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Les enjeux de l'établissement de la zone tampon du Parc national des Virunga à  Kahunga face à  l'atteinte des objectifs du millénaire pour le développement. Le cas spécifique du 7ème objectif

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par Patient POLEPOLE
Institut supérieur de développement rural / ISDR Bukavu - Licence 2011
  

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Chapitre III. PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS DE L'ETUDE EMPIRIQUE

3.1. Origine de la population de Kahunga-Karama

La population de Kahunga-Karama est originaire de la cité de Kiwanja à 50% soit 18 enquêtés sur 36, puis suivent les autochtones 13 sur 36 enquêtés soit 36%, les originaire de Rutshuru représentent 5% soit 2 enquêtés, 9% soit 3enquêtés viennent d'autres milieux de la région qui ont été transformés en aire protégée `'Parc'' (cfr. Figure 5).

Ceux qui viennent de Rutshuru et Kiwanja, nous indiquent qu'ils se sont rapprochés de leurs champs pour reprendre les activités champêtres car leur situation socioéconomique devenez de plus en plus difficile. Pour les autres, il fallait rentrer occuper leurs terres traditionnelles car ayant du mal à vivre à Kiwanja qui devenait de plus en plus Nande (acculturation). En moyenne, ils y sont revenus depuis 30ans.

Figure 5. Origine de la population de Kahunga-Karama (en %)

3.2. Principales sources de revenu de la population de Kahunga-Karama

L'agriculture est la principale source de revenu de la population de Kahunga-Karama. Elle est pratiquée par 28 sur 36 enquêtés soit 78% à elle seule. Toute fois, elle est associée à d'autres activités génératrices de revenu comme la carbonisation 1 enquêté soit 3% de la population, la charpenterie 3 enquêtés soit 8% et 4 soit 11% y associent le petit commerce comme la vente des produits de l'agriculture transformés à l'exemple du chikwange et d'autres produits manufacturés. L'élevage du petit bétail est de subsistance.

Figure 5. Les principales sources de revenu de la population de Kahunga-Karama (en %)

3.2. La perception des avantages du Parc et de la ZT par la communauté

Au regard de cette figure la population de Kahunga-Karama ne reconnait que l'avantage écologique du DCR/Parc et de la ZT 36 enquêtés sur un total de 36 soit 100% de la population locale. Pour ce qui est d'autres avantages (socioéconomique) seulement une dizaine soit 28% de la population locale, tous membres des familles des garde-parc qui affirme que le parc leur est bénéfique car octroyant de l'emploi au mari, frère, cousin, neveux, fils de l'emploi. Un seul indique qu'il trouve bon nombre de médicament pour se soigner en cas de maladie, tout en indiquant qu'il y extrait frauduleusement. Au niveau du SAP le constat est similaire et même plus, il indique qu'il y aucune raison valable de conserver le DCR qui leur prive de leurs terres arables.

Figure 7. Les avantages tirés DCR et de la zone tampon.

3.4. La perception d'inconvénients du Parc et de la ZT par la communauté

Figure 8. Inconvénients du Parc/DCR et de la ZT

La population de Kahunga-Karama indique à 100% que les principaux inconvénients du Parc/DCR sont la déprédation des leurs cultures par les animaux sauvages surtout les éléphants qui surgissent la nuit et l'insécurité suite à la présence des bandits armés incontrôlés dans le parc. 19 soit 53% fustigent la perte des terres qu'ils cultivaient à leur jeune-âge dans le DCR.

Le SAP quant à lui, indique à 100% soit 26 sur 26 enquêtés que les principaux inconvénients sont la déprédation des cultures par les animaux sauvages du parc surtout l'éléphant et l'insécurité suite à la présence des bandits armés incontrôlés dans le parc. Il montre à 26 sur 26 enquêtés soit 100% que la cession des terres qu'ils cultivaient à leur jeune-âge dans ce qui est devenu le DCR aujourd'hui ne respecte pas les accords et le considère sous forme d'une escroquerie organisée par l'Etat congolais via l'ICCN. Pendant que l'ICCN montre que la déprédation est basée sur le non respect des mesures de lutte apprises à la population en cas de menace des bêtes sauvages.

Les autres catégories reconnaissent la déprédation comme le problème majeur à résoudre mais le parc en soi via le DCR et sa zone tampon à Kahunga suit les normes pour sont établissement et ne présente en ce terme aucun inconvénient 9 sur 30 membres d'associations oeuvrant dans la ZT soit 30% et un agent sur 5 du WWF soit 20%. L'insécurité suite à la présence des bandes armées incontrôlées dans le parc n'est pas démise (un agent sur 5 du WWF soit 20% et six sur 30 membres d'associations oeuvrant dans la ZT soit 20% l'ont exprimé).

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