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Evaluation des revenus des agropasteurs, leurs demandes de formation et d'éducation, et leurs capacités contributives: cas de l'unité pastorale de Bélél Bogal dans le département de Podor au Sénégal.

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par Abou BA
Ecole Nationale d'Economie Appliquée (ENEA) de Dakar - Ingénieur des Travaux d'Aménagement du Territoire et de Gestion Urbaine 2007
  

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INTRODUCTION :

L'agriculture sénégalaise constitue l'un des principaux secteurs économiques du pays. En plus d'occuper 60% de la population, elle contribue à hauteur de 11%2 à la formation du PIB.

Malgré toutes ces performances, le secteur est confronté (depuis les années 70 et cela à la suite de la sécheresse et des programmes d'ajustement structurel) à d'énormes difficultés d'ordre économique, structurel et politique. Cette crise a eu pour répercussion le maintien de l'agriculture dans une logique d'agriculture familiale caractérisée par un faible niveau d'équipement, une main d'oeuvre peu qualifiée et des rendements très faibles.

L'inadéquation des programmes agricoles menés jusque là explique en grande partie cette image hideuse que présente ce secteur. En effet au lendemain des indépendances, la plupart des politiques agricoles avaient mis de côté l'investissement sur le capital humain au profit de l'investissement massif dans les autres facteurs de production.

Par ailleurs, face à la mondialisation caractérisée par une forte société de consommation, l'agriculture a de nombreux défis à relever d'une part et fait l'objet de plusieurs enjeux d'autre part. Ces défis tournent autour de la production, de la qualité, de la technologie et surtout au défi de marché (manque de marché d'écoulement des produits entre autre...). Pour autant, depuis quelques années, l'Etat a initié une nouvelle politique agricole qui place l'agriculteur an centre du développement de ce secteur stratégique. Il s'agit de la nouvelle stratégie nationale de formation agricole rurale (SNFAR) qui est basée sur la formation des exploitants agricoles. Cette SNFAR est appuyée par la loi agro-sylvopastorale pour mieux organiser le secteur de l'agriculture en particulier et le monde rural en général. Ces nouvelles stratégies de développement de l'agriculture prennent leur départ à l'intérieur de l'exploitation agricole. En d'autres termes, dans ces stratégies, l'Etat semble avoir compris l'idée selon laquelle, il ne saurait y avoir de développement agricole sans le développement des exploitations.

L'éducation et la formation constituent de nos jours les principaux leviers sur lesquels
toute politique agricole devrait se baser pour influer sur le capital humain des

2 Programme d'appui au renforcement des capacités des acteurs du monde rural au Sénégal : bilan et perspective phase 1999-2002 ; bureau d'appui à la coopération sénégalo-suisse

exploitations agricoles. Toutefois, il ne faudrait pas que ces leviers soient perçus comme des programmes prêts à l'emploi c'est-à-dire des programmes conçus à l'insu des agriculteurs. A cet effet, il est important de connaître les demandes d'éducation et de formations des agriculteurs et ceci dans le but de minimiser toute possibilité d'échec de ces politiques agricoles. Cependant la seule connaissance de la demande d'éducation et de formation des agriculteurs ne saurait en elle seule suffire, il faut également s'intéresser aux revenus de ces derniers. La connaissance des revenus des agriculteurs permet d'imaginer le calcul économique que fera l'agriculteur en terme de rentabilité de la formation. Effectivement, si le gain de la formation ne compense pas le temps que l'agriculteur consacre à la formation, il aura tendance à se désintéresser de celle-ci. Ainsi le revenu de l'agriculteur est un assez bon indicateur de la réussite ou pas des politiques agricoles basées sur la formation agricole rurale en particulier et le développement du capital humain en général.

C'est dans le but de comprendre tous ces paramètres que nous entreprenons cette recherche. En effet une évaluation des revenus des agriculteurs, de leurs demandes d'éducation et de formation et leurs capacités contributives permettra de mieux appréhender cette problématique.

Pour ce faire notre mémoire sera structure en trois grandes parties :

Le cadre de référence en est la première, il présente dans un premier point la revue critique de littérature, le cadre conceptuel en est le deuxième point et la problématique le dernier.

La deuxième partie porte sur le cadre de l'étude et la méthodologie. Elle présente entre autre la zone d'étude, la population cible et les outils de collecte de l'information.

La troisième partie repose sur l'analyse des résultats et la présentation des propositions d'orientation.

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci