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La couverture contre les risques de changes: Cas des entreprises tunisiennes

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par Imen Themri
Faculté des sciences juridiques economie gestion de Jendouba - Maitrise en comptabilité 2007
  

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Chapitre 3 : Partie empirique : Risque de change et Entreprise en Tunisie.

Introduction 

Durant ces dernières années, le gouvernement a lancé le projet de promotion des exportations d'où une libération des opérations de change pour doter les intermédiaires agrée et les opérations économiques des outils appropriés pour une meilleure gestion du risque de change.

Dans ce contexte, la question qui se pose est : l'entrepreneur se couvre-t-il suffisamment contre le risque de change ?

Ainsi ce dernier chapitre sera réparti en trois parties : dans la première section je présenterais la réglementation de change et le risque associé à quelques entreprises tunisiennes, dans la deuxième je ferai les techniques de couverture applicable en Tunisie dans la troisième section je donnerais une interprétation ou encore les limites qui font obstacles à la couverture contre le risque de change.

Section 1 : La réglementation de change en Tunisie et les risques associés.

Les pertes de changes peuvent résulter du comportement de l'entrepreneur vis-à-vis du risque mais aussi des limites de la réglementation en matières de change qui ne permet pas à l'entrepreneur d'assurer une bonne gestion du risque.

A/ Perception du risque de change pour les responsables des entreprises Tunisiennes.

Concernant, les attitudes différentes, vis-à-vis du risque de change, certains responsables pensent qu'il ne peut y avoir de risque de change sur le Dinar étant donnée le mode de gestion de sa parité selon le principe de panier toute instabilité du taux de change du Dinar ne peut être que conjoncturelle auquel cas les pertes de change doivent être compensées. Pour ces responsables le risque réel est celui d'une décision délibérée de dévaluer le Dinar telle que celle d'Août 1986.

Concernant le mode de gestion du risque de change par les entreprises tunisiennes, Il faut encore relever certaines différences.

a/ Au niveau des opérations commerciales :

Au niveau des opérations commerciales, la perte de change est constatée dans la majorité des cas lors du paiement, pour la différence entre ce qui est prévu au moment du contrat et ce qui est effectivement payé. Le risque d change est simplement supporté par l'entreprise. Il faut remarquer que quelques entreprises font recours parfois au système de couverture à terme et enregistrement l'opération avec le taux de change à terme de Dinar convenu avec la Banque Centrale de Tunisie. Dans ce cas l'entreprise ne regarde plus le taux réalisé le jour de l'échéance. Certains pensent que le taux à terme coté par la Banque Centrale est souvent supérieur au taux au comptant observé le jour de l'échéance.

Ainsi, les entreprises tunisiennes n'ont pas une stratégie de gestion du risque de change, car gérer le risque de change consiste d'abord à établir la position de change de l'entreprise et ensuite adopter une stratégie permettant de minimiser le coût de risque. Seulement depuis 1986 lorsque le Dinar a été dévalué brutalement et d'une manière significative les responsables des entreprises sont devenus plus sensibles au problème de risque de change. Mais leur perception du risque se limite à une anticipation de la dépréciation du Dinar et donc une perte de change automatique.

b/ Au niveau des opérations financières :

L'entreprise subit intégralement le risque de change puisque aucun système de couverture n'existe jusqu'en février 1989 où la Banque Centrale a instauré le système de couverture à terme par option relatif aux opération en capital. Mais les opérations de couverture par options restent très limitées.

B/ Pertes de change au niveau de l'activité de l'entreprise :

Les pertes subies à la variation du cours du Dinar sont très importantes tant au niveau des opérations financières qu'au niveau des opérations commerciales.

En effet, les résultats d'exercice sont en générale négatifs entre autres à cause des pertes de change. On remarque également, que les pertes de change au niveau des opérations financières. Sont plus importantes que celles enregistrées au niveau des opérations commerciales. En effet, pour ces dernières, les pertes de change subies à l'importation suite à une dévaluation du Dinar sont en partie compensées par les gains de change réalisés à l'exportation du moins pour les entreprises à la fois exportatrices et importatrices.

Ces pertes enregistrées dans le passé semblent justifiées du moment qu'il n'y avait aucun instrument disponible permettant à l'entreprise de gérer son risque de change. D'ailleurs, l'Etat à dédommager en partie les risques suite à la dévaluation de 1986 pour laquelle les entreprises n'était pas préparées et ont subit des pertes insupportables. Actuellement, certains instruments de couverture deviennent disponibles et c'est à l'entreprise d'apprendre à mieux saisir le risque de change et d'apprendre à l'entreprise d'apprendre à mieux saisir le risque de change et d'apprendre à le maîtriser pour une bonne gestion. Il faut cependant remarquer que ces instruments sont encore limités pour répondre aux besoins de l'entreprise.

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon