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Implication et participation des organisations paysannes au processus de développement local

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par Papa Oumar Diagne
Ecole Nationale d'Economie Appliquée - Ingénieur en Planification Economique et Conseiller en Gestion des Organisation 2009
  

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INTRODUCTION GENERALE

Le Sénégal à l'instar des autres pays africains au lendemain des indépendances, depuis les années 1960 c'est inscrit dans une politique de décentralisation et de déconcentration qui a suivie une progression. Cette politique soutenue par l'état du Sénégal dans le souci de rapprocher l'administrateur de l'administré marque le quotidien des activités de l'administration sénégalaise en 1972 avec la loi 72.25 du 25 avril portant création des communautés rurales qui fut mise sur pieds. Ce processus qui a abouti en 1996 à l'érection de la région en collectivité locale aux cotés de la commune et de la communauté rurale. Le Sénégal comptait en cette période un total de 441 collectivités locales dont 11 régions, 110 communes et 320 communautés rurales.

Ainsi, à travers cette loi, trois cents vingt (320) communautés rurales ont été créées, ce qui a donné au Sénégal une nouvelle image territoriale. Les communautés rurales ont été créées par la loi N° 72-25 du 25 avril 1972 et étaient sous la responsabilité directe des Sous-préfets. C'est en 1990, soit dix huit ans après, que la loi N°90-37 du 08 octobre 1990 retire la gestion des communautés rurales aux Sous-préfets et la confie désormais aux Présidents de Conseils Ruraux.

Ce processus de décentralisation et de déconcentration a pris une tournure essentielle et effective avec l'avènement des lois 96-07 et 96-06.A cet effet, les compétences jusqu'ici détenues par les autorités étatiques sont transférées aux collectivités locales par la loi 96.07du 22 mars 1996 portant transfert des compétences. Les domaines de compétences transférées sont (i) Domaines, (ii) Environnement et gestion des ressources naturelles, (iii) Santé, population et action sociale, (iv) Jeunesse, sport et loisir, (v) Culture, (vi) Education, (vii) Planification, (viii) Aménagement du territoire, (ix) Urbanisme et habitat. Pour les communautés rurales, ces compétences s'ajoutent aux compétences générales dont elles disposent depuis leur création.

Les élus locaux deviennent donc des acteurs centraux sur les problématiques de développement qui concernent leur collectivité et une nouvelle « mission de conception, de programmation et de mise en oeuvre des actions de développement économique, éducatif, social et culturel » est définie pour les communautés rurales.

(cf. Art 3 du Code des Collectivités locales).

Ces actions entreprises par l'Etat du Sénégal pour permettre aux collectivités locales la conception, la programmation et la mise en oeuvre des actions de développement dans le but d'impulser le développement à la base.

C'est dans ce cadre que s'inscrit le GRDR de par sa cellule Bakel/Matam à travers son Programme Appui aux Initiatives de Développement Economique Local (PAIDEL) qui fut la structure à travers laquelle nous avons effectué un stage en développement économique local. Dans un contexte de recherche de stratégies de mise en oeuvre du Fond d'Appui aux Initiatives Economique (FAIE) et suite à la demande des acteurs qui furent bénéficiaires du FAIB (Fond d'Appui aux Initiatives de Base),

Les partenaires du PAIDEL conscient du rôle qu'un appui aux initiatives économiques pourrait jouer dans l'impulsion du développement économique local ont donné leur approbation pour le financement d'un nouveau fond d'appui aux initiatives économiques et n'ont exigé qu'une justification du caractère économique des activités appuyer par ce futur Fond d'Appui aux Initiatives Economiques.

Pour répondre à cette exigence, le PAIDEL (Programme d'Appui aux Initiatives de Développement Economique Local) s'est lancé dans une démarche Recherche Action au niveau de la zone d'intervention de sa cellule Bakel/Matam et a élaboré des termes de référence pour un stage en développement économique local. Sur ces termes de références proprement dit sont cités un ensemble de résultats attendus devant ressortir après un diagnostic participatif de la zone d'intervention.

Comme le veux la tradition à l'Ecole Nationale d'Economie Appliquée pour tous étudiant en fin de formation qui doit marqué sa quatrième année par la rédaction d'un mémoire de fin d'étude. Nous nous sommes attelés a respecter cette tradition sous le thème Développement Economique Local, plus précisément nous avons eu à aborder se thème sur le sujet : « Etude du développement économique local : une approche axée sur la dynamique organisationnelle des organisations paysannes des communautés rurales de Bokiladji, de Orkadièré, de Gabou et de celle Moudèry.

Ce travail de recherche fut effectué suivant un processus qui est dicté par le guide méthodologique d'élaboration du mémoire de fin de formation de l'ENEA. Après consultation de ce guide, nous nous sommes intéressé à l'adaptabilité de la méthodologie et à son opérationnalité pour ce qui relatif à ce sujet.

Ayant débuté par une revue de la littérature sur le développement économique local et tout ce qui relatif à la dynamique organisationnelle des organisations paysannes. 

Cette étape suivit d'une visite exploratoire en guise d'immersion de la zone d'intervention du GRDR cellule Bakel/Matam.

Nous nous sommes ensuite assignés comme tache de confronter nos objectifs pédagogiques au contexte de notre structure d'accueil pour ce stage en développement économique local basé sur des termes de référence. Ce contexte du PAIDEL de Recherche Action et de diagnostic des économies locales était en avance sur notre venu, donc il fut question de faire une proposition d'une approche méthodologique (Annexe 1 :) pour appréhender la vie économique locale.

Après approbation de cette approche par l'équipe de chercheur du PAIDEL nous nous sommes investis à la conception et à l'administration des outils de collecte. Par ailleurs la présentation et analyse de données collectées suivies des recommandations viennent montrer la dimension analytique de ce travail.

Enfin une proposition de stratégies et de mesures d'accompagnement pour une efficacité des et une opérationnalité des recommandations formulées.

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry