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L'approche de prévention et de gestion des risques naturels au burundi et le droit international de l'environnement

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par Gervais MUHIGIRWA
Institut des Nations Unies pour la Formation et la Recherche - Diplôme en gestion de l'environnement 2011
  

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Conclusion générale.

Ces dernières années, le Burundi a fait beaucoup des efforts pour réduire et/ou contrôler les risques de catastrophes naturels. En 2007 avec l'appui du PNUD, le gouvernement a élaboré la stratégie Nationale de Prévention et de Gestion des Risques de Catastrophes (SNPGRC) du Burundi. Dans la même année 2007, la Plate Forme Nationale de Prévention des Risques et de Gestion des Catastrophes (PFNPRGC) a été mise en place (par Décret no 100/292 du 16 octobre 2007). En 2008, pour appuyer la mise en oeuvre de la SNPGRC et sur demande du Gouvernement Burundais, le « Projet d'appui au Renforcement des Capacités pour la Prévention et la Gestion des Risques et Catastrophes Naturelles au Burundi » a été mis en place et signé entre le Gouvernement du Burundi et le PNUD. Plusieurs actions ont suivi cela : l'élaboration du plan d'action national de prévention et de gestion des risques et des catastrophes; le lancement de l'approche de responsabilités sectorielles avec de nouvelles initiatives visant à renforcer la capacité du gouvernement notamment dans le domaine de la prévention et de la réduction des risques et des catastrophes ; l'intervention des clusters en appui à la PFNGRC en réponse aux désastres et pour la préparation aux urgences, dans le but de renforcer sa capacité de planification et de réponse ; l'introduction du groupe intégré de préparation et réponse aux urgences(regroupant les Nations Unies, les Organisations Non Gouvernementales, ainsi que le mouvement de la Croix Rouge du Burundi) ; l'élaboration du plan de contingence national ; le développement des plans de contingence provinciaux ; l'élaboration de mécanisme d'information et de communication.

Aujourd'hui, une amélioration de la connaissance et de la compréhension du concept de GRC à tous les niveaux de l'administration se fait voir ; on a un accroissement de l'intérêt de l'Etat et de ses partenaires pour les questions de GRC naturelles ; on a la reconnaissance grandissante du mandat de la Direction Générale de la Protection Civile dans la coordination de la GRC au Burundi ; on a une impulsion d'une dynamique d'organisation et de collaboration en matière de GRC au niveau national,...

Quoi qu'il y ait eu dans tout cela l'implication de beaucoup d'acteurs, avec le retrait éventuel du PNUD dans l'accompagnement de ce programme, la capacité nationale à maintenir, garantir et diriger les acquis du projet serait minime, l'insuffisance de compétences et de ressources humaines et financières constituerait un des facteurs limitants majeurs aussi bien au niveau central que provincial.

Bibliographie

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