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La problématique de la restructuration de la dette extérieure de la RDC telle qu'opérée en 2002

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par Cédric KALOMBO KABANGU
Université officielle de Mbujimayi - Licence 2008
  

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Chapitre IV EVALUATION DES RESULTATS ET PISTES DE SOLUTION

Introduction

Dans le présent chapitre il sera question comme indiqué d'évaluer les résultats de notre étude, de voir à mi-parcours si les opérations entreprises en 2002 ont porté les fruits que le Congo espérait ou si elles n'ont pas du tout atteint leurs objectifs. Et, ensuite nous proposons quelques pistes de solution pour sortir le pays de la misère dans laquelle le poids de la dette extérieure le fait croupir et situation qui engendre le sous développement dans lequel il est plongé.

IV.1 Evaluation des resultats

IV.1.1 Analyse du revenu

Les revenus propres du gouvernement sont très modestes, bien qu'ils aient sensiblement augmenté les cinq dernières années, passant de 248 à 482 milliards de francs congolais entre 2004 et 2006. Cette augmentation provient essentiellement du doublement du produit des taxes directes et indirectes (de 71,4 à 141 milliards de francs congolais), de l'augmentation du montant des douanes et accises (de 104 à 169,8) et de l'augmentation des revenus des mines et du pétrole44

A ces revenus s'ajoute l'aide extérieure qui s'est considérablement accrue entre 2004 et 2006 passant de 51,4 à 367,5 milliards de francs congolais (voir tableau ci haut) cette aide est fractionnée sous triple forme :

> l'aide budgétaire (de 2,4 à 40,5 milliards)

> le financement des projets (de 26,3 à 205,8)

> l'assistance PPTE (de 22,7 à 121,1)

Au total, le gouvernement congolais disposait donc en 2006 d'un budget total de 850,2 milliards de francs congolais (dont 43% sous forme d'aide). Le déficit structurel et les faibles revenus qui en découlent contraignent le gouvernement à

44 Http/www.minfinancerdc.cd

solliciter de nouveaux apports exceptionnels et à alimenter ce cercle vicieux pervers qui réduit fortement ses marges de manoeuvres budgétaires.

IV.1.2 Analyse de la Balance des paiements

Une analyse plus minutieuse de la balance des paiements congolaise indique un déficit structurel comblé par une assistance exceptionnelle. Cette réalité est plus dangereuse étant donné l'importance de l'aide extérieure dans la composition des revenus et des dépenses du gouvernement. Une part considérable de cette aide est liée à des importations de marchandises ou de services. Pour exemple, en 2006, les importations de marchandises et de services reliées à l'aide ont respectivement représenté 649 et 240 millions de dollars. Si on y ajoute le paiement des intérêts de la dette 251 millions de dollars, on atteint un montant supérieur aux revenus propres du gouvernement. Les bailleurs de fonds, en plus de comptabiliser les montants nominaux d'allégements de dettes en aide publique au développement, s'assurent ainsi qu'une bonne partie de celle-ci n'est pas versée à fonds perdus.

En définitive, l'économie congolaise semble dépendante des allègements de dettes et des flux d'aide extérieure, dont les conditions la poussent à s'ouvrir aux échanges extérieurs sans avoir grand-chose à produire ni échanger.

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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle