WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Le finencement des pme pour la création d'emplois et la réduction de la pauvreté

( Télécharger le fichier original )
par Khadim NGOM
Université Cheikh Anta Diop de Dakar - Maitrise  2011
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

SECTION 4 : Les contraintes liées au financement des PME

Un contraste a toujours existé entre « la surliquidité » des banques et autres institutions de financement et les besoins de financement des entreprises. En effet, une étude récente sur le financement des PME en Afrique révèle que les prêts destinés au financement de ces types d'entreprises ne représentent que 5,4% du total des prets bancaires en Afrique. Au Sénégal, la part des crédits accordés au secteur privé par rapport au PIB est de 21,8%, en 2007, tandis qu'en Afrique du Sud et en Ile Maurice, la proportion est de 75,3% et de 76,7%.

Les contraintes d'accès des PME aux sources de financement s'expliquent notamment par :

· La réticence des établissements de crédit ;

· La morosité de l'environnement financier.

a. La réticence des établissements de crédit

Les établissements de crédits évitent de prendre des risques élevés en matière de prêts aux PME. Pour se prémunir contre les risques de non remboursement, ils exigent des garanties réelles que la quasi-totalité de ces entreprises est dans l'incapacité d'offrir. Ce qui les exclut de ce type de financement. Pour remédier à cette situation des partenaires au développement tels que l'Agence Française de développement, la société financière internationale (SFI), la BOAD et l'USAID ont mis en place des fonds de garantie. Cependant, ces mécanismes sont

peu utilisés du fait, principalement, de leur faible divulgation auprès des potentiels bénéficiaires.

Les normes prudentielles exigées par les autorités monétaires aux banques fait que, ces dernières s'orientent plus vers le financement des grandes entreprises

Disposant d'une plus grande rentabilité et de garanties süres. Ainsi elles ont peu d'expérience dans le domaine des prêts à la PME et ne parviennent, souvent pas à faire la distinction entre le bon et le mauvais client (PME). En effet, l'asymétrie d'information entre emprunteurs et établissements de crédit entrave l'instauration d'une confiance entre ces deux acteurs. Souvent, il n'existe pas d'outils permettent aux prêteurs de cerner les risques des PME. Au Sénégal, le registre public institue pour faciliter la supervision bancaire et le suivi du risque systématique, ne fournit pas aux institutions de crédit, l'information requise pour développer des analyses de risques d'une manière précise. D'ailleurs, l'indicateur «obtention prêt » du Doing business 2009 de la Banque mondiale, visant à estimer les dispositifs privés et publics destinés à diminuer les risques des prêteurs (incluant le dispositif légal de protection des créanciers en cas de faillites, ainsi que le fonctionnement du système d'information sur la solvabilité des emprunteurs) classe le Sénégal au 145ème rang au niveau mondial sur un total de 181 pays.

Le faible taux de couverture des centrales de risques reflète davantage le l'acuité des difficultés de financement des PME.

Pour contrebalancer les risques élevés encourus au niveau des PME, les établissements de crédit, en plus des garanties exigées, fixent d'une manière élevée les taux d'intérêt et les frais appliqués aux prêts. « Les banques d'Afrique imposent par exemple des taux proches en moyenne 15,6%à leurs meilleurs clients parmi les PME, alors que ces taux dépassent à peine 11% dans les autres pays en développement ». Les ressources qu'elles prêtent sont à court terme et ne peuvent financer les besoins de moyen et long terme des entreprises.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard