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Développement d'un cadre institutionnel adapté à  l'intégration du secteur informel au Bénin: cas du commerce illicite des produits pétroliers à  Cotonou

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par Nicolas OLIHIDE
CNAM Paris (France) - MASTER RECHERCHE en Sciences de Gestion Option "Management : Spécialités Prospective, Stratégie et Organisation" 2010
  

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3.2.1.2 La théorie de l'agence ou des incitations

Si S. A. ROSS est le 1er à parler de la théorie de l'agence, le concept est déjà présent

dans la théorie des assurances.

Ce concept a donné naissance à deux courants distingués par JENSEN et MECKLING :

- La théorie positive de l'agence qui se rapproche de la gestion, traite en priorité des mécanismes effectivement mis en oeuvre pour traiter de la relation d'agence et résoudre les conflits. JENSEN et MECKLING en sont les fondateurs.

- La théorie normative de l'agence est prescriptive. Elle se rattache aux problèmes de modélisation économique en information imparfaite. HART, TRIOLE ou LAFFONT font partie de ce 2nd courant.

Le contrat de départ de la théorie de l'agence est simple : les individus ont des intérêts divergents qui font que les relations de collaboration ne vont pas sans conflits. JENSEN et MECKLING (1976) définissent « une relation d'agence comme un contrat dans lequel une (ou plusieurs) a recours aux services d'une autre personne pour accomplir en son nom une tâche quelconque, ce qui implique une délégation de nature décisionnelle à l'agent ». Ces auteurs ont établi un élargissement à la relation d'agence en considérant que la relation d'autorité n'est pas nécessaire. Leur raisonnement peut s'expliquer plus généralement à toute relation de coopération. L'enjeu ne se limite plus à réduire les conflits, mais à trouver les conditions d'une coopération profitable aux différents partenaires.

3.2.1.3 La théorie des droits de propriété

La théorie des droits de propriété rejoint aussi les autres théories contractuelles des organisations. Elle s'intéresse à l'organisation des firmes. La question devient : comment, à travers les règles de droit, les contrats interindividuels et les processus d'incitation et de contrôle, faire en sorte que la répartition des droits de propriété conduise à une coordination optimale des intérêts ?

D'un point de vue plus opérationnel, les auteurs de la théorie des droits de propriété
se sont évertués à analyser les différents cadres de droits de propriété associés à des
types d'organisations spécifiques (firme capitaliste classique, entreprise managériale,

entreprise à profit réglementé, coopérative, entreprise publique, socialiste, ...). Ils en déduisent l'efficacité relative de tel ou tel mode de gestion des entreprises.

3.2.2 La théorie des parties prenantes

La notion de théorie des parties prenantes peut être définie comme « tout groupe ou individu qui peut affecter ou qui est affecté, par la réalisation des buts d'une organisation. Au sens large, le terme comprend les fournisseurs, les clients, les actionnaires, les employés, les communautés, les groupes politiques, les autorités politiques (nationales et territoriales), les médias, etc. » FREEMAN (1984).

La théorie des parties prenantes est généralement traitée comme une théorie de l'agence et développe une approche financière de l'entreprise. De plus dans les années 90- 2000, la théorie des parties prenantes offre un point de vue alternatif à l'approche financière. Cette théorie est en effet, susceptible de rendre compréhensible l'articulation entre marché, institution et gouvernance d'entreprise.

La « théorie » des parties des prenantes est une approche purement américaine qui tend à s'imposer dans les faits au travers du mimétisme des politiques de responsabilité sociale des entreprises au point de prendre aujourd'hui tous les aspects d'une idéologie. Son ambiguïté majeure repose sur l'idéologie contractualiste qu'elle recouvre, les parties ne « prenant pas » se trouvant donc alors légitimement exclues. On distingue classiquement :

- les parties prenantes contractuelles qui concernent les acteurs en relation directe et déterminée contractuellement, comme son nom l'indique, avec l'entreprise ;

- les parties prenantes « diffuses » qui sont les acteurs situés autour de l'entreprise envers lesquels l'action de cette entreprise se trouve impacter mais sans pour autant se trouver en lien contractuel.

Mais examinons les impacts du thème de la responsabilité sociale de l'entreprise suivant ces deux types de parties prenantes :

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon