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La protection de l'écosysteme forestier congolais: cas de la réserve naturelle d'Itombwe

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par Moussa RUBUYE MUSAFIRI
Universite Officielle de Bukavu - Licence en Droit 2008
  

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Paragraphe 3ème : De la forêt

La définition de la forêt est complexe et donc sujette à controverses. Elle tient compte de la surface, de la densité, de la hauteur des arbres et du taux de recouvrement du sol.

Du point de vue botanique, une forêt est une formation végétale, caractérisée par l'importance de la strate carbonée, mais qui comporte aussi des arbustes, des plantes basses, des grimpantes et des épiphytes. Du point de vue de l'écologie, François RAMADE définit la forêt comme étant «  des écosystèmes dont la couverture végétale dominante est constituée par des arbres. En écologie, le terme forêt concerne les formations végétales dont la frondaison est continue (forêt formée). Lorsque la couverture est discontinue, on parle de boisements ouverts »7(*). Elle interfère de façon déterminante avec le cycle de l'eau et avec celui des divers éléments biogènes.

Du point de vue légal, le Code forestier congolais définit la forêt comme étant :

1) «  Les terrains recouverts d'une formation végétale à base d'arbres ou d'arbustes aptes à fournir des produits forestiers, abriter la faune sauvage et exercer un effet direct ou indirect sur le sol, le climat ou le régime des eaux ;

2) Les terrains qui, supportant précédemment un couvert végétal arboré ou arbustif, ont été coupés à blanc ou incendiés et font l'objet d'opérations de régénération naturelle ou de reboisement.

Par extension, sont assimilées aux forêts, les terres réservées pour être recouvertes d'essences ligneuses soit pour la production du bois, soit pour la régénération forestière, soit pour la protection du sol8(*).

De ce qui précède, il ressort que la définition légale énoncée embrasse plusieurs catégories de forêts. Il ne s'agit pas de la forêt, mais de plusieurs types de forêts. Plutôt qu'une définition générale, abstraite et impersonnelle, le législateur, s'est livrée à une description des forêts. Il les a caractérisées de manière extrêmement large jusqu'à s'éloigner même du sens ordinaire du terme.

Paragraphe 4ème : Des produits forestiers non ligneux

Dans le cadre de ce travail, nous entendons par produits forestiers non ligneux, les noix, les feuilles, les fruits, les écorces, le bois de chauffage, le rotin, la viande de brousse, les chenilles et la sève de palme notamment, et de manière générale, les produits dont le prélèvement est compatible avec les principes d'une gestion durable et non extractive des forêts. Ces produits sont essentiels pour la subsistance des populations dépendant de la forêt et ont, en plus de leur attrait économique ou alimentaire, une importance sociale, culturelle et spirituelle. Ils constituent une source importante de revenus et de subsistance pour les populations et ils permettraient donc de réduire la pauvreté en République Démocratique du Congo.

* 7 F.RAMADE, Eléments d'écologie, 6ème éd., Paris, Ed. Dumont, 2005, p.333

* 8 Voir article 1er al.1 du Code forestier de la RDC, in J.O.R.D.C, numéro spécial, du 6 novembre 2002, p.6

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