAT DU JOUR sera servi en France, à commencer par Bordeaux, ville d'accueil résolument gourmande. Tous à table !

Lancement du collectif global Plat du jour: printemps 2007. A suivreÉ

4. Création et développement d'un outil de Sound Design musical

4.1 Plat du Jour

4.1.2 Fred Viktor

Inconnu de la sphere professionnelle il y a encore peu, ce jeune homme (2? ans) diplômé en économie, s'est fait remarquer et adopter en l'espace de 9 mois par l'avant garde parisienne (restaurants KONG BAR (designé par P. Stark), puis COSTES, puis hôtel HILTON International) qui l'a remarquée pour son approche différenciante et particuliére de l'univers du son et de la musique.

Alors que son originalité commence a marquer les esprits et forcer l'admiration de ses pairs, FREDVIKTOR reste low profile et trés concentré sur le contenu de ses sets.

Loin des simples "passeurs de disques", wannabe DJ, poseurs et suiveurs, diffusant ca et là de la musique interchangeable et branchée, FREDVIKTOR navigue dans un univers trés personnel et se définit plutôt comme "alchimiste musical" plutôt que DJ, d'oü l'expression "MixMaster" qu'il utilise pour définir son métier. Il innove et construit un univers sonore facon bootleg (chaque morceau étant composé de plusieurs extraits d'autres morceaux); technique qui requiert une connaissance encyclopédique de la musique, une vision 3D de chaque titre et une dextérité forcant l'admiration devant cette alchimie savante et complexes des sons.

Nommé Music Manager du Hilton Arc De Triomphe Paris, l'hôtel flagship du groupe Hilton en Europe FREDVIKTOR revendique cependant une liberté totale, accordée par le Hilton group, en tant que DJ ce qui lui permet de répondre à une demande croissante de soirées plus VIP et prestigieuses tous les jours et surtout un appel du pied pressant de l'international.

S'il supervise une garde rapprochée de DJ testés, sélectionnés et aujourd'hui associés artistiquement au sein d'une jeune structure qu'il vient de monter "Plat du Jour", sorte de laboratoire-atelier création lié à la musique et à l'image, il officie cependant en personne tous les jeudis au Purple bar du Hilton Arc De Triomphe et en profite pour inviter des artistes pointus et rares qui partagent ses envies de recettes détonantes (Julien Plaisir De.., Eva Peel, Mr Pitiful, tim tonic, Collectifs Girls 3NON-AND-A-BLONDE...) oü les auditeurs voyagent émotionnellement gr%oce à sa sélection musicale appropriée et renouvelée.

Plusieurs concept-store, hôtels, restaurants, bars ou club francais et internationaux lui ont confié le soin de créer ou de recréer l'ambiance musicale de leur lieu. Il agit en véritable révélateur et créé des atmospheres sonores, musicales et festives à travers des espaces revisités par ses "visions musicales", alchimie d'influences, de références et de contrées sonores mystérieuses.

Fou de musique, il n'en reste pas moins déjà businessman à ses heures. Enfant de la génération digitale, celle de l'hyper-connectivité, du never-rest et du do-it-yourself, FREDVIKTOR est un garcon déjà mature, ambitieux et aussi pressé que son époque l'exige.

En 2006 il repére et contacte Guiom HURET, qui, aprés 15 ans au sein de l'industrie musicale, créa des 2001 la première agence de stratégie sonore en France ( www.strategicsound.com / Hermes, Louis Vuitton, Kenzo, Orange, Renault, L'Oréal, etc.) et se spécialise aujourd'hui sur les nouveaux services à venir liés au digital dans le secteur Média / Entertainment / Design. Ensemble, ils réfléchissent aujourd'hui aux nouveaux services et demandes émergentes liés à l'évolution de l'univers digital et à toutes les opportunités que cette révolution laisse entrevoir, dans l'univers de la musique mais aussi de ses univers périphériques (hôtellerie, spas, mode, entertainment, culinaire, design, architecture, etc.).

A suivre de trés prés avant que l'international nous l'enléve

Références:

Restaurant ï de l'Hâ à Bordeaux 2002/2004

Kong Bar Restaurant 2004/2005

Hilton Arc De Triomphe Paris depuis 2005 (Music Manager)

Actualité:

Production Team (Remix/Synchro/Sound Design) avec Julien Plaisir De (Turbo Rec.)

Plat Du Jour, le Tour(Plat du Jour) des tables, arrive: tournée des tables & salles de concerts/clubs du terroir... (Bordeaux le 9 mars/ Toulouse/ Monptellier/Aix/Nice/Lyon/Grenoble/Reims/Lille/Paris/Luxembourg Chamonix/ Geneve/Bruxelles...)

Re-Tour du Venezuela+Mexique (Edition 2006)

Préparation : Moscou / Londres/ NY City (ac Inflagranti)/ Montreal/ Toronto

4. Création et développement d'un outil de Sound Design musical 4.1 Plat du Jour

4.1.3 RTMle et valeur ajoutée personnelle

Après une présentation des multiples facettes de Plat Du Jour, je vais détailler mon rTMle et ma valeur ajoutée personnelle au sein de cet atelier de création.

Tout d'abord, mon background d'ingénieur du son de formation me permet d'être compétent dans un domaine qui est moins développé par Fred Viktor, celui de la production studio. En fait mon intéret pour la science du studio, c'est à dire la connaissance rigoureuse des micros, la recherche de documentation sur le matériel analogique qui "a" le son, les notions d'acoustique..., tout ca dans le but de tirer le meilleur parti d'une prise de son au service d'idées qui sont les miennes et non dans un but strictement "technique" comme l'aurait tout bon prestataire. La manière dont j'envisage mon travail sur le son est donc bien de donner une réalité qualitative à un projet.

Ces projets prendront la forme de ce qui se déclenchera en moi au fur et à mesure de mon contact avec le monde de l'art qu'il soit pictural, photographique, cinématographique ou encore architectural.

C'est donc bien ma curiosité naturelle et ma réflexion intérieure qui me pousse à tendre vers l'ingénierie sonore. Il en va de même lorsque je mixe en tant que DJ, ma pratique du son me permet de switcher entre les "trois types" d'écoutes dites causale, sémantique et réduite. L'écoute causale étant celle des auditeurs "basiques" : on voit une personne devant des platines, on entend de la musique on en déduit que c'est lui qui la joue. Ensuite, l'écoute sémantique permet de "décrypter" ce que je joue le DJ, en fonction de sa culture et de ses gouts. Enfin l'écoute réduite porte sur l'aspect technique du son (sa fréquence, son rhythme, son volume...). Ma valeur ajoutée se situe dans l'écoute réduite bien sur, mais surtout dans l'écoute sémantique car je joue avec les "codes " de mon auditeur. D'abors je fais en sorte qu'il comprenne ce dont je lui parle, puis progressivement, je le perd, ou tout du moins je l'invite à se perdre dans mon discours. Cette écoute sémantique est LE truc qui me permet de me distinguer des autres et d'aller plus loin dans ma démarche de DJ au-delà de la connaissance musicale qu'il me reste encore et toujours à approfondir.

L'écoute sémantique me permet aussi d'arriver, pratiquement à chaque fois, à cerner l'esprit de la musique à jouer afin qu'elle soit adaptée le mieux possible à l'instant. J'en profite pour faire une analogie avec Gilbert Rouget qui constate que chaque «tarentule aime sa propre mélodie. Il existe donc une série traditionnalisée d'airs musicaux et de chants parmis lesquels il faut choisir le mieux adapté à chaque cas particulier. C'est la musique «juste», autrement dit l'air adéquat, qui fera s'agiter la tarentule».48

Il est certain que je ne me prend pas pour un guérisseur et je n'ai pas de malade à guérir par la musique, quoique, je prend mon rTMle de sélecteur musical comme une tâche tout à fait sérieuse, qui permet d'ouvrir les gens à d'autres horizons musicaux et pourquoi pas, les mettre en transe !

Ce qui m'excite donc est ce défi permanent de remise en question à propos de ma musique par ce que je découvre, les personnes que je rencontre, ce que je vis tout simplement. Il serait donc trés probable que je sois amener à travailler aussi bien sur une séance en studio, que sur l'élaboration d'une acoustique pour un lieu, que sur l'implantation de son systéme de diffusion au-delà, encore une fois, de la performance DJ stricte.

Références:

2007 :

Avril : Amaze Party @ Favela Chic (Paris)

Mars : Plat du Jour release party avec Sweetlight & Fred Viktor // BT59 (Bordeaux)

Janvier : Parc des expos (Reims)

2006 :

Depuis Avril : Résidence au GEORGES (Groupe COSTES) (Paris, 4é)

Decembre : 31 @ Café Marly (Paris, 1er)

Novembre : Purple Bar @ Hilton Arc de Triomphe (Paris, 8é)

Octobre : Café Etienne Marcel (Paris, 2é) Septembre : Warm Up MYST @ WAGG (Paris, 6é) AoUt : Carré Coast (Biarritz)

Juillet : Maison Blanche (Paris, 8é)

Mai : 50 ans de l'UEFA au Trocadéro (Paris, 16é) Mars : Mezzanine de l'Alcazar (Paris, 6é)

4. Création et développement d'un outil de Sound Design musical 4.2 Consulting, refreshing, programmation

Lors de mes premières visites, j'ai pu m'apercevoir en discutant avec les responsables de magasin que la mise à jour de la musique était trés diverse suivant les enseignes. Ainsi chez Yves Saint-Laurent, la fréquence est de un CD par mois pour tous les magasins. Chez Christian Lacroix, place Saint-Sulpice, c'est la directrice elle-même qui alimentait le renouveau musical. Chez Burberry rue de Rennes, ils recoivent six CD par saison de même que chez Kenzo. Quant à Armani, ceux sont les CD «officiels» de la marque qui sont en importation directe des Etats-Unis et d'Italie.

Ce qui est évident, c'est que chaque cas est unique, dans le haut de gamme, c'est du cas par cas. C'est plutôt rassurant d'un côté puisque cela prouve qu'il n'y a pas une seul entité qui aurait la main mise sur tous ces magasins. En revanche, cela ne garantie pas un résultat homogéne sur l'ensemble du secteur. Est-ce un mal ?

Pour ce qui est de savoir qui s'en occupe, «il faut voir avec la maison mere». Cela signifie que les directeurs locaux ne savent même pas qui programme la musique de leur magasinÉ! Encore une fois, la musique n'est pas la priorité de tous les managers. A ce propos, un d'entre eux m'accorde un peu plus de temps que les autres et m'avoue que chaque nouveau directeur aime bien mettre sa touche personnelle. Dans la mesure ou ces personnes passent presque dix heures par jour dans un même endroit, il est compréhensible qu'elle le personnalise un tant soit peu.

Cette notion est trés importante car, je me suis aperçu aussi lors de mes prestations musicales en direct, que les serveurs et autre personnel du lieu avait besoin de changement et étaient fatigués «d'entendre la même musique toute la journée et ce, tous les jours». J'ai alors pris conscience que le fait de programmer une sélection musicale impliquait forcément une certaine lassitude à force d'écoute, y compris pour la meilleure qui soit. Ce n'était pas la chose à laquelle j'ai pensé immédiatement parce que je ne me projetais pas suffisament dans le contexte de diffusion de la musique choisie. Le fait est également que je pensais d'abord comme un visiteur, donc une personne ne restant pas plus d'une heure ou deux dans l'endroit pour lequel j'avais programmé une liste musicale.

Mais pour aboutir une sélection musicale cohérente au-delà de tous les problèmes «humains» qui en découleront après de toute facon, il faut d'abord s'empreigner de l'endroit.

Pour cela, ma méthode de travail serait multiple :

En premier lieu, je visiterai l'endroit comme un simple visiteur en prenant plus ou moins compte de tous les paramètres qui conditionnent la musique dans un lieu. J'entend par là, le design, l'architecture, l'odeur, les produits, l'agencement, en bref l'atmosphère globale. Ensuite, je m'arrêterai sur chacun des éléments de manière précise et profonde. Comme Sven Nykvist, le chefopérateur d'Ingmar Bergman sur Cris et Chuchotements (1972) qui ne tournèrent qu'avec la seule lumière du jour, je pourrai agencer ma programmation rien qu'en observant le mouvement de la lumière et son influence sur le rhythme, la couleur et l'ambiance du lieu.

Cris et Chuchotements (1972)

Il en va de même pour tous les autres paramètres à caractère fluctuant comme l'afluence globale du magasin, la température ambianteÉ

L'idée est donc de faire un travail de fond pour cerner l'endroit au maximum et pouvoir intéragir avec lui via la musique, le tout sans que l'on soit présent dans le lieu. Pour que cela soit vraiment effectif, nous aborderons en dernier lieu les différentes possibilités de stockage et de lecture de la musique.

4. Création et développement d'un outil de Sound Design musical 4.3 Lieux cibles

Ici, nous allons décrire les endroits qui sont suceptibles de se prêter à la philosophie musicale que j'ai tenté d'exprimer tout au long de ce mémoire. Il ne s'agit pas de discriminer des lieux basiques ou standard, je crois que ceux-là ne correspondent tout simplement pas à genre de pratique trop originale et unique. Nous sommes bien là dans une démarche originale, qui se prête à un seul et unique endroit. De fait, les «cha»nes» de magasins et de restaurants n'entrent pas dans ces critères. Ainsi, ils s'auto-excluent de manière assez naturelle.

Les lieux à retenir - et non pas retenus - sont donc des lieux qui n'ont pas leur pareil dans le monde, des lieux extra-ordinaires, insolites, dont la situation géographique ou la conception diffère par leur approche. Nous sommes ici dans le domaine de l'ineffable, du ressenti pur, de l'impression. A ce propos, Jankélévitch livre de rares instants littéraires dans La Musique et l'ineffable49.

Les endroits pour lesquels je veux travailler doivent être le fruit d'une collaboration riche et protéisforme entre designers, architectes, acousticiens, décorateurs. Je ne veux surtout pas d'un «modèle» que l'on appliquerait sans réfléchir. Ces lieux seront l'oeuvre unique de créatifs survitaminés !

Ainsi, plus le résultat sera abouti, plus il y aura de fortes sources d'inspiration pour la mise en onde que j'en ferai. Les textures employées, les univers retranscrits, les formes abstraites, tout cela créé la matière première de ma recherche sonore.

A partir de là, on peut imaginer que ces lieux prendront la tournure d'un restaurant, d'un musée, d'un hTMtel, d'un b%oteau, d'un avion ! L'utilité finale du lieu, n'est qu'un prétexte à l'imagination. Aujourd'hui tout est transformable. Qui pourrait dire à première vue que le Centre Pompidou est un musée ? C'est dans ce genre de contexte précis que la question de la musique se pose. Avant de pénétrer dans Beaubourg, on ne sait tout simplement pas ce que l'on va y trouver, ceci est valable aussi pour la musique. D'oü le potentiel de programmation de ce type de lieu !

Pour des exemples concrèts existants, nous nous reporterons à l'annexe photographique.

49 Seuil, 1983

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"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984