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La couverture contre les risques de changes: Cas des entreprises tunisiennes

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par Imen Themri
Faculté des sciences juridiques economie gestion de Jendouba - Maitrise en comptabilité 2007
  

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Chapitre 2 : La couverture contre le risque de change

L'objectif de ce chapitre afin de bien définir les concepts liés au risque de change est de présenter les deux principes de couvertures contre le risque de change.

Chaque opérateur exposé à un risque peut selon son aversion au risque, procéder, soit à une couverture total, soit à une couverture partielle comme il peut décider la non couverture de ce risque. D'une manière générale, les opérateurs préfèrent la prudence et choisissent de se couvrir en acceptant de payer un coût de la couverture appelé aussi : coût de prudence.

On distingue deux grandes catégories de moyens de couvertures : les moyens internes que l'entreprise(l'institution publique ou privée) peut utiliser sans recourir aux organismes extérieurs et les moyens externes qui font appel aux banques, aux marchés spécialisés, aux sociétés spécialisées ou bien aux assurances.

Dans ces circonstances, se pose la question de savoir si l'entreprise devrait gérer son risque de change ou simplement l'ignorer.

Les modalités de couverture sont nombreuses et se répartissent en deux catégories :

Les techniques internes s'intègrent dans la gestion financière propre à l'entreprise ou au groupe multinational.

Les techniques externes font appel à des relations contractuelles avec des tiers.

I/ Les techniques de couvertures internes à l'entreprise

1) Actions sur les délais

Cette technique est basée sur le choix du règlement de telle sorte que le risque soit minimum.

a) Choix de moyens de règlement : l'opérateur doit choisir le réseau bancaire qui accélère le transfert de devises, car la monnaie est improductive pendant le temps nécessaire au transfert

b) Escompte pour paiement anticipé :

Il s'agit dans ce cas pour l'exportateur d'accepter d'accorder un escompte pour paiement anticipé. Une telle procédure permet à l'exportateur d'éliminer, d'abord, le risque de non paiement, d'accroître la trésorerie et d'éviter le risque de change.

c) Le termaillage (Leads and Lags) :

Le beading et le bagying des mouvements de fonds peuvent être fait entre filiales ou avec des firmes indépendantes.

C'est la procédure qui consiste à faire varier les termes de paiements de façon à bénéficier des mouvements de cours. Selon que l'opérateur anticipe une appréciation ou bien une dépréciation, il accélère ou bien retarde le paiement en fonction de la variation des cours.

d) Le système de Lock box (boite postale)

Dans ce cas, l'exportateur loue des boites postales (la plus proche), demande à ses clients d'adresser les chèques de paiement à la boite la plus proche et charge la banque la plus proche de la boite postale du recouvrement et du rapatriement des fonds.

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