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Role de la stratégie dans les entreprises de téléphonie mobile au Congo Brazzaville

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par Freize Gladis GAHOUAMA GAMVOULA
Marien Ngouabi Brazzaville - Maitrise en Economie et Organisation de l'entreprise 2007
  

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Section1 : Présentation du marché de la téléphonie mobile au Congo

L'intérêt de cette section est d'appréhender les aspects liés à la téléphonie mobile au Congo. Il s'agit notamment du cadre réglementaire, des différents opérateurs de téléphonie mobile et des caractéristiques de la demande. Chaque aspect évoqué fait l'objet d'un paragraphe.

Paragraphe1 : Cadre réglementaire de la téléphonie mobile

La réglementation est l'un des déterminants essentiels du processus concurrentiel dans le secteur des télécommunications. Elle consiste à veiller au bon fonctionnement et au développement de l'ensemble du secteur. C'est d'elle que dépend l'environnement concurrentiel dans lequel évoluent les entreprises en compétition.

Au Congo, c'est l'application de la loi 14/97 du 26 Mai 1997 qui autorise l'ouverture à la concurrence du marché des télécommunications. En effet, l'ONPT (office national des postes et télécommunications) entreprise publique crée par la loi 9/64 du 25 juin 1964 détenait à elle seule le marché des télécommunications. Ce monopole a été aboli par la loi 14/97 selon laquelle l'exploitation et la réglementation en matière de télécommunications relève du ministère des postes et télécommunications chargé des NTIC.

Cette libéralisation s'est accompagnée de la création, par décret n° 98-86 du 25 Février 1998, de la direction générale de l'administration centrale des postes et télécommunications (DGACPT), au sein du ministère en charge des postes et télécommunications et des NTIC. Cette instance est compétente en matière d'instruction des demandes de licences délivrées par le ministère de tutelle (décret 99-188 du 29 octobre 1999), de fixation des droits, taxes, frais et redevances (arrêté 2711 du 7 mars 2005), du recouvrement de ces charges, de leur gestion et du contrôle des fréquences radioélectriques des services d'interconnexion (décret 99-187 du 29 octobre 1999). Les tarifs y afférant sont négociés entre les parties concernées et la DGACPT intervient en cas de désaccord.

La loi 14/97a favorisée ainsi l'entrée des opérateurs privés de téléphonie mobile. En effet, le début de la téléphonie mobile au Congo est marqué par l'implantation de l'opérateur Cyrus qui développe le réseau cellulaire Cyrtel et la norme D-AMPS dont l'autorisation d'exploitation lui avait été octroyée dès 1997. Cet opérateur présent seulement dans les deux grandes villes Brazzaville et Pointe-noire n'a malheureusement pas connu un grand succès et a déposé son bilan en 2002.

Après les violences armées de 1997, un deuxième opérateur Celtel lance ses activités le 15 Décembre 1999. Celui-ci connaît une extension fulgurante vers l'intérieur du pays. Le 19 Mai 2000, un troisième opérateur fait son entrée sur le marché de téléphonie mobile : Libertis Telecom, une filiale du groupe égyptien ORASCOM Télécom. Comme Celtel, celui-ci utilise le système GSM mais ne couvre que peu de localités.

Plus tard, l'ONPT est dissout par ordonnance présidentielle 8/O1 du 1er juillet 2001. Cette ordonnance visait la création de deux entités à caractère public, industriel et commercial, dont la Sotelco (société de télécommunications du Congo) chargée d'établir, d'exploiter et de développer tout type de réseau de télécommunications. Suite à l'approbation par le parlement en février 2003 de l'ordonnance présidentielle de juillet 2001, la Sotelco perd son statut de société publique pour acquérir celui de société anonyme unipersonnelle. Toutefois, cette entreprise conserve le monopole des services de base de télécommunications en jouant un rôle structurant. Suite à cela, la téléphonie mobile va constituer le grand moteur de l'évolution des télécommunications au Congo.

Après six années d'existence au Congo, Libertis Telecom se voit racheter ses actifs le 9 décembre 2005 par MTN International, un groupe Sud-africain. Cela ne change certes pas le nombre d'opérateurs sur le marché mais va intensifier le processus concurrentiel.

Enfin, un autre opérateur intègre le marché congolais de téléphonie mobile. Il s'agit de Warid Telecom Congo qui a lancé ses activités le 10 janvier 2008. Warid Congo est une filiale de Warid Telecom international, une firme de télécommunications des Emirats arabes unis (Moyen-Orient).

Il faut faire remarquer que le 1er Août 2008, Celtel Congo a changé de dénomination après presque neuf ans d'expérience au Congo et devient Zain Congo. Celle-ci reste, avant tout, la continuation des activités de Celtel. Cela ne modifie en rien la structure du marché de téléphonie mobile qui compte actuellement trois opérateurs (Zain Congo, MTN Congo et Warid Congo).

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