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Evaluation des revenus des agropasteurs, leurs demandes de formation et d'éducation, et leurs capacités contributives: cas de l'unité pastorale de Bélél Bogal dans le département de Podor au Sénégal.

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par Abou BA
Ecole Nationale d'Economie Appliquée (ENEA) de Dakar - Ingénieur des Travaux d'Aménagement du Territoire et de Gestion Urbaine 2007
  

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CHAPITRE I : Revue critique de littérature

Avec l'augmentation des projets de développement au profit du monde rural, plusieurs recherches sur la connaissance des pratiques et logiques paysannes ont été menées. C'est ainsi qu'on trouve un nombre important d'écrits dans ce domaine. A côté de ces études, il y'a des documents de référence (textes de lois) qui abordent des questions relatives à ce sujet. Cependant la plupart de ces écrits font beaucoup plus échos de l'évaluation de l'efficacité de la formation des agriculteurs et de l'économie de l'éducation que de la perception et la demande d'éducation et de formation des exploitations agricoles. Par ailleurs, l'importance accordée à l'éducation et à la formation des agriculteurs permet de faire une étude des différentes théories sur le capital humain et sur l'économie de l'éducation.

1-1 Revue des documents de référence :

Parmi les nombreux textes et lois qui font état du renforcement des capacités des agriculteurs à travers l'éducation et la formation, nous avons la Loi Agro-Sylvo-pastorale (LOASP)3. Cette loi d'orientation, après avoir constaté les échecs des différentes politiques agricoles menées par l'État avec l'aide de ses bailleurs met l'accent sur le développement de la main d'oeuvre rurale. A travers cette loi, l'État montre sa volonté d'assurer aux agriculteurs une bonne formation dans le but de leur permettre d'être à mesure de développer leur terroir. C'est ainsi qu'il est stipulé dans son article 62 : << L'éducation, l'alphabétisation et la formation constitue des leviers stratégiques pour la modernisation de l'agriculture. L'État définit et met en oeuvre, en partenariat avec l'ensemble des acteurs du développement agro-sylvo-pastoral, une Stratégie Nationale de Formation Agro-Sylvo-Pastoral (SNFASP) ». Cette nouvelle approche de l'État dans le développement du secteur agricole à travers ce précédent article est renforcée à l'article 63. En effet, on peut y lire : << Le droit à la formation initiale et continue est reconnu aux personnes exerçant les métiers de l'agriculture et à tous les acteurs ruraux. Ils bénéficient à ce titre d'une formation générale, technique et professionnelle dans les métiers de l'agriculture, de la sylviculture et de l'élevage, qui est dispensée par des institutions publiques ou privées agréées. Cette formation est soutenue par l'État».

3 Loi N°2004-16 adoptée par l'Assemblée Nationale en sa séance du 25 Mai 2004

A côté de la LOASP, l'État a élaboré la Stratégie Nationale de Formation Agricole Rurale (SNFAR) qui s'articule autour de quatre objectifs :

c Généraliser en milieu rural l'éducation de base ;

c Répondre aux besoins de formation professionnelle des ruraux dans tous les domaines en appuyant la formulation de la demande de formation des ruraux et l'offre de formation répondant à ces demandes, en concédant le service public de la formation professionnelle des ruraux, sans remettre en cause la mission de service public ;

c Renforcer, adapter et mieux articuler les formations secondaires et supérieures entre elles et avec celles destinées aux ruraux ;

c Réguler l'ensemble des institutions publiques et privées de formation.

Ainsi donc la LOASP et la SNFAR sont les principaux cadres sur lesquels l'État veut s'appuyer pour réussir le développement du secteur agricole. Toutefois il est important de souligner que ces documents tout comme les précédentes politiques de développement agricole n'ont pas fait une étude complète de l'espace rural avant de penser à des solutions. En effet avant toute étude, l'Etat devait tout faire pour comprendre les pratiques paysannes en matière d'éducation et de formation ce qui permettrait d'aboutir facilement à une adéquation entre l'offre et la demande. Cette étude aurait aussi pour but d'aider l'État à connaître les capacités contributives des exploitations agricoles en matière d'éducation et de formation et ainsi de prévoir des politiques d'accompagnement optimales.

Parallèlement à ces documents de référence élaborés par l'État ou sous sa houlette, nous retrouvons une panoplie d'écrits et/ou de publications de grands chercheurs qui parlent de ce sujet.

1-2 Revue de publications sur la théorie du capital humain et l'économie de l'éducation :

La théorie du capital humain a vu le jour au milieu des années 60 sous la houlette de Théodore Schultz, Edward Dénilson, Jacob Mincer et Gary Becker. Cependant ce dernier, lauréat du prix Nobel d'économie en 1992 est considéré comme le père de cette théorie4. Il définissait le capital humain comme étant « l'ensemble des capacités productives qu'un

4 Becker Gary : Human Capital publié en 1964

individu acquiert par accumulation de connaissances générales ou spécifiques, de savoir-faire etc. ». Cette théorie consiste à appliquer à l'investissement dans le capital humain les mêmes règles d'analyse que l'on applique dans la théorie néoclassique à l'investissement traditionnel.5

Selon Becker l'éducation ou la formation, qu'elle soit générale ou spécifique, accroît la productivité de ceux qui la reçoivent et influe ainsi positivement sur la croissance économique. Alors que pour Gisèle Jean et Daniel Rallet «Le savoir et le capital humain peuvent accroître la productivité de deux manières : soit dans l'ensemble de l'économie (effet de levain), soit dans certains secteurs uniquement. Certaines innovations entraînent seulement un accroissement de la productivité de certains secteurs (effet champignon)»6. Selon ces derniers le capital humain agit à deux niveaux :

? au niveau micro-économique (l'individu), on mesure le taux de rendement des investissements en formation sur les revenus du travail ;

? au niveau macro-économique, le taux de rendement social mesure l'impact des investissements sur la croissance économique et l'ensemble de la société.

Ainsi Becker lie dans une certaine mesure la croissance économique à l'éducation et à la formation des individus qui doivent être les principaux acteurs de cette croissance. C'est dans ce même ordre d'idée que plusieurs théories de la croissance essaient d'analyser le rôle de l'éducation et de la formation dans la croissance. Ainsi pour Lucas (1988) « la croissance est essentiellement déterminée par l'accumulation de capital humain, de sorte que les différents taux de croissance entre pays sont principalement explicables par les différences de taux auxquels ces pays accumulent du capital humain »7. Tandis que Nelson et Phelps8 pensent que c'est le stock de capital humain qui est le principal moteur de la croissance.

Toutefois, cette théorie de Becker a été remise en cause à la fois dans son développement et ses hypothèses car d'autres théories refusent d'établir une relation rigide entre l'éducation et la productivité. Ainsi pour K. Arrow l'éducation n'accroît pas la productivité comme le suppose Becker, elle n'est par contre qu'un filtre qui permet de

5 Rapport OCDE (Mai 2001), Du bien-être des nations : le rôle du capital humain et social

6 Idem

7 Idem

8 Ibidem

distinguer les individus les plus capables (effet de signalement par le diplôme).9 Autrement dit L'éducation ne sert donc pas à accroître les capacités des individus mais à les identifier afin de pouvoir les filtrer par un processus de sélection. En définitive, nous pouvons dire que le mérite principal de la théorie du capital humain est de considérer l'éducation comme un investissement, non comme un coût. Un investissement qu'entreprend un individu pour lui-même en ayant un comportement rationnel. Dans ce cas, l'éducation est perçue comme un calcul individuel qui se poursuit tant qu' il est estimé rentable. Cependant, de nos jours, la notion de capital humain a connu une certaine évolution. En effet, il ne se perçoit plus en terme de quantité d'investissement uniquement mais aussi en terme de qualité de l'investissement.

C'est ainsi que différents axes de recherche portant sur l'investissement dans le capital humain ont vu le jour : c'est le cas de l'économie de l'éducation. L'économie de l'éducation est un vaste champ de recherche en pleine expansion qui a une variété d'approches et de méthodologies, notamment dans le domaine des techniques microéconométriques et macroéconomiques. En effet l'éducation étant perçue comme la base de tout développement, connaître ses fondements économiques c'est-à-dire son apport pour une personne ou un pays s'avère être un impératif pour tout programme de développement. C'est dans ce cadre que l'économie de l'éducation se positionne comme étant la science qui étudie les différentes interrelations entre l'économie et l'éducation. Autrement dit, l'économie de l'éducation se charge de voir l'efficacité des investissements alloués au niveau de l'éducation et ceci sous l'angle individuel et collectif (le résultat de l'investissement dans les programmes éducatifs nationaux). Il ressort de certaines études menées jusque là que l'éducation accroît la productivité de l'individu donc les pays doivent investir le maximum dans l'éducation s'ils veulent influer plus tard sur leur produit intérieur brut. Dés lors le problème qui se pose aux économistes de l'éducation est de savoir à quel niveau ou seuil faut-il arrêter l'investissement dans le secteur éducatif ?

9 Idem

Par ailleurs selon J.P Jarousse10 : parler de l'économie de l'éducation, c'est parler de l'éducation dans toutes les acceptations de ce terme. Abondant dans le même sens, l'UNICEF pense que << l'éducation est caractérisée par la priorité accordée aux droits de la personne et à la transmission de connaissance et aptitudes qui aident chaque individu à réaliser son potentiel et à agir pour le bien être de la société, contribuant ainsi à réduire, voire éliminer progressivement la pauvreté >>11. Ainsi donc de nos jours, l'éducation constitue un moyen de préservation de notre culture mais aussi un moyen de booster notre économie vers l'avant car comme l'a dit le Président Abdoulaye Wade << le troisième millénaire sera celui de la course aux compétences >> que seul l'éducation pourra garantir. La formation agricole rurale constitue de nos jours une politique stratégique de la majorité des gouvernements de l'Afrique subsaharienne. En effet, elle est un champ sur lequel la plupart des états comptent s'appuyer pour enclencher le développement de l'agriculture en particulier et du monde rural en général. A cet effet Quincy Bérengère disait que << la formation constitue un autre élément de politique agricole essentiel pour le développement rural de long terme >>12. Ainsi donc, d'après cette dernière, le développement du monde rural, caractérisé par les activités agricoles ne peut s'opérer sans une bonne formation des acteurs c'est-à-dire des exploitants agricoles. Pour ce faire, il faut rompre avec les anciennes approches qui consistent à prendre l'agriculteur comme étant seulement un exécutant de programmes conçus ailleurs et qui sont le plus souvent inadéquats aux réalités paysannes. D'autres auteurs montrent l'importance de la formation agricole dans le développement rural. C'est le cas de Pierre Debouvry, selon lui << il faut préparer l'ensemble des populations rurales à être les acteurs de leur propre développement, à prendre en charge leur avenir et à se constituer en partenaires et interlocuteurs des différents agents économiques >>13. Pour cet auteur, il est important de mettre l'agriculteur au centre du développement agricole en lui proposant des formations qui répondent à sa demande pour ainsi passer du << paysan, objet de développement >> à celui du << paysan acteur de son développement >>. Pour y arriver, l'auteur pense que les

10 Jarousse J.P : 1991, L'économie de l'éducation ; du capital humain à l'évaluation des processus et des systèmes éducatifs, Repères bibliographiques, Perspectives documentaires en Education N° 23

11 Rapport de l'UNICEF de 1999 : « La situation des enfants dans le monde »

12 Barbadette. Loïc et Pesche Denis Formations Professionnelles rurales en Afrique subsaharienne.

13 Debouvry. P. : Demain le paysan, enfin protagoniste de son développement

formations rurales doivent donner aux différents acteurs les outils pour analyser leur situation, décider et mettre en oeuvre les évolutions nécessaires face aux enjeux techniques, économiques et socioprofessionnels. Ces différents travaux ont l'intérêt de montrer la nécessité de doter l'agriculteur d'une bonne formation agricole afin de lui permettre d'être beaucoup plus productif. Cependant ces travaux n'ont pas insisté sur l'impact de la formation agricole sur l'agriculteur en particulier et le monde paysan en général. Autrement dit, ces auteurs n'ont pas mené une mesure de l'efficacité de la formation agricole rurale sur les rendements des exploitants agricoles. La formation étant un investissement, mobilise beaucoup de ressources. C'est pourquoi il serait intéressant de faire l'évaluation des coûts et de l'efficacité de la formation agricole rurale. Pour répondre à ce souci, Alain Mingat et Nelly Stéphan14, dans les notes de l'institut de recherche sur l'économie de l'éducation (IREDU) tentent d'y apporter quelques éclaircissements. Pour ce faire, ces auteurs ont mené une étude portant sur l'efficacité de la formation générale et de la formation professionnelle sur le secteur agricole. Cette étude montre que les agriculteurs ont tendance à choisir des conditions économiques d'autant plus favorables qu'ils ont fait des études générales plus longues et qu'il existe une structure de complémentarité favorable entre formation générale et formation agricole initiale lorsque celle-ci s'applique à des individus de niveau des formation relativement faible. Elle montre aussi que dans le cas où l'enseignement agricole et la formation technique s'appliquent à des jeunes de niveau d'études générales plus élevé la formation agricole apporte à la formation générale une valeur ajoutée faible ou nulle. Ces résultats ont amené ces auteurs à dire que la formation agricole ne contribue que très faiblement à la forte variabilité de la capacité des agriculteurs à tirer profit de leur exploitation. En conclusion Mingat et Stéphane pensent qu'il est possible que la formation agricole spécifique ne soit pas un vecteur de transmission très efficace des compétences mobilisées par les agriculteurs et que celles-ci s'acquièrent en fait pour une large part sur le tas dans l'exercice même du métier. A côté de ces notes de l'IREDU, nous avons d'autres études qui parlent également de l'évaluation de l'efficacité de la formation

14 Evaluation de l'efficacité externe de la formation des agriculteurs, Notes de l'IREDU n° 97/1

agricole. Parmi ceux-ci, nous avons les mémoires de Khadim Diop15, Sileymane Bâ16 et Hahmadou Bamba Tine17.

Ces travaux tout comme les études de Mingat et de Stéphan abondent dans le sens de l'évaluation de l'efficacité de la formation des agriculteurs. Comme nous l'avons vu, ils ont contribué à connaître et à apprécier l'efficacité de la formation agricole chez les agriculteurs. Cependant toutes ces études n'ont pas fait une corrélation entre l'efficacité de la formation et les comportements des agriculteurs. En d'autres termes, il manque dans ces travaux, la relation entre les niveaux de revenus des exploitants agricoles et le résultat de la formation alors qu'on sait que dans le monde rural « les pratiques de ces derniers en matière de formation ont des fondements économiques ; elles dépendent fortement du type d'activités et du niveau de revenus (...) ». En effet, il nous semble très important d'évaluer les revenus des agriculteurs avant de se lancer dans une évaluation de l'efficacité des formations reçues par ces derniers et cela pour mieux situer les échecs des formations agricoles. Ce que nous voulons dire par là c'est que l'agriculteur se préoccuperait moins d'une formation fut elle agricole s'il n'a pas les revenus nécessaires pour compenser les revenus qu'il perd au moment où il subit la formation.

C'est ainsi que notre étude se propose de voir le lien qui existe entre les revenus des agriculteurs et leurs demandes de formation et d'éducation ce qui est une spécificité, car jusque là nous ne sommes au courant d'une quelconque recherche dans ce domaine.

1-3 Revue des documents sur le Ferlo :

Depuis longtemps, la région du Ferlo a fait l'objet de plusieurs recherches qui ont abouti à de nombreux écrits. Cependant la plupart de ces écrits ont été réalisés dans le cadre de la coopération allemande qui y achève cette année ses trente ans d'expérience.

C'est ainsi que depuis la période pré-coloniale le Ferlo faisait l'objet d'études et de recherches. Ces écrits faits dans l'ère pré-coloniale relatent le mode de vie des peuls principaux habitants. C'est le cas de Mollien qui déjà en 1818 parlait du Ferlo et de ses

15 Evaluation des formations dispensées par l'ANCAR aux producteurs agricoles : cas des
communautés rurales de Dangalma, Dalla Gabou, Sadio et Lambaye, ENEA, Dakar, 2004

16 Evaluation de l'efficacité de la formation des producteurs agricoles : cas du centre d'initiation Horticole de Gandiaye, ENEA, Dakar, 2006

17 Evaluation de l'efficacité de la formation des producteurs agricoles : cas du centre de formation agricole de Sibassor, ENEA, Dakar, 2006

habitants18. Dans ces travaux, l'auteur ne fait pas mention des systèmes de production des populations locales car en grande partie Mollien a limité ses études sur une population artisane non représentative de la population du Ferlo mais qui était vraisemblablement la plus accessible.

A côté des travaux de Mollien, nous avons ceux de Santoir qui relatent d'une part les dynamiques pastorales dans la zone du Ferlo et d'autre part les stratégies des éleveurs face aux différentes sécheresses. C'est ainsi que dans l'un de ses principaux ouvrages, Santoir montre comment les éleveurs peuls ont vécu la sécheresse de 197319 et dans un autre il parle de l'exploitation du cheptel en milieu peul et notamment dans le Ferlo 20.

Ces travaux ont eu l'intérêt de parler d'une région jadis peu connue mais dont les activités économiques occupent plus de 20% de la population nationale. Cependant ces travaux n'ont pris en compte que l'activité pastorale alors que le Ferlo a aussi une longue tradition agricole.

Pour prendre en compte la dimension agricole dans le Ferlo, nous avons les travaux de Oussouby Touré21. En effet, ce dernier a fait une étude sur la crise agricole et les comportements de survie dans cette région. Dans cette étude, l'auteur tout en faisant un zonage du Ferlo montre comment l'agriculture pluviale jadis importante activité dans le Jééri a connu des déboires du d'une part aux différentes sécheresses mais aussi au manque d'intérêt des autorités pour cette activité dans la région. En outre Touré y fait une analyse des choix des spéculations qui dit-il relevaient surtout d'un souci de sécurité alimentaire que d'autre chose.

Ces travaux de Touré en plus de montrer que le Ferlo n'est pas exclusivement une zone pastorale permettent de comprendre de façon plus globale les systèmes de production en milieu peul. Toutefois, tout comme ceux cités plus haut, ils ne nous éclairent pas sur les niveaux de revenus des exploitations agricoles de la région agro-sylvo-pastorale alors qu'une connaissance de ceux-ci aiderait à mesurer la rentabilité du secteur agricole dans

18Mollien G. T (1967): l'Afrique occidentale française en 1818, Paris Calmann-Lévy

19 SANTOIR C, 1977, Les sociétés pastorales du Sénégal face à la sécheresse de 1972 -1973

20 SANTOIR C, 1982. - Contribution à l'étude de l'exploitation du cheptel : région du Ferlo, Sénégal, Dakar. ORSTOM

21 TOURE O : Crise agricole et comportements de survie : le cas du Ferlo (Sénégal) in Société Espace Temps 1992, Page 90 à 102

le Ferlo et à s'interroger sur leur relation entre les demandes d'éducation et de formation des agriculteurs de la région sylvo-pastorale.

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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote