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Contre histoire de la philosophie / le laboratoire de la philosophie vivante chez Michel Onfray

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par Rania Kassir
Universite Libanaise - DEA 2008
  

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Chapitre II : Le naturel face à la machine sociale :

Dans un monde presque totalement dévoué au grégaire, Michel Onfray vient incarner les vertus de l'insoumission, de l'autonomie et de la pleine disposition de soi. A ce titre, dans son livre Politique du rebelle, il s'exprime haut et chair : « L'autorite m'est insupportable, la dépendance invivable, la soumission impossible. »86(*) Dans la lignée de tous les libertaires, il voulait alors s'affranchir du dieu et du maître.

Toutefois, l'objet de notre présent chapitre est de contrecarrer essentiellement le maître (surtout l'école). La question de dieu et du religieux sera examinée en détail ultérieurement. Pour autant, il n'est pas douteux que le dieu et le maître sont tous deux des entraves à l'expression de la singularité puisque tous deux exellent dans la liaison que dans la distinction.

Dans cette logique, Onfray se fait, à la suite de Georges Palante87(*), le chantre de « l'athéisme social » qui consiste à cultiver la défiance à l'égard de toutes les formes qui constituent le social : la Famille, l'Ecole, le Parti, l'Etat, l'Usine, l'Eglise, etc.88(*)

Dans les pages qui suivent, nous nous penchons à l'examen de deux figures du maître : la famille et l'école. On mesure leur goût pour la docilité et leur aversion pour l'étonnement, la question et l'intelligence de l'enfant dans des questions diverses : les langues, la discipline, le civisme....

Michel Onfray est pesuadé donc que l'incapacite d'initiative dans les questions essentielles de la vie est tributaire en grande partie de cette docilite primitive, acquise à l'école.

A. Les fossoyeurs de l'enfance:

Onfray s'insurge, en premier lieu, contre les deux institutions sociales par excellence : la famille et l'école puisque toutes deux détestent la passion interrogeante des enfants et s'appliquent à l'éteindre. Ces deux institutions sont aux yeux d'Onfray les « deux complices de l'assassinat de l'enfance », à savoir de la perte du questionnement et de la philosophie chez l'enfant 89(*)

Comment la famille se comporte-t-elle face aux interrogations des enfants ? Onfray remarque qu'il y a des parents incapables de répondre aux questions des enfants et ceux pour les raisons suivantes : « moyens intellectuels limités, rapport problématique au langage, à l'expression et à la formulation, ignorance du souci spirituel ou culturel, incapacité à chercher les réponses qui manquent dans un livre ou ailleurs. »90(*) Si ces raisons dépendent plus ou moins du niveau culturel des parents, il y en a qui relèvent de leur tranquillité : regarder la télévision, faire une sieste sur le canapé, cultiver le jardin...A force de constater que leurs questions restent sans réponses, les enfants finissent par accepter le monde telle une évidence. « On rêve parce qu'on rêve, voilà tout. » 91(*)

A son tour, l'école vient compléter l'échec parental. Celle-ci, au dire d'Onfray, est destinée à fabriquer « une tête bien pleine », « une habitus scolaire de la réponse » qu'une « tête bien faite » et « une culture socratique de la question ». Pas d'intelligence à l'école ni des enfants curieux, mais toujours de la mémoire et de la réponse toute faite.92(*) « Pour s'en rendre compte, il suffit de constater combien les examens exigent un cerveau en éponge, immédiatement vidé de son contenu le diplôme obtenu. Sinon, pourquoi autant d'élèves ayant pratiqué pendant d'années l'anglais en première langue sont-ils incapables de demander leur chemin à Londres ? Moi le premier. »93(*)

L'école a pour tâche essentielle de socialiser des individus et non de transmettre des savoirs utiles à leur vie quotidienne. Elle apprend à obéir, à se comporter en groupe, à se soumettre aux règles. En mot, elle vise à produire des individus comme « des rouages destinés à la machine sociale. »94(*)

« Pourquoi votre lycée est-il construit comme une prison ? » « Faut-il jeter le règlement intérieur de votre lycée à la poubelle ? »95(*) C'est à ces questions posées par Onfray dans son Antimanuel que nous tentons de répondre par la suite.

B. Le principe du Panoptique :

Onfray voit qu'à l'école, les enfants se préparent à être intégré dans la société. A cette fin, on inculque aux élèves les notions de docilité, de soumission et d'obéissance. L'incandescence du naturel philosophique ? C'est fini.

A l'instar de Jeremy Bentham96(*) et de Michel Foucault, il voit qu'à l'école préside le « principe du Panoptique » ou le « Panopticon ». Mais qu'est ce que le Panopticon ?

Bentham répond : « c'est un projet de construction avec une cour centrale qui surveille toute une série de cellules disposées circulairement, à contre jour, dans lesquelles on enferme les individus. Du centre, on contrôle toute chose et tout mouvement sans être vu »97(*). Par conséquent, cette construction «  serait appelée panoptique, pour exprimer d'un seul mot son avantage essentiel, la faculté de voir d'un coup d'oeil tout ce qui s'y passe. »98(*) Le panoptique peut s'appliquer à des asiles psychiatriques, des circuits de télévision, des casernes, des hôpitaux et des écoles.C'est ainsi que Foucault citant Bentham disait « avec son Panopticon, Bentham ne pensait pas de manière spécifique à la prison ; son modèle pouvait être utilisé - et l'a été - par n'importe quelle structure de la société nouvelle. »99(*)

En jetant un regard pénétrant sur les écoles, Onfray constate que l'architecture du Lycée est construite de manière à repérer chaque passage ou chaque mouvement qui se produit. La visibilité y est maximale. D'où une installation des bureaux au point névralgiques des passages : surveillants, responsables de sections, de groupes...D'où aussi le recours aux sonneries pour permettre les déplacements et aux cahiers d'appel pour signaler à l'heure dite et au lieu dit la présence et l'absence.

Dans cet esprit, Onfray parvient à affirmer ce qu'il a déjà dit : l'école vise moins la connaissance, le savoir, la compétence (« sinon pourquoi n'être pas bilingue après sept année d'apprentissage d'une langue étrangère ? ») qu'une mesure de notre aptitude à l'obéissance, à la soumission aux demandes du corps enseignant, des équipes pédagogiques et de la direction.

Dans cet endroit, on n'aime pas la liberté. On tend à la limiter au maximum pour la remplacer par la docilité. Mais la question qui se pose : La liberté totale des enfants revendiquée par Onfray ne serait-elle pas payée d'une moindre sécurité sociale ? Onfray préfère-t-il une « liberté sauvage » à une liberté définie par la loi ?

Pour dissiper tout malentendu, Onfray vient monter que la liberté pure, la liberté sans limite ne saurait une vraie liberté : c'est une définition fautive de la liberté. A ses yeux, la liberté n'est pas la licence ou le pouvoir de faire ce que l'on veut, elle n'est pas la loi de jungle, la violence de tous contre tous, la loi du plus fort ou du plus rusé. A ce titre, il nous invite à appliquer cette maxime : « Tâchez de ne jamais être ni esclaves ni tyrans ». Bien conscient des conséquences de la « liberté sauvage », Onfray répond par la négative à la question « Faut-il jeter le règlement de votre lycée à la poubelle ? » si et seulement si ce règlement respecte les droits et les devoirs qui sont répartis équitablement entre les élèves et le personnel éducatif, d'encadrement et de direction. Pour éviter le désordre et préserver la sécurité sociale, Onfray nous invite à obéir à la liberté définie par la loi.

Quelle loi ? Par qui doit-être écrite ? Et pour défendre quoi ? La loi défendue n'est pas le pouvoir d'une seule autorité : l'école, mais c'est le contrat social établit par les deux contractants. Chacun doit contribuer à la rédaction du texte de la loi : dire ce qu'il attend de l'autre et accepter en contrepartie de renoncer à un pouvoir de nuisance. A cet égard, chacun est engagé et obligé de tenir la loi.100(*)

Bref, on a appris avec Onfray que les parents défaillants et l'école qui ressemble à une prison ont lutté avec acharnement pour mettre fin au naturel philosophique de l'enfant : le questionnement, la curiosité, la liberté et la ferveur. Dès lors, l'enfant apprend à renoncer à soi-même pour être mieux intégré dans la société. Avec celle-ci, « il faut tout inculquer : l'art d'user de soi, d'employer son temps, de déplacer son corps comme il se doit, de s'exprimer comme on l'entend. On dresse le corps et l'âme. »101(*)

Une question s'impose enfin à notre esprit : L'école n'est-elle pas encore l'endroit où nous découvrons la philosophie ? A ce compte, la fin du cycle scolaire peut-elle nous sauver de l'institution scolaire ?

C. Enseignement de la philosophie en classe terminale :

Michel Onfray s'est appliqué à examiner si la tâche qu'il a assignée à la philosophie est présente ou pas dans l'institution scolaire. Ce faisant, il établit le constat suivant : « Une fois ces deux handicaps franchis (le filtre familial et celui de l'école), il faut également bénéficier d'une chance : rencontrer un être qui propose la discipline et fait savoir qu'existe une activité nommant ce goût forcené de la question, ce désir de savoir et de comprendre, cette envie de ne pas renoncer à saisir les mécanismes du monde : la philosophie. Le professeur de philosophie joue ce rôle (...) Parfois, il est le passeur innocent d'une activité plus grande que lui, qui le dérobe (...) D'autres fois son charisme personnel produit les meilleurs effets. »102(*)

Onfray nous fait remarquer que l'enseignement de la philosophie en classe terminale est à la fois une bénédiction et une malédiction. Bénédiction parce que la fin du cycle scolaire est une occasion de découvrir la discipline, de travailler avec notre professeur de philosophie à un retour à l'enfance, à la mise à l'écart de l'aveuglement social et la promotion des questions enfantines. Mais il est également une malédiction pour la simple raison que notre rapport à la philosophie dépend le plus souvent d' « un fonctionnaire de la discipline ».103(*)

On entend par « fonctionnaire de la philosophie » celui qui se croit devant des « élèves Idéaux » et non «des « élèves concrets », en chair et en os. A ses yeux, la philosophie se pratique pour soi et non pour les élèves.104(*) Peu soucieux des préoccupations des élèves, « le fonctionnaire de la philosophie » ne s'écarte une seconde d'un cours rédigé depuis des années et extrait du manuel officiel. Il corrige les copies le plus vite possible parce qu'il devine ce qu'il doit lire. La copie qui se démarque de son vieux cours (en invoquant le je qui est haïssable dans la tradition académique105(*)) est directement sanctionnée.106(*) En ce sens, il est un « envoyé de Zeus ». Mais, qui est Zeus ?

Selon Onfray Zeus est « l'inspecteur d'académie, le représentant de Dieu sur terre, l'incarnation du corps mystique et sacré de la philosophie (...) ce qu'il a vraiment lu cet homme de Zeus, ce sont les directives ministérielles, le Bulletin officiel (...) L'inspecteur y pointera les stations auxquelles se sont arrêtés les élèves, les travaux rendus, les auteurs lus, les notions abordées et le respect des sacro-saintes lois de la nation en matière d'éducation »107(*). Zeus incarne alors la direction, l'inspection, l'administration qui ont pour tâche essentielle de superviser l'enseignant et ses disciples et de mesurer le rapport du professeur au programme idéal.108(*) Ce programme est fixé depuis longtemps par Victor Cousin109(*) dans Le Bulletin officiel110(*). On y trouve des notions, des auteurs, une liste des questions « libres et au choix ( !) » qui ne dérogent guère à l'histoire de la philosophie idéaliste et dominante. Ce programme, au dire d'Onfray, fait fi de la dimension existentielle du cours. Pas de philosophes subversifs, alternatifs et corrosifs pour le système social, mais des philosophes officiels et qui agissent en conformité avec l'ordre social111(*). « L'envoyé de Zeus ne veut pas savoir s'ils (les élèves) succombent au-delà de trois minutes de conceptualisation, s'ils développent une allergie cutanée en présence des auteurs cardinaux ou des textes fondateurs. Rien de tout cela ne l'intéresse, puisqu'il n'entretient de passions qu'à l'endroit des Idées. »112(*)

Ce « fonctionnaire de la philosophie » qui se tient à l'écart du monde ne peut réjouir notre « philosophe de la vie », c'est pour cette raison que celui-ci fait l'éloge de la socratisation ou de l'enseignant socratique. À ses élèves de Lycée technique, il fait la promesse suivante : « bien sûr, je vous souhaite de ne pas subir toute l'année un spécimen du genre fonctionnaire de la philosophie (...) vous avez plutôt la chance de passer neuf mois avec un enseignant socratique. »113(*)

Qu'en est-il de l'enseignant socratique ?

« L'enseignant socratique » est celui qui comprend que la philosophie est faite par les élèves et pour eux. A la manière de Socrate, il sait que les questions posées par les élèves dans leur vie quotidienne sont à l'origine de tout cours : la question devance le cours et les élèves devancent le programme.114(*) De même, il sait que toute question doit appeler sa réponse : l'enseignant de la philosophie doit aider les élèves à résoudre les questions. « La philosophie existe pour ça » au dire d'Onfray, elle existe pour les élèves.115(*)

Dans cette logique « l'enseignant socratique » est celui qui s'engage à résoudre toutes les questions : il n'y a pas chez lui, comme on nous a appris dans le programme officiel, des sujets nobles et philosophiques et des sujets qui ne le sont pas (sexualité, athéisme, gastronomie). Mais il trouve que toute question, du fait qu'elle procède de notre vie, est philosophique, car la vie et la philosophie sont étroitement liées.116(*)

Pour ce faire, Michel Onfray a publiée en 2001 l'Antimanuel de philosophie  dans lequel il est question de trois parties : Qu'est ce que l'homme ? Comment vivre ensemble ? Et que peut-on savoir ?

Chacune de ces trois parties est composée de plusieurs chapitres sous formes de questions. Au lieu des neuf notions du programme officiel qui laissent penser à une réponse toute faite, fixe et définitive, Onfray préfère utiliser des questions posées par ses élèves durant vingt ans d'enseignement et qui s'applique à les résoudre. A titre d'exemple :

« Faut-il être obligatoirement menteur pour être président de la République ? » « Laisserez-vous les sites pornographiques d'Internet accessibles à vos enfants ? » et autres questions qui témoignent du caractère existentiel de la discipline.

Malheureusement, la socratisation revendiquée par Onfray reste relativement inapplicable à l'école, car comment être socratique dans une institution et un programme platonicien. Michel Onfray dit en ce sens, comment peut-on traiter un auteur non retenu (le plus souvent subversif) dans le programme si l'institution ne nous donnera que trente-trois semaines pour les séries littéraires (soit deux cent cinquante heures) et une soixantaine pour les séries technologiques ?117(*)

Sur la question du statut de l'école, nous nous reportons à l'interview de Michel Onfray .

« Q. : Quel regard portez-vous sur les tentatives de luttes internes concernant la transformation du système éducatif ?

M.O. : je ne crois pas à la possibilité pour l'école d'être autre chose que le lieu où se fabriquent des citoyens obéissants et disponibles pour le système et la machine sociale. Toute école agit en moule qui contraint l'incandescence naturelle des élèves (...) »118(*)

Pour terminer, il nous faut écouter un instant Onfray, lequel vient appuyer ce qu'on a dejà montré en formulant une définition de la « pédagogie libertaire » et en mettant en relief cette dissemblance entre la pédagogie revendiquée et la pédagogie autoritaire : « Contre cette éducation autoritaire, castratice, qui gaspille le potentiel philosophique, pratiquons une pédagogie libertaire qui entretient cette puissance magnifique. (...) Le pédagogue libertaire (...) cultive la puissance interrogative de toute subjectivité »119(*)

Il nous reste maintenant à montrer que cette pédagogie libertaire apte à fonder une « philosophie vivante » n'est possible que dans une institution libertaire : l'université populaire.

* 86 Politique du rebelle, op.cit., p.9

* 87 Georges Palante (1862-1925) est un philosophe et sociologue français. Il a écrit une dizaine d'ouvrages dont Combat pour l'individu et Les Antinomies entre l'individu et la société

* 88 Physiologie de Georges Palantes, op.cit, p.108 ; p.110

* 89 Cf. La lueur des orages désirés, op.cit., p.153 et La communauté philosophique, op.cit., p.111

* 90 La communauté philosophique, op.cit., p.112

* 91 Idem

* 92 Ibid., p.113

* 93 Idem

* 94 Ibid., p.113 ; p.115

* 95 Michel ONFRAY, Antimanuel de philosophie - Leçons socratiques et alternatives - , Bréal, 2001, p.124 ; p.170

* 96 Jeremy Bentham (1748-1832) est un philosophe, jurisconsulte et réformateur Britannique. Parmi ses ouvrages on pouura citer : Panoptique ou Maison d'inspection et Déontologie ou science de la morale. Bentham a souhaité que son cadavre fût disséqué pour être utile à la science.

* 97 « La prison vue par un philosophe français » in Dits et Ecrits, tome II, Gallimard, 1975, in Ibid., p.131

* 98 Panoptique (1839), trad.F. - E. Morin et M.Perrot, Belfond, 1977 in Idem

* 99 Idem.

* 100 Cf. Antimanuel de philosophie, op.cit., pp.170-174

* 101 Les vertus de la foudre, op.cit., p.204

* 102 La communauté philosophique, op.cit., p.114

* 103 Cf. La lueur des orages désirés, op.cit., p.61

* 104 Ibid., p.155

* 105 Dans la deuxième et la troisième partie, nous allons assister à des philosophes qui brisent les cadres et libèrent leur « je » pour fonder leur propre philosophie.

* 106 Cf. Antimanuel de philosophie, op.cit., p.17 ; p.18

* 107 Le désir d'être un volcan, op.cit., p.59 ; p. 60

* 108 Cf. La communauté philosophique, op.cit., p.67

* 109 Victor Cousin (1792-1867) est un philosophe français. Il était ministre de l'instruction publique en 1840. Ce penseur trouve qu'aucun système philosophique n'était parfait, c'est pourquoi il a pris l'initiative de mettre en scène son systeme médiateur « l'électivisme » qui unit l'idéalisme, le matérialisme, le scepticisme et le mysticisme.

Toutefois, Onfray va faire l'économie de l'électivisme et affirmer que c'est grâce à Victor Cousin que la philosophie idéaliste s'attribue le monopole de la scène philosophique.

* 110 Le bulletin officiel ou le journal officiel du ministère de l'éducation publie des actes administratifs : décrets, notes de services...

* 111 Cf. Antimanuel de philosophie, op.cit., p.20

* 112 Ibid.,p.60

* 113 Ibid.,p.19

* 114 Cf. La lueur des orages désirés, op.cit., p.62 ; p.152

* 115 Cf. Antimanuel de philosophie, op.cit., p.17

* 116 Ibid., p.19. La communauté philosophique, op.cit., p.91. La lueur des orages désirés, op.cit., p.155.

* 117 Cf. La communauté philosophique, op.cit., p.62

* 118 Entretien avec Onfray diffusé sur l'Internet. Site :www//libertaire.free.fr/MOnfray01.html

* 119 La communauté philosophique, op.cit, p.115

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway