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L'éloge du matriarcat dans "la mémoire amputée de Werewere-Liking

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par Arnaud TCHEUTOU
Université de DoualaCameroun - Diplôme d'études approfondies 2008
  

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CHAPITRE II :
L'ATTACHEMENT A L'INTEGRITE.

L'intégrité du personnage féminin va au-delà des responsabilités familiales puisqu'en général, elle le rend juste et humble. La femme africaine, fort de son statut de mère de l'humanité et de pourvoyeuse de la vie et du bienêtre, est très encline à la justice et à l'équité.

II.1- L'être juste.

La femme, contrairement à l'homme, tient toujours à ses promesses et sait garder un secret. Le frère aîné de Halla Njokè a suivi une initiation chez les pygmées. Comme tout acte de ce genre, il nécessite la discrétion et le secret . L'initié est tenu de ne pas dire aux profanes ce qu'il a vu ou ce qu'il a entendu pendant son initiation. Or l'aîné de Halla, même s'il ne trahit pas finalement le secret, est toujours animé par l'intention de le révéler. Si tout acte posé est la matérialisation d'une pensée, toute pensée est en elle-même la conceptualisation et le signe avant coureur de l'acte posé ou à poser. En plus, le frère de la narratrice est très bavard. Il vit dans la même maison que Tante Roz41.

Il faut dire que tous, parents, grands-parents, fils et petits-fils vivent dans la concession familiale de Grand Pa Helly. La chambre du frère aîné est attenante à celle que partage Tante Roz et son mari Ratez. Le jeune garçon, animé par des idées perfides, a percé un trou discret sur le mur mitoyen. Il le bouche soigneusement à l'aide d'une pierre. Ce trou lui permet de lorgner les occupants voisins lorsque les bruits de leurs ébats sexuels lui parviennent. Au lieu de garder ce secret, il le diffuse auprès de ses puînées :

« Il me semblait que mon frère était devenu plus intelligent que mes soeurs et moi : depuis qu'il était revenu de chez les pygmées, il en savait des choses. D'abord, il habitait désormais dans une chambre dans la maison de notre tante. Il avait élargi un trou dans le mur entre sa chambre et celle de Tante Roz et de son mari Ratez. Il nous y invitait, ma puînée et moi, pour soi-disant nous raconter ses aventures pygmées. Mais en fait, c'était pour l'assister dans sa nouvelle activité. Il regardait par le trou en tremblant, y collait son oreille et reproduisait par sa bouche les bruits qu'on entendait » (M.A., 36).

Le garçon n'est pas seulement indiscret. Il a aussi des attitudes incestueuses. Il vient d'entrer dans l'adolescence c'est pourquoi il a suivi l'initiation qui consacre l'accession à cette classe d'âge. Il vit dorénavant seul, signe d'une certaine maturité et d'une certaine responsabilité qu'il devrait assumer en posant des actes dignes. Au contraire, il semble plutôt perverti. Ses soeurs sont devenues pour lui des terrains d'expérimentation de tout ce qu'il voit : « Il nous demandait alors de relever nos robes et de jouer à la pêche aux digues en remuant les fesses et en reproduisant le même bruit » (M.A., 36). La pêche aux digues est une pratique réservée aux femmes : « Il n'y a jamais d'homme pendant cette pêche et cette danse. C'est une danse réservée aux seules femmes » (M.A., 37).

En plus de son dévergondage, le garçon est imprudent. Il sait qu'espionner ses parents est un acte dangereux : « Il nous prévient que c'est dangereux » (M.A., 38). Mais il le fait et y invite même les autres. L'homme est donc à l'origine de la perdition et du malheur dans l'environnement africain. C'est à cause de lui que les trois seront châtiés après la découverte du manège :

« Un jour [...], il nous appelle immédiatement dans sa chambre où ma soeur et moi nous précipitions sur le trou... Tante Roz se bat contre son mari Ratez qui s'enfonce entre ses jambes... Elle pousse des hurlements qu'il étouffe en lui enfonçant sa langue dans sa bouche. Il lui fait avaler sa salive ma parole ! Une grosse nausée me prend. Le mari ratez se lève et la retourne. Une mousse blanchâtre a envahi les poils sur son basventre. Je n'ai pas le temps de me retourner, un gros jet de vomissure

s'échappe de ma gorge et mon frère laisse échapper la motte de terre trafiquée qui fermait le trou. Le regard du mari Ratez nous surprend et il pousse un cri de fureur... On nous a donné une fessée monstre à tous les trois, on nous a versé du piment entre les jambes et l'on nous a fait coucher sur une natte au soleil » (M.A., 38).

Les ébats sexuels de Tante Roz et son mari ont plongé Halla Njokè dans la désolation. Bien que petite et naïve, la femme ne supporte pas l'impudeur. Son indignation se mêle à sa colère lorsqu'elle réagit contre l'accusation de son frère qui la rend responsable de leur malheur : « Quel coeur as-tu donc pour supporter la vue de telles laideurs, [lui dit-elle], sincèrement surprise et profondément écoeurée » (M.A., 38).

A l'opposé de l'homme, la femme est plutôt très réservée. Après le rite de la « transfusion du sang »42 qui consistait en réalité à l'accomplissement de l'acte sexuel entre Njokè et sa fille, celle-ci est restée muette. La substitution de l'enfant de Halla à l'hôpital a pour but de garder ce secret. Car personne n'aurait compris comment une jeune fille de onze ans (M.A., 106) a pu concevoir. Elle qui marche « toujours à demi nu parmi les garçons » (M.A., 89), qui n'a « aucune réelle conscience de la sexualité » (M.A., 90). Malgré cette jeunesse, Halla a fait preuve de beaucoup de maturité et de responsabilité contrairement à son frère, pourtant son aîné :

« Je n'ai pas fait le moindre rapport entre ce qui venait de m'arriver et ce que je croyais savoir de la sexualité à travers Tante Roz et son mari Ratez, Grand Pa Helly et Grand Madja [...]. N'ai-je pas consacré tout mon temps à la prière et au recueillement jusqu'au tribunal où l'on

42 - Naja accuse Njokè de l'avoir abandonnée. Elle demande le divorce « aux torts exclusifs » ( M.A., 83) de ce dernier. Mais elle perd le procès puisque les torts exclusifs retournent contre elle : c'est Njokè qui doit garder les enfants. Pour se venger, elle intente un autre procès où la paternité de son ex-mari est remise en cause. Dans le but de ne pas perdre sa fille qu'il aime tant parce qu'elle est l'homonyme de sa mère, il décide de lui transfuser traditionnellement son sang : « Je ne veux pas courir le moindre risque, au moins, te concernant. Toi, tu es ma mère, mon âme, ma fierté de vivre, mon vrai espoir de survie. Les autres enfants, je ne les connais ni ne les sens comme toi. Je pourrais peut-être me consoler si l'on me sépare d'eux, mais pas de toi. Alors, j'ai trouvé une solution : je vais ajouter mon sang dans ton corps, pour que les tests soient forcément positifs. Bien sûr, cela devra rester un secret entre nous deux » (M.A., 91).

dépouille les résultats. Dieu ne pouvait ne pas m'exaucer : j'avais obéi à mon père » (M.A., 97).

Jusqu'à la dernière minute du procès où l'avis de Halla constitue le coup de grâce ou pas pour son père, la narratrice s'est montrée fidèle à ses engagements malgré le fait que tous ses frères et soeurs ont choisi d'être encadrés par leur mère. Le résultat des tests révèle que sur sept enfants, trois parmi lesquels Halla Njokè ont un sang qui s'accommode avec celui du père. Le tribunal décide donc de confier à celui-ci « les enfants dont le sang est concordant avec le sien » (M.A., 98) et les autres à la mère. Mais cette dernière s'oppose à cette décision en criant « comme un chien hurle à la mort » (M.A., 99), confondant le juge. Celui-ci, « ne sachant plus quoi faire, demande qu'à part les deux derniers-nés, les enfants plus grands désignent avec lequel des deux parents ils préfèrent vivre. Tous choisissent [la] mère, sauf [Halla], bien sûr » (M.A., 99). La narratrice raconte les circonstances dans lesquelles elle a donné sa réponse et c'est-là que transparaît son loyalisme et sa fidélité :

« Je me rappelle que je suis tout pour toi, mon père, tu me l'as dit avant le début du procès. Je ne trouve pas le courage de t'abandonner. Pourtant, j'ai une subite et très forte envie de m'aligner sur l'opinion de tous mes frères et soeurs, de changer ainsi de lieu de vie et surtout de retrouver ma mère dont quelque chose me dit qu'elle ne reviendra plus jamais avec toi. La dernière interrogée, je déclare péremptoirement : je veux rester avec mon père et personne ne pourrait ni ne saurait m'en empêcher » (M.A., 99).

Une autre preuve du caractère juste de la femme est le fait qu'elle soit la gardienne du trésor familial. Elle établit le budget familial et en assure la répartition entre les différentes charges et les divers membres qui sont concernés. Dans la société du texte, l'homme est le principal pourvoyeur des biens matériels et financiers. Nous distinguons deux catégories de personnages masculins qui ravitaillent la famille : les citadins et les traditionnels. Parmi les

citadins, on peut citer le père de Halla qui travaille dans une grande plantation industrielle. Ce statut fait dire à la narratrice qu'il est un « homme providence » (M.A., 163). Racontant le rythme de travail de son père, Halla renseigne sur la manière chaotique avec laquelle il gère ses revenus :

« On ne le voit plus que les week-ends. Il arrive en même temps que tous les commerçants venant des villes. Il apporte des tonneaux d'huiles, des ignames et gibier dans sa voiture de service. Il écoule le tout en un temps trois mouvements, achète ce qui lui plaît d'amener à la maison comme sa quote-part. Il semble vraiment ravi de jouer au maître de maison qui arrive comme la providence avec des morceaux de provisions : paquets de morues, conserves à la mode (corned-beef, maquereaux, sardines, lait concentré sucré, et des pains pour les petits déjeuners de toute la semaine » (M.A., 162).

Cette gestion est égoïste dans la mesure où c'est le père qui ravitaille la maison en denrées alimentaires alors que ce n'est pas lui qui fait la cuisine. Cette tâche incombe à la femme dans les sociétés africaines. Njokè est aussi égoïste parce qu'il « achète ce qui lui plaît ». Nous avons affaire à un « maître de maison » qui ne tient pas compte des goûts des siens. Il se comporte en véritable maître qui a en face de lui des esclaves.

Sa gestion est chaotique en ce sens qu'il dépense presque inutilement car les produits achetés n'intéressent guère les membres de la maison. Halla parle « des morceaux de provisions » pour relever l'insatisfaction de la famille. A quoi sert de faire consommer aux gens des produits auxquels les appétits alimentaires ne sont pas adaptés ? Nous sommes dans un environnement traditionnel qui a ses préférences. Il est donc normal que certains produits importés déplaisent aux consommateurs locaux :

« Adieu, nos petits-déjeuners traditionnels d'ignames sucrées, de morceaux de manioc de la veille réchauffés sur la braise avec des fruits du safoutier bien noirs, braisés jusqu'à la dorure. Adieu les restes de repas repris en gratin, et les marmites qu'on se dispute pour racler les

croûtes du fond. La tendance est désormais de jeter les restes » (M.A., 162).

Le ton lyrique qui se dégage de ce discours traduit la nostalgie et l'admiration pour les repas de la veille, les petits-déjeuners traditionnels. Il traduit en conséquence la désolation de la narratrice face à l'adoption des nouvelles habitudes. La dénonciation faite connote l'arbitraire institué dans la consommation. Fort de son nouveau statut, le maître de maison oblige les membres de la famille à se conformer aux goûts de luxe.

Werewere-Liking fustige-là une pratique très courante dans les sociétés africaines de cette ère : le snobisme. Un Africain qui, hier, menait une vie tranquille avec les moyens modestes que lui procurait son activité, se met généralement à maudire son passé dès qu'il trouve un emploi mieux rémunéré. Pourtant sa vie antérieure ne le désolait pas vraiment dans la mesure où il parvenait à tenir le cours. La condition ayant changé, il trouve subitement que la vie qu'il menait est dépassée, désuète et archaïque. Il s'engage dans un snobisme à outrance, dilapidant sans contrôle son revenu. Kum'a Ndoumbé III dénonce cette attitude car il estime qu'elle fait des Africains « les esclaves culturels des autres »43. Il illustre son propos par un témoignage qui s'achève sur une note satirique :

« J'avais été invité à manger un jour chez des gens bien, comme on dit. C'était à Douala en 1970. La maîtresse de maison servit un menu typiquement français, depuis l'entrée jusqu'au fromage. Puis, elle apporta des pommes et s'empressa d'ajouter : `'Ces pommes viennent directement de Paris, elles ont été débarquées par le dernier avion». La papaye du pays n'aurait-elle pas pu faire l'affaire ? Et puis, je ne savais pas que l'on plantait des pommes à Paris »44.

43 - Kum'a Ndumbe III, L'Afrique relève le défi, Yaoundé, Douala, Editions AfricAvenir, 1985, p. 13.

44 - Kum'a Ndumbe III, Ibid, p. 15.

Le snobisme est une gangrène que les Africains d'aujourd'hui devraient combattre avec la même hargne, sinon plus, qu'on déploie contre le Sida, le cancer et le diabète car c'est lui qui est à l'origine de ces maladies. Le snobisme tue. Il est le véritable cancer social dans l'Afrique actuelle. Il ruine les Etats parce qu'il suscite le détournement des fonds publics et la corruption. Il accable les familles en provoquant des dépenses piteusement inutiles. Le drame c'est que ce sont les Africains dits modernes ou évolués à qui malheureusement la destinée de l'Afrique est confiée qui le pratiquent. Si on considère la modernité comme un état de perfectionnement, en quoi les attitudes de gaspillage, de dilapidation et de ruine constituent-elles la perfection ? Les sociétés dites traditionnelles, c'est-à-dire archaïques pour bon nombre de personnes, ne sontelles pas devenues des sociétés plus modernes ? Ces sociétés ayant intégré les valeurs d'ailleurs qu'elles jugent indispensables pour leurs peuples tout en maintenant le cordon avec ce que Fernando D'Almeida appelle l'« humus natal »45.

Halla Njokè est l'incarnation de cette tradition modernisée. En même temps qu'auprès de ses grands-parents elle s'instruit des savoirs cosmogoniques de son terroir, elle s'abreuve aux connaissances occidentales où elle aspirait aller plus loin. Rappelons qu'elle a un Certificat d'Etudes Primaires (C.E.P.) et que c'est son père qui freine ses ardeurs en refusant de la faire continuer au secondaire. Il est vrai qu'après son accouchement, elle renonce à son projet de ressembler aux femmes blanches en allant le plus loin possible à l'école occidentale. Encore-là, se manifeste le souci de la femme de traquer le superflu et de se limiter à l'essentiel. Face aux dépenses désinvoltes de son père, elle se rappelle un des enseignements de sa grand-mère au sujet de l'économie :

« Les ancêtres punissent le gaspillage. Il y a toujours quelqu'un à qui l'on peut offrir la nourriture que les esprits nous font la grâce de nous

accorder. Le jeter est un signe de négligence, de paresse et d'égoïsme inadmissible. Mettez toujours votre créativité en marche pour pouvoir nourrir la vie comme la vie vous nourrit » (M.A., 163).

Le monde traditionnel est économe et « répugne les masques grotesques dont se prévaut l'homme versé dans le dérisoire, le simulacre »46. L'économie familiale est gérée par la femme parce qu'elle a de la mesure et elle est juste. Le sage africain ne gère pas lui-même son revenu. Grand Pa Helly fait entièrement confiance à sa fille aînée à qui il confie la gestion de ses revenus :

« Grand Pa Helly est [...] très riche. Mais en fait, il n'a jamais d'argent. Pour des raisons que j'ignore, il refuse toujours d'en avoir, et même d'y toucher. Tout l'argent de la vente des produits sert à nourrir et à soigner la famille. Tante Roz est chargée de partager l'argent entre les différentes maisons et elle procède toujours de la même façon : d'abord elle remet la part de la maison du chef de famille Grand Pa Helly à Grand Madja qui la gère. Ensuite la part allouée aux besoins de la maison de mes parents, mon frère, ma puînée et moi est remise à ma mère quand elle est là » (M.A., 31).

Dans le partage que fait Tante Roz, rien n'est remis aux hommes. La part du chef de famille est remise à son épouse. Au lieu de remettre la part des enfants de Njokè à lui-même, Tante Roz la remet à sa belle-soeur. Ceci montre la confiance totale qu'on fait aux femmes dans l'Afrique traditionnelle. On se souvient que dans nos sociétés traditionnelles au Cameroun, au temps où chaque homme devait marcher avec son coupon d'impôt, comme sa carte nationale d'identité, ce sont les femmes qui allaient acheter l'impôt de leur mari. C'est encore elles qui le gardaient de même que les autres pièces personnelles de celui-ci. Ce dernier cas est encore en vigueur. Dans les villages, ce sont généralement les femmes qui gardent la carte d'identité de leurs époux. Une

étude faite sur la société traditionnelle rwandaise montre et confirme que c'est la femme qui s'occupe de la bourse familiale dans toute l'Afrique traditionnelle :

« Dans le domaine agricole, la femme participait aux travaux de labour parfois plus que l'homme. Elle ensemençait les champs, sarclait, récoltait et engrangeait les produits. Après le versement de la quote-part du ménage à l'autorité lignagère ou à l'autorité politique locale, c'est encore la femme qui jugeait si le ménage avait le nécessaire pour partager le surplus avec quelque parent ou voisin en mauvaise posture »47.

Malheureusement, le colonialisme a investi l'Afrique, déstructurant la mentalité des Africains, leurs us et coutumes, imprimant de nouveaux paradigmes socioculturels et de nouvelles visions du monde tels que l'individualisme, l'égoïsme, la méfiance et par-dessus tout, la phallocratie. La femme qui, jadis, trônait au firmament, est désormais ravalée au rez-de-chaussée de la pyramide sociale. Et nombreux sont ceux qui ne distinguent plus les pratiques allogènes de celles véritablement autochtones. Ils continuent de croire que ce ravalement est inhérent au destin de la femme africaine et que celle-ci est en conséquence à l'origine du pourrissement social. Pourtant en réalité, elle est très humaine.

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"Et il n'est rien de plus beau que l'instant qui précède le voyage, l'instant ou l'horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses"   Milan Kundera