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Possibilité d'une stratégie de relance de l'élevage bovin en Afrique

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par Michaël BASHIZI TULINABO
Univesité de Kinshasa - Gradué 2010
  

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1.1.2. MODE D'ELEVAGE BOVIN

Il existe plusieurs critères de classification de modes d'élevage bovin parmi lesquels on peut citer la taille de l'exploitation, les moyens utilisés, la nature des produits d'élevage et de l'alimentation. Ici, nous optons pour la taille d'exploitation, les moyens utilisés et la nature des produits.

1.1.2.1. Mode d'élevage d'après la taille d'exploitation

Selon la taille d'exploitation les bovins forment deux sous-familles dont l'une est sauvage et l'autre est domestique. Deux genres ont été domestiqués : Bos (boeuf, zébu, gaur, gayal, banteng, yack) et Bubalus (buffles d'Asie) et d'autres sont sauvages.

Les bovins sauvages vivent en troupeaux (hardes) de taille variable ; d'une dizaine d'individus à plusieurs centaines chez, par exemple, le buffle d'Afrique, qui vit dans les savanes ouvertes. Ces hardes sont le plus souvent composées de femelles et de jeunes des deux sexes. Les mâles se tiennent à proximité, en groupes également, à l'exception des plus âgés qui sont généralement solitaires. La femelle met au monde un jeune tous les ans à deux ans, après une gestation de neuf mois en moyenne.

Les principales espèces domestiquées de ce genre, en termes de nombre, sont l'espèce bovine (boeuf, taureau, vache) donc Bos taurus et le zébu (Bos indicus). Le premier est surtout représenté dans les régions tempérées. Le second, mieux adapté aux climats chauds, est répandu dans les régions tropicales d'Afrique, d'Asie et d'Amérique du Sud. Du point de vue de l'élevage, il possède cependant un rendement moindre en viande et en lait -- des croisements ont été effectués avec l'espèce bovine pour tâcher de combiner résistance et productivité. Parmi ces races nous avons les vaches jersiaises, les gaurs, les gayals...

A) Vaches jersiaises

Originaires de l'île de Jersey, les jersiaises ont aujourd'hui une répartition mondiale. Elles sont élevées pour leur lait à teneur élevée en matières grasses, particulièrement destiné à la production de beurre ; leur petite taille et le faible développement de leur masse musculaire restreignent leur intérêt en tant que bétail de boucherie.

B) Les Gaurs

Bovidé asiatique sauvage, le gaur (Bos gaurus) vit dans les zones herbeuses des forêts d'Inde, du Népal et de Malaisie. Cet animal aux yeux typiquement bleus est l'un des plus grands bovidés au monde, les mâles pouvant mesurer 2,20 m au garrot.

C) Les Gayals

Originaire de la région de l'Assam (Inde), le gayal est un bovidé semidomestique. On pense qu'il dérive du gaur, ou bien d'un croisement entre le gaur et le banteng, deux bovidés sauvages d'Asie.

On trouve plusieurs autres espèces du genre Bos, sauvages ou semidomestiques, sur le continent asiatique. Le yack (Bos grunniens) se rencontre en Chine et en Inde, le banteng (Bos javanicus ou Bos banteng) et le gaur (Bos gaurus ou Bos frontalis) vivent en Inde et en Asie du Sud-Est ; tous les trois sont menacés par la chasse, la dégradation de leur habitat, l'expansion de l'agriculture, et les maladies issues des bovins domestiques. Le gayal, espèce semi-domestique d'Inde, serait issu du croisement du gaur et du banteng, ou simplement une race du gaur. Le kouprey (Bos sauveli), bovin sauvage des forêts caduques et des prairies, est dans une situation critique : il ne subsiste probablement plus que quelques dizaines d'animaux, en quelques points forestiers du Cambodge ; il semblerait qu'il ait totalement disparu de Thaïlande, du Laos et du Viêt Nam au cours des années 1990.

En définitive, la dynamique d'exploitation des ressources animales dans la région suggère des possibilités d'amélioration. Pour les ruminants les stocks actuels montrent qu'il est possible d'accroître le taux d'exploitation de plus de 10 points sans préjudice à la reproduction des systèmes d'élevage. Par exemple, si en 2003, le taux d'exploitation des bovins était de 22 % (soit une augmentation de 10 %), la production régionale de viande bovine augmenterait de 80 % par rapport à la valeur de 911 260,6 tonnes. Il en est de même pour les autres espèces élevées, toutes choses égales par ailleurs. Les conditions d'accroissement du taux d'exploitation des ressources animales dans la région doivent nécessairement être intégrées à l'ensemble de mesures et dispositifs pour rendre la chaîne d'offre plus efficace.

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