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Prévision prospective du taux de change IATA (Association Internationale du Transport Aérien)

( Télécharger le fichier original )
par El Mehdi JEDDOU
Université Cadi Ayyad Maroc - Master spécialisé en management financier de l' entreprise 2010
  

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Conclusion du deuxième chapitre :

En conclusion on peut déduire des nouvelles tendances et contraintes sectorielles et macro environnementales que les rapports Nord/Sud et les stratégies des compagnies aériennes ne sont plus ce qu'ils étaient avant les années 90.

S'agissant des rapports Nord/Sud nous avons expliqué à travers les enjeux de l'évolution du secteur du transport aérien, ce que pourraient attendre les petites et moyennes compagnies aériennes de leurs aînées, «les majeures». Etant donné que ces dernières sont l'émanation des pays industrialisés du Nord qui sont à l'origine de la déréglementation du transport aérien et qui poussent vers sa libéralisation globale, les petites et moyennes compagnies, notamment celles du Sud, se trouvent par conséquent dans une position particulière ; elles constituent l'enjeu principal de la déréglementation, car les petites compagnies du Nord, soit elles alimentent les plus grandes compagnie sur la base de la coopération, soit à fusionner entre elles pour atteindre la masse critique pour survivre.

Par contre, les compagnies aériennes du Sud généralement étatiques (cas de Royal Air Maroc), ont des contraintes de nature différente.

D'une part, elles connaissent un relâchement des liens entre elles et les pouvoirs publics ; ce relâchement a d'ailleurs les mêmes raisons qu'au Nord sauf que dans les pays industrialisés, il s'agit d'une volonté étatique de plus en plus marquée pour assurer l'autonomie financière des compagnies aériennes et leur indépendance à l'égard des pouvoirs publics sur le plan financier, et ce par le recours à une privatisation partielle ou totale.

Au Sud, ce relâchement n'est que le résultat d'une incapacité du budget des Etats à subventionner leurs compagnies aériennes ou à en garantir les crédits demandés auprès des organismes financiers.

D'autre part, les Etats du Sud continuent à utiliser les accords bilatéraux et leurs pouvoirs souverains pour protéger leurs compagnies aériennes qui, pour la plupart, ne peuvent dans l'état actuel des choses ni être privatisées, ni recevoir de participation étrangère au capital.

Dans ce contexte, les pressions au Nord sont de plus en plus fortes, exercées au plan de la commercialisation pour tirer profit des économies d'échelles par le biais de fusions, et d'alliances commerciales ; ces dernières entraînent souvent des prises de participations croisées avec tendance à transcender les frontières nationales. Le mouvement de

restructuration et de consolidation qui en résulte en dépit d'une réglementation disparate et contraignante (règles anti-trust et lois nationales sur la concurrence) réduit la prééminence des compagnies aériennes publiques et renforce la situation de concurrence et de coopération entre les compagnies aériennes dans la transition actuelle du secteur.

Dans cette transition les disparités Nord/Sud ce trouvent ainsi accentuées, et on pourrait par conséquent se demander jusqu'où ira la coopération entre les deux blocs :

· celui du Nord où il y a de grandes ambitions collectivistes dans un système libéralisé.

· et celui du Sud où le système bilatéral protectionniste persiste mais qui de facto ne tardera pas à être relégué au second rang.

Ce constat nous amène à réfléchir davantage sur d'autres disciplines scientifiques, comme celui de la prévision-prospective, afin de déchiffrer l'avenir de ce secteur, et déceler les principaux risques financier. Notre apport consiste à mettre en valeur l'importance de la prévision-prospective au sien des compagnies aériennes, pour un meilleur éclairage à la prise de décision.

« Le futur est toujours en train de se faire mais il se compose en grande partie de matériaux déjà existants, dont on peut avoir une grande connaissance133.» Nous disposons d'informations sur le passé et sur le présent ; le travail de la prévision-prospective sera, en fonction de ces données, de tenter de construire une (ou des) image(s) du futur.

Parmi les enjeux majeurs non abordables jusqu'à maintenant par les compagnies aériennes, est la connaissance du taux IATA futur. Le chapitre suivant exposera en détail la méthodologie de Box et Jenkins adopté dans notre cas, en vue d'avoir une prévision approximative de ce taux. Les résultats obtenus par conséquence, soutiendront la politique financière en particulier et la stratégie globale de la compagnie en général.

133 E. SHUMACHER (1978), Small is Beautiful, Paris, Seuil, collection Points, n° 105, p. 236.

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard