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Depenses publiques et équilibre sur le marche des biens et services au Burundi: une analyse empirique (1987-2006)

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par Donatien BANYANKIRUBUSA
Université du Burundi - Licence 2009
  

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I.1.4.1. Approche Néoclassique

Cette approche stipule que les dépenses publiques s'effectuent en fonction des ressources publiques, c'est-à-dire qu'on ne doit pas dépenser plus qu'on encaisse. Selon le modèle néoclassique, l'Etat, pour financer ses dépenses, peut recourir à l'emprunt. Pour satisfaire le besoin de l'emprunt du secteur public, le gouvernement est obligé d'augmenter l'offre des titres publics, ce qui réduit leur prix et augmente le taux d'intérêt du marché. Ceci résulte de la loi de l'offre et de la demande selon laquelle pour augmenter les quantités échangées, il faut diminuer les prix, ce qui a pour conséquence l'éviction de certains investissements privés productifs suite à la réduction du capital.

Pour les Néoclassiques, l'accroissement des dépenses publiques est une promesse des difficultés économiques dans le futur avec une baisse du bien-être. En effet, la manière utilisée par le gouvernement pour financer ses dépenses affecte le niveau de consommation, d'investissement et d'exportation. Ainsi, l'accroissement des dépenses publiques est compensé par une baisse des investissements privés. Pour remédier à cette situation, il faut que les agents privés prévoient rationnellement les accroissements des charges futures.

En effet, plus l'Etat emprunte, plus il aura affaire au remboursement des intérêts et du capital, car l'accroissement de la dette publique accroît les dépenses publiques, décroît les impôts et accroît les intérêts de la dette. Il n'y arrivera qu'en procédant à de nouveaux emprunts et ainsi de suite. Ceci le conduit dans une crise d'endettement dont il n'est pas sûr de dépasser.

I.1.4.2. Approche Keynésienne

L'analyse des dépenses publiques dans la théorie keynésienne découle de l'effet du multiplicateur. Elle est donc étroitement liée aux fondements même de la thèse de KEYNES. Pour KEYNES, l'augmentation des dépenses publiques augmente l'output à concurrence de la diminution de la propension marginale à épargner. Ainsi, les dépenses publiques exercent un effet multiplicateur sur le revenu des agents et donc sur toute l'économie.

Le multiplicateur des dépenses publiques s'établit dans le cadre du modèle IS en partant de l'équation : . Admettons qu'il y ait un accroissement de g c'est-à-dire.

Au taux d'intérêt r = r0, dr = 0. Si g augmente, et en conséquence et y aussi pour maintenir l'équilibre sur le marché des produits. La courbe IS s'est déplacée à droite à concurrence du multiplicateur.

comme di = 0

L'équilibre du marché des produits implique . Comme et que et

Le rapport est appelé multiplicateur keynésien.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille