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Le finencement des pme pour la création d'emplois et la réduction de la pauvreté

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par Khadim NGOM
Université Cheikh Anta Diop de Dakar - Maitrise  2011
  

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b. Un environnement financier encore morose

Le faible développement du marché financier régional et les exigences de transparence financière, de capitalisation boursière, de marché et de diffusion d'une part du capital dans le public rendent impossible l'accès des PME au dit marché et inhibent les possibilités de refinancement de ces types d'entreprises par les établissements de crédit.

Par ailleurs au Sénégal, le crédit-bail, réglementé depuis 1971 par le décret 71-458 du 22 avril 1971, est faiblement développé alors qu'il est l'un des instruments de financements les plus adaptés aux PME. Cette situation est due, d'une part, à des contraintes légales et réglementaires qui empêchent la récupération des biens et d'autre part, à des difficultés

d'ordre comptable, fiscale, économique et financier. Les autres établissements de financement tels que les sociétés d'investissement à capital risque sont peu développés au Sénégal et en Afrique de l'ouest. « La plupart des fonds de capital risque présents sur le continent semblent en réalité davantage s'apparenter à des fonds d'investissement classiques. Les faiblesses et les confusions institutionnelles constatées dans bon nombre de pays d'Afrique n'aident en rien à stimuler le gout du risque indispensable pour investir les PME.

Le faible développement des marchés financiers, l'asymétrie d'information et ses effets collatéraux ainsi que l'insuffisance de dispositifs efficaces d'appui au secteur privé ne sont pas les seuls obstacles qui empéchent le développement des PME au Sénégal. D'autres facteurs propres à ces entreprises empêchent leur financement.

c. Les obstacles à l'accqs des PME au financement et au credit

> L'acc~s au financement

Les difficultés que rencontrent les PME lorsqu'elles tentent d'accéder à des financements peuvent être dues à des au caractère incomplet de la palette de produits et services financiers, à des rigidités réglementaires ou des insuffisances du cadre juridique, ou un manque d'information de la banque comme de l'entreprise. Il peut arriver que les banques évitent de financer certains types de PME, en particulier les jeunes pousses et les très jeunes entreprises qui, bien souvent, ne présentent pas les garanties suffisantes, ou les entreprises dont les activités offrent certes d'excellentes perspectives de rentabilité, mais présentent un risque de perte lui aussi substantiel.

De part leur nature même, les PME présentent plutôt un profil de croissance et de rentabilité bien plus irrégulier, et aux fluctuations plus grandes, que les grandes entreprises. Leur taux de survie est inférieur à celui de ces dernières : un analyste a constaté que les entreprises manufacturières employant moins de personnes avaient cinq fois plus de chance de connaitre l'échec, au cours d'une année donnée, que leurs homologues de plus grande taille. Ainsi par rapport aux entreprises plus grandes et plus anciennes, les PME se trouvent particulièrement désavantager dans leur recherche de financements.

Il peut aussi s'avérer difficile, pour des créanciers et des investisseurs potentiels, de distinguer la situation financière de l'entreprise de celle de ses propriétaires.

Il se peut par exemple que l'entrepreneur est hypothéqué son domicile pour disposer du capital d'amorçage de l'entreprise.

La PME peut avoir plusieurs parties prenantes, mais à la différence d'une grande entreprise, il
est probable qu'il s'agisse d'amis et de proches du propriétaire. Que se passe t- il si l'un d'eux

décide de récupérer son apport ? Les autres actionnaires vont-il investir pour compenser, chercher un nouvel investisseur autour d'eux ou demander un nouveau concours à la banque ? Les circonstances financières sont très différentes de celles que connaissent les banques lorsqu'elles traitent avec de grandes entreprises solides, de sortes que leur évolution globale du risque est tout à fait autre. Les banques et les autres sources traditionnelles de crédit peuvent décider que les PME représentent un risque plus élevé. Les PME connaissent alors davantage des difficultés pour emprunter que les grandes entreprises, et peuvent même ne plus pouvoir emprunter du tout en raison d'un cout de crédit trop élevé.

Si les entrepreneurs ne peuvent accéder à un financement par les circuits traditionnels, il se peut qu'ils ne lancent pas leur entreprise ou qu'ils la ferment une perte potentielle pour l'économie. Mais l'autre danger est qu'ils se détournent carrément des mécanismes officiels et opèrent dans l'économie informelle, esquivant taxes et règlement et contribuant ainsi incomplètement à la connaissance économique et à la création d'emplois.

> L'accès au crédit

Dans la plupart des pays, les banques commerciales sont les principales sources de financement des PME ; l'accès au crédit bancaire est donc une condition essentielle de l'éclosion de ce secteur.

Le déficit global de financement des PME et un problème particulièrement pressant dans les pays non membre de l'OCDE, qui signalent le plus souvent une vaste pénurie de financement pour toutes les catégories des PME. Alors même qu'elles présentent une large part des entreprises et sont synonymes d'emplois potentiels et de croissance économique dans les économies émergentes, les PME ne bénéficient que d'une proportion très faible des crédits accordés. De ce fait, elles sont pour la plupart privées de tout accès aux marchés officiels de capitaux. Les caractéristiques du système bancaire des marchés sont souvent préjudiciables au crédit visant les PME. La plupart des banques appartiennent à l'Etat, et leurs concours peuvent être alloués sur la base de garanties publiques ou en application d'une politique publique de ciblage de certains secteurs. Les banques sont fréquemment soumises à un plafonnement des taux d'intérêt facturables, ce qui ne facilite pas une tarification du crédit conforme au risque que représente l'activité de préts aux PME. De nombreuses banques peuvent avoir des participations croisées ou d'autres liens avec des intéréts industriels et auront ainsi tendance à favoriser des entreprises affiliées. Sur les marchés où les banques peuvent afficher une rentabilité acceptable dans d'autres activités de crédit, elles ne développeront pas les compétences nécessaires à l'octroi de crédits aux PME.

Les activités bancaires de marché, au titre desquelles les banques sont tenues à une rentabilité élevée au profit des actionnaires et au maintien des normes prudentielle élevées, recueillent une adhésion mondiale croissante. Ce modèle crée un marché concurrentiel où les banques sont davantage incitées à préter aux PME, mais de nombreux marchés émergents n'ont appliqué ce modèle qu'avec une certaine lenteur relative

> Une offre de crédits à la PME limitée par la réglementation prudentielle

Le dispositif prudentiel de la BCEAO limite les actions commerciales des banques qui deviennent de plus en plus sélectives dans la définition de leur stratégie. En effet, les banques sont tenues de respecter un certain nombre de ratios prudentiels et de réglementation parmi lesquels le ratio de couverture des risques, le ratio de structure du portefeuille ou encore celui de la couverture des emplois à moyen et long terme par des ressources stables et à la règle de provisionnement des créances douteuses.

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci