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La gestion du parc automobile de l'état et le déploiement administratif au Togo (1937-1992)

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par Ahogla Egbèssi GBAMEHOSSOU
Université de Lomé (Togo) - Maà®trise en histoire contemporaine 2010
  

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2- Un renouveau pendant les deux premiers plans quinquennaux (1966-1976)

Pendant les deux premières phases (1966-1970 et 1971-1975) des programmes de développement économique élaborés par le gouvernement Grunitzsky avec l'appui financier des partenaires économiques, une place de choix était accordée au transport routier.

118 Mally Théophile, recueil des discours prononcés par le président Sylvanus Olympio au cours de l'année 1961, p. 71 cité par Tsigbé (2009 : 311).

119 ANT-Lomé, 2 APA cercle d'Atakpamé, dossier 195, procès verbal de la conférence des commandants de cercle et des chefs de circonscription, 1959.

2.1- Priorité accordée à l'amélioration du réseau routier pour faciliter la circulation des véhicules

La limite à bien des égards de la mobilité tous azimuts des personnes et des biens par insuffisance ou par délabrement des voies de communication, comme c'était le cas entre 1959 et 1966, constitue un frein au développement. Elle entraîne la lourdeur dans la circulation routière donc, dans le système administratif et économique.

Autant l'Etat ne peut atteindre, par les moyens modernes de transport routier, tous les coins du territoire pour y apporter ses impulsions, et avoir une mainmise sur toute l'étendue du pays, autant les organismes parallèles lui venant en aide ne peuvent y opérer leurs actions humanitaires et de développement.

Conscients de cette réalité, les gouvernements de N. Grunitzky (1963-1967) puis d'E. Gnassingbé120 ont entrepris à partir de 1966, de gros efforts de réfection des routes et de désenclavement des régions.

Pendant le premier plan quinquennal (1966-1970), les 36 % des 4.101 millions de F CFA prévus pour les travaux de réfection des routes, de désenclavement et d'édification d'ouvrages de franchissement et pour l'achat des engins roulants nécessaires (Tsigbé 2005 : 104) ont permis la réalisation de quelques travaux.

Ainsi, furent bitumées les routes Anfoin-Tabligbo, Tabligbo-Tsevié, Lomé-Badou, Lomé-Kpalimé, Adeta-Dzogbegan. Le réseau bitumé passa donc de 170 km à 635 km. A ce chiffre s'ajoute 1 065 km de routes d'Etat non bitumées et 5 300 km de routes de circonscriptions. A la fin du premier plan quinquennal, le réseau routier togolais est estimé à 7 000 km (Tsigbé 2005 : 105) avec plus de routes praticables sur toute l'année.

Les ambitions pour l'amélioration du réseau routier furent encore nobles dans les projets du deuxième plan quinquennal (1971-1975). Mais, seulement, 170 km de routes ont été réfectionnés et construits (Tsigbé 2005 : 108). En 1976, il fut porté donc à 7 170 Km. Certes, le Nord-Togo en a aussi bénéficié, mais, tout comme la zone d'Atakpamé, son désenclavement est loin d'être satisfaisant. Il faut attendre d'autres projets notamment ceux du Fond économique et de développement (FED) pour voir ces régions être acceptablement structurées par des routes carrossables et ouvertes à la circulation routière.

La relance des infrastructures de communication a entraîné l'essor du patrimoine automobile du territoire togolais.

120 Eyadema Gnassingbé a assuré la présidence du Togo de 1967 à 2005.

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