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Education environnementale des jeunes pour la protection des ressources naturelles de la réserve de biosphère de la Pendjari: cas de Tanongou et Batia (Bénin)

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par G. Stanislas Jules LANDJOHOU
Université d'Abomey Calavi- Bénin - Maà®trise en sciences et techniques des activités socio-éducatives option développement communautaire 2008
  

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INDEXES DES TABLEAUX , GRAPHIQUES ET FIGURES

~ LES TABLEAUX : PAGES

Tableau I : Perception sur l'éducation environnementale (EE) en général ..3
Tableau II : Perception des acteurs sur les actions d'éducation environnementale des jeunes

menées par la DPNP (AEE) .36

Tableau III : Perception des acteurs sur la Réserve de Biosphère de la Pendjari .4

Tableau IV : Connaissance et participation aux actions d'éducation environnementale de la DPNP (AEE) ..5 Tableau V : Activité plus importante pour la conservation des ressources naturelles de la

RBP

7

Tableau VI : Résultats du traitement statistique du tableau V

.7

Tableau VII : Activités favorables à être initiées à Tanguiéta, Tanongou et Batia

42

~ LES GRAPHIQUES :

 

Graphique n°1 : Composition et taille de l'échantillonnage

.29

Graphique n°2 : Perception des acteurs sur la Réserve de Biosphère de la Pendjari

37

Graphique n°3 : Connaissance et participation aux actions d'éducation environnementale de

la DPNP (AEE) 38

Graphique n° 4 : Niveau d'importance des AGR et des AEE pour les interviewés ..40

~ LES FIGURES :

Figure n°1 : Réserve de Biosphère de la Pendjari et villages riverains ..26

Figure n°2 : Quelques statistiques du développement touristique au Parc de la Pendjari.......9

INTRODUCTION

Jusqu'au début du 19ème siècle, le monde paraissait infini et ses ressources inépuisables. Plus on voyageait, plus on trouvait de nouveaux paysages, de nouvelles espèces de plantes ou d'animaux. On rencontrait des civilisations inconnues et les explorateurs avaient à coeur de rapporter de leurs expéditions ces nouveaux trésors. Puis avec le développement des moyens d'intervention de l'homme sur la nature, l'augmentation de la population humaine, la rapidité des échanges et des voyages, on allait découvrir selon RIERA & ALEXANDRE (2007) que « toute intervention sur les écosystèmes se traduisait aussi par des effets négatifs, indésirables, voire dévastateurs. » Alors, « au cours des années 80-90 » continuent-ils, une prise de conscience des conséquences du développement de l'humanité sur l'ensemble des écosystèmes a permis des avancées dans le domaine de la protection de la nature. « L'environnement et le développement durable sont devenus des enjeux sociaux et politiques majeurs ». L'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) lance en 1980 avec le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) la stratégie mondiale de conservation qui consiste à déterminer de larges zones remarquables du point de vue de leur richesse biologique ou de l'importance des menaces qu'elles subissent. Pour ce fait, les Etats devront être les gardiens de leur biodiversité, patrimoine commun de l'humanité et des générations futures. L'idée des forêts classées et des parcs naturels venait donc de naître.

Le Bénin, à l'instar des autres pays du monde, s'est vu alors doter d'un certain nombre de zones interdites d'accès (ou à accès réglementé) à cause de leurs richesses biologiques ou des menaces qu'elles subissent. Ainsi, il dispose aujourd'hui de deux grands Parcs et de plus d'une quarantaine de forêts classées. D'après EL-HADJ ISSA (2005), selon « les classements de 1940 à 1950, le Bénin a 46 forêts classées couvrant une superficie d'environ 1.303.OOO hectares ». Il possède également depuis 1954 deux grands parcs aujourd'hui « inscrits sur la liste mondiale des Réserves de Biosphère de l'UNESCO » ( http://www.pendjari.net). Il s'agit notamment des parcs " W " et " Pendjari " dans le Nord du pays. De nos jours, ces réserves de biosphère sont gérées de façon conjointe avec les populations riveraines. D'ailleurs pour l'UNESCO, « l'on devrait s'assurer du soutien et de la participation des populations locales afin que les réserves de biosphère en particulier soient utilisées comme model d'aménagement du territoire et lieu d'expérimentation du développement durable » (UNESCO, 1996 in EL-HADJ ISSA, 2005). Ainsi, il apparaît que la prise en compte de la

participation des populations semble nécessaire surtout celles de certaines couches sociales comme les femmes et les jeunes. La jeunesse surtout parce qu'elle constitue une cible de grande importance quant à ses activités dans le cadre de la conservation et de la gestion des Aires Protégées (AP) en général.

Elle est également d'une grande utilité dans le processus de développement selon GROTH & MUELLER (2007)1 qui écrivaient que « les jeunes sont des acteurs majeurs dans les aspects du développement et leur énergie, leur motivation et leurs points de vue sont des qualités essentielles pour mettre en marche un changement social positif ». Partant de ces postulats qui laissent entrevoir que la jeunesse et ses activités méritent d'être prises en compte, il nous paraît nécessaire de s'intéresser à cette couche considérée comme la relève des populations riveraines. C'est pour cette raison que cette étude, en prenant le cas de Tanongou et de Batia, se propose de se pencher sur l'éducation environnementale des jeunes pour la protection des Ressources Naturelles de la Réserve de Biosphère de la Pendjari (RBP).

Le présent mémoire est subdivisé en cinq grandes parties. Dans la première partie, nous exposerons successivement la problématique qui sous-tend cette étude, l'état de la question à travers une revue de littérature, le cadre théorique, l'hypothèse et les objectifs de la recherche. Ensuite, nous aborderons en deuxième partie une définition et la clarification des concepts clés de l'étude suivie de la présentation du milieu d'étude. La troisième partie sera consacrée à la méthodologie et la quatrième aux résultats auxquels nous sommes parvenu. Enfin, en cinquième et dernière partie, nous tenterons une discussion axée sur nos résultats et ceux d'autres travaux scientifiques en vue d'adéquates suggestions.

1 GROTH J. et MUELLER M. sont toutes deux consultantes de jeunesse à la section pour la jeunesse, le sport et l'éducation physique de l'UNESCO.

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"Ceux qui rĂªvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rĂªvent de nuit"   Edgar Allan Poe